La Matinale de l’info d’🇮🇱, Shavouah tov, Dimanche 24 Novembre, 23 Heshvan 5785, רק יחד ננצח 

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🔹 Amsterdam : courageuse

Helene Hendricks, une journaliste néerlandaise, a défendu les supporters de Maccabi Tel Aviv après l’incident, où elle a critiqué les propos antisémites de Hakim Ziyech. Depuis, Hendricks a révélé avoir été inondée de messages haineux et racistes, la qualifiant notamment de « p*** ».
🔹Liban : nombreux désaccords

L’Iran aurait secrètement saboté les négociations pour protéger ses intérêts, notamment en rétablissant les capacités du Hezbollah après la guerre. Cela survient alors qu’un projet de cessez-le-feu de 60 jours entre Israël et le Hezbollah est en cours de discussion.

🔹 A I : contribution à la victoire électorale

Le Dr Liraz Margalit explique comment la campagne de Trump a utilisé l’intelligence artificielle pour identifier les préoccupations des électeurs et adapter les messages. Le système analysait les positions politiques et les styles de communication, mettant l’accent sur des enjeux économiques et créant un contraste avec les idées « woke ».

🔹 Sky News : sans détour

Erin Molan, présentatrice australienne, a exprimé son indignation après la décision du Tribunal pénal international (TPI) d’émettre des mandats d’arrêt contre Benjamin Netanyahu et Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza. Molan a également souligné les efforts humanitaires d’Israël à Gaza, souvent détournés par le Hamas.

🔹 Iran :  programme plus avancé en termes de quantité et de qualité

l’Iran prévoit de mettre en service des milliers de nouvelles centrifugeuses pour l’enrichissement de l’uranium dans les quatre à six prochains mois. Il a ajouté que les efforts occidentaux pour retarder le programme nucléaire iranien seraient confrontés à une réalité différente.

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Euro : 3,85 shekels
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📕   Le message de Sivan Meir :

C’est le genre d’événements dont il est difficile de décrire l’énergie avec des mots. Je vais essayer : j’ai eu le privilège d’interviewer Daniel Weiss devant plus de 2 000 étudiants juifs aux États-Unis.

Il a commencé par les faits secs, choquants, et a raconté au public que, une semaine après le 7 octobre, sa famille a été officiellement informée que son père, Shmuelik, avait été assassiné dans le kibboutz Be’eri. Sa mère, Yehudit, avait été kidnappée. Un mois plus tard, précisément lors du “chloshim” (trentième jour de deuil) pour son père, il a appris que le corps de sa mère Yehudit avait été retrouvé dans une maison piégée à Gaza, près de l’hôpital Shifa.

Dans la parasha, nous avons lu sur la mort d’Abraham et de Sarah, et sur la continuité de la génération suivante. Voici un jeune homme qui a perdu ses deux parents et qui s’adresse à la jeune génération juive d’Amérique. “Mes parents sont proches de moi, même maintenant”, a-t-il commencé. “Je les ressens dans mes os. Je leur suis reconnaissant. Et notre lien ne s’est pas interrompu. D’une certaine manière, nous sommes encore plus connectés et liés.”

Je lui ai demandé comment il faisait face au traumatisme, et il a répondu : “Je suis né deux fois. Une fois, quand ma mère m’a mis au monde, et une seconde fois quand j’ai été sauvé le 7 octobre, dans le kibboutz Be’eri. J’ai entendu les terroristes derrière ma fenêtre, j’ai tenu la fenêtre avec mes mains, et la mort était très proche. Mon sauvetage – c’est un événement porteur de beaucoup de liberté. Depuis, chaque instant de vie est un cadeau. Chaque matin, je dis : ‘Merci, Dieu, de me permettre de respirer.’ Depuis ce jour, je ne peux plus dire que la vie n’est que mauvaise. La vie est un immense cadeau. Je cherche à faire des choses sacrées qui bénissent mon âme et celles des autres. C’est ainsi qu’il faut vivre.”

Il a ensuite parlé de musique, de création : “Je touche à la douleur, et à travers elle, je crée quelque chose de nouveau, une mélodie. À partir de ce qui m’est arrivé de plus laid, je crée quelque chose de beau.”

Des étudiants venus de plus de 200 campus pour l’événement annuel de “Habad on Campus” à New York ont écouté chaque mot dans un silence absolu. La plupart – entendaient pour la première fois un témoignage direct du 7 octobre. À la fin de l’interview, j’ai demandé à Daniel de chanter, et il a interprété “Shir Lamaalot”. Je les ai vus l’écouter, émus, essuyant parfois une larme. Voici un court extrait vidéo en pièce jointe.

Puisse-t-il être la volonté divine que, chez la jeune génération d’Amérique comme chez Daniel lui-même, se réalisent ces mots anciens : “L’Éternel te gardera de tout mal, il gardera ton âme ; l’Éternel gardera ton départ et ton arrivée, dès maintenant et pour toujours.”

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