La Matinale de l’info d’🇮🇱. Boker tov טוב שבוע ‎. Mercredi 14 Février 2024. 5 Hadar 5784. ‎יחד ננצח‎. ושבו בנים לגבולם 🎉🎉🎉

🔥 Glaives de fer : cent trentième jour de guerre

👉 Otages : aucune percée

Des responsables américains ont déclaré à CBS que « le rapport entre les terroristes libérés pour chaque kidnappé libéré est le problème le plus important dans les discussions », bloquant effectivement toute possibilité de progrès.

👉 Gaza : le capturer, vivant ou mort

Sinwar se déplace fréquemment de tunnel en tunnel pour échapper à la capture. Tsahal estime qu’il détient le contrôle sur la plupart des otages et qu’il utilise ceux-ci comme boucliers humains et comme moyen de pression dans les négociations. Malgré les tentatives de communication, il est difficile de joindre Sinwar et son équipe, ce qui complique les pourparlers sur la libération des prisonniers. La publication de vidéos montrant Sinwar vise à augmenter la pression sur le Hamas.

👉 New York : clair et précis

Des manifestants pro-palestiniens [pro Hamas] ont confronté le maire, Eric Adams, l’accusant de soutenir le meurtre de Palestiniens en raison de l’absence de cessez-le-feu. Adams a répondu :’’qu’ils rendent les otages’’.

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👉 Irlande : nation terrible

Le Premier ministre, Leo Varadkar, critique vivement Israël et l’accuse d’être « aveugle de colère » suite aux rapports sur les plans de construction en Judée Samarie. Varadkar a déclaré que « il est très clair pour lui qu’Israël n’écoute aucune nation dans le monde », même pas les États-Unis.

👉 Nord : avancées minimes

La France a de nouveau proposé un compromis dans le but de parvenir à un accord diplomatique, suite à plus de quatre mois de combats. Cette proposition inclut le retrait des terroristes du Hezbollah de 10 km de la frontière, ce qui pourrait neutraliser leur capacité à lancer des missiles vers Israël. Cependant, l’arsenal complet du Hezbollah n’est pas encore concerné.

👉 Tsahal : l’appel

Le chef d’état-major, Hartsi Halevi, a lancé un appel au recrutement des étudiants des yeshivot lors d’une visite à la frontière de la bande de Gaza. Il a souligné que dans cette période de combat, tout le monde doit contribuer à la défense du pays.

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💵 Économie : investir dans l’immobilier ?

Bien que l’immobilier soit considéré comme solide et stable, avec une réactivité moindre aux changements économiques, les rendements locatifs peuvent être faibles par rapport aux prix élevés des logements en Israël. Il est donc important d’évaluer soigneusement les risques et les rendements potentiels avant de décider d’investir dans l’immobilier.

💶 Taux de change :

💶 1 Euro : 3,94 shekels
💵 1 Dollar : 3,67 shekels

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⚽️ Sport : les vedettes arrivent

Les premiers étrangers recrutés au début de la guerre, étaient relativement de faible niveau, souvent des joueurs sans club ou des joueurs de la ligue nationale restés sans équipe. Avec le temps, et avec le retour de la stabilité dans certaines régions ainsi que la capacité financière des équipes à investir, le niveau et la qualité des étrangers recrutés ont augmenté.

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🤗 Message matinal : tour de France

Les Tricolores ont rejoint le peloton des États-Unis et du Royaume-Uni en imposant des sanctions contre les « colons violents ». Contrairement aux sanctions américaines et britanniques, les mesures françaises sont bien plus sérieuses. Elles comprennent une interdiction d’entrée en France pour 28 personnes. Où ont-ils été les chercher ? Quelle importance… L’essentiel, c’est qu’on ne parle pas seulement de Biden, mais aussi de Macron. Décidément, le président français, qui n’en finit pas d’être critiqué dans son hexagone, cherche à détourner l’attention de la colère de son peuple.

Quelle meilleure idée que de s’en prendre à Israël et à ses « extrémistes sanguinaires ». C’est facile, sans risque et ça attire l’attention d’autres pays qui vont vouloir surenchérir. L’hommage courageux aux otages a vite été oublié, Monsieur Macron.

Vous rêvez tous de bâillonner Israël, n’est-ce pas ? Or Israël a pris un nouvel envol… hors contrôle.

A A

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💡 Opinion : Analyse des intérêts par Michael Pouah

‘’La liberté a un prix, mais le prix de la servitude à des intérêts étrangers, même s’il s’agit d’un pays ami comme les États-Unis, est bien plus élevé et se paye en sang, pas en argent’’.

Beaucoup ne comprennent pas la relation bidirectionnelle du gouvernement américain envers nous. D’une part, des embrassades chaleureuses, une assistance diplomatique et sécuritaire, et de l’autre, une résistance farouche à aider le Hamas, une campagne absurde contre la violence des ‘’colons’’ et un soutien non discriminé aux terroristes tels qu’Abou Mazen et l’Autorité palestinienne.

La raison de cela ne dépend ni de l’état de santé du président américain Biden, ni des luttes de pouvoir au sein du gouvernement. Cette conduite est le résultat direct d’une politique de longue date découlant de l’intérêt américain dans la région. Cette analyse politique a été écrite il y a près de soixante-dix ans par Shabtai Ben-Dov dans son livre « L’échelle destinée au royaume d’Israël » dans son article unique « La rédemption en période de crise de l’État ». « Non seulement la terre d’Israël, mais tout le Moyen-Orient est un point stratégique de compétition entre la puissance orientale et occidentale » – entre l’URSS et les États-Unis. Il convient de préciser qu’aujourd’hui, il s’agit de la Russie et il faut ajouter la Chine, en tant que puissances engagées dans une guerre froide avec les États-Unis, qui ont toutes deux choisi l’axe du mal mené par l’Iran.

L’intérêt des États-Unis est que l’État d’Israël lui serve de base et de front avancé au Moyen-Orient face à la Russie et à la Chine, c’est clair et compris. Mais pour qu’Israël reste effectivement soumis à la volonté américaine et qu’à l’avenir il ne soit pas indépendant pour agir selon ses propres intérêts même s’ils entrent en conflit avec l’intérêt américain, les États-Unis doivent veiller à ce qu’Israël ne se renforce pas excessivement. Et ainsi écrit Ben-Dov il y a près de 70 ans :

« La préoccupation de l’Ouest est de maintenir l’État d’Israël et d’empêcher son anéantissement par ses voisins ; mais il va sans dire que ce n’est là qu’un aspect du même intérêt ‘occidental’ général, dont l’autre aspect est que l’État lui-même n’avancera pas et n’exterminera pas ses voisins de ses propres mains…… Ce souci et cet intérêt consistent à répartir l’argent et la pression américains entre le ‘facteur israélien’ et le facteur arabe de manière égale (proportionnellement) en suivant toutes les règles de la justice et de la droiture, au besoin, pour les renforcer l’un contre l’autre et pour les menacer l’un et l’autre, afin que tous deux ne cessent de dépendre à la fois de l’argent et de la pression – et donc de ne rien faire pour briser le cycle des sorts »

Si c’est le cas, l’irrationnel et immoral fait de fournir une assistance au Hamas tout en combattant, sous le nom éculé d ‘ »aide à la population civile », pendant une guerre, ne découle pas d’une véritable préoccupation pour la population arabe, mais d’un intérêt clair de ne pas neutraliser complètement le Hamas. Une décision claire à Gaza, et le retrait de la menace du Sud, conduiront Israël à une décision similaire dans le Nord et dans le Jourdain. Si cela se produit, Israël deviendra une puissance régionale qui n’a pas réellement de force dans la région menaçante. Une telle issue va à l’encontre des intérêts des États-Unis et il fera tout ce qui est en son pouvoir pour éviter qu’Israël ne soit pas vraiment vaincu, comme il maintiendra Israël pour qu’il ne perde pas son indépendance. Selon cette analyse, tant que nous ne nous libérerons pas de notre dépendance aux États-Unis, nous resterons des soldats sur le terrain de jeu du Moyen-Orient et nous verserons notre sang dans des cercles sans fin sans pouvoir de décision.

Sur la base de cette claire réalisation, nous, citoyens, devons soutenir nos dirigeants. Le soutien aux dirigeants se fait par le biais de la pression populaire. Nous devons exiger de ne pas céder aux exigences des États-Unis, en indiquant clairement que nous, citoyens, sommes prêts à payer le prix de la réduction de l’aide, de la baisse de la cote de crédit, etc. Il est raisonnable de supposer que cela nous placera quelque peu sous pression, mais il faut se rappeler que notre situation est bien meilleure que celle d’Israël juste avant sa fondation.

Juste avant la fin du mandat britannique, le secrétaire d’État américain, George Marshall, a mis en garde les dirigeants sionistes contre le danger caché de créer un État. Peu après la déclaration de l’État, le département d’État et le ministère de la Défense américains se sont opposés à la reconnaissance du nouveau pays. Le président Truman a compris son rôle historique et contrairement aux recommandations du département de l’État, il a reconnu l’État d’Israël.

Cette décision importante n’a pas changé la relation professionnelle qui a veillé à imposer un embargo sur les armes à la région. Pendant la guerre d’indépendance, nous avons acheté des armes de Tchécoslovaquie. L’embargo n’a été levé qu’en 1956, en février 1956, lorsque les États-Unis ont levé l’embargo après que la première étape ait été l’envoi de chars en Arabie Saoudite. Selon l’analyse de Ben-Dov, il y a égalité entre les parties qui resteront dépendantes de lui jusqu’à ce jour.

Oui, il se peut que nous soyons obligés d’utiliser des bombes moins intelligentes et moins intelligentes, et que nous soyons obligés d’acheter des armes et de faire du commerce dans des conditions moins bonnes que celles que nous avons actuellement, mais il y a suffisamment de pays indépendants qui nous soutiendront. Mais dès que nous oserons, Biden ne pourra pas rompre les relations avec Israël et choisir la voie du mal. Il pourra peut-être nous mettre sous pression, mais pas plus que ça. Et en conclusion, Ben-Dov écrit dans l’article que nous avons mentionné ci-dessus :

« L’action ‘israélienne’ pour obtenir la sécurité et l’indépendance manquantes signifie la rébellion contre le pouvoir américain supérieur au Moyen-Orient »

La liberté a un prix, mais le prix de la servitude à des intérêts étrangers, même s’il s’agit d’un pays ami comme les États-Unis, est bien plus élevé et se paye en sang, pas en argent. »

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📕 Le message de Sivan Rahav Meir : « Comment peut-on prier ? »

Hier, j’ai publié avec joie que j’ai retiré deux noms, Louis et Fernando, de ma liste de personnes enlevées pour la prière, et depuis lors, j’ai reçu beaucoup de demandes incessantes, de partout dans le pays et dans le monde : comment peut-on obtenir une liste comme celle-ci ? Il me semble que, tout comme de nombreuses choses changent maintenant, la prière trouve également une place différente dans nos vies, peu importe comment nous nous sommes définis avant la fête de la Torah.

Maintenant, une brève explication : depuis l’éclatement des événements, Matanya Weinstock s’est engagé dans ce projet. Il a trouvé les noms complets des personnes enlevées et a également cherché les noms de leurs mères (comme il est d’usage de prier pour une personne, avec son nom et celui de sa mère). Il a également essayé d’obtenir les noms complets des personnes enlevées qui ne sont pas juives et de celles qui viennent de pays étrangers, puis a diffusé une liste bien conçue et organisée, qui crée réellement de l’ordre.

Chaque semaine, il s’efforce de mettre à jour le fichier (avec ceux qui ont été libérés ou, différemment, ceux qui ont été déclarés comme ayant été tués). Cette semaine, il a supprimé Fernando et Louis.

J’ai vu ces belles listes imprimées partout dans le pays et dans le monde. Dans les synagogues, les écoles, près de la bougie de l’âme, sur les tombes des justes, ou simplement chez des gens qui ouvrent le fichier sur leur téléphone portable en plein milieu de la journée. « Une kippa de fer » spirituelle qui s’est répandue grâce à une seule personne.

Et puis, le fils de Matanya a été gravement blessé à Gaza. Alors nous ajoutons un autre nom à la liste, pour un rétablissement complet : Jonathan Isaac ben Ataroth.

Merci à vous pour cette vague d’émotions, qui nous enseigne quelque chose de beau.

Que les prières soient exaucées.

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7500 personnes, en Israël et en France, la reçoivent tous les matins.

Elle est relayée par le groupe Golda Events-Léa Tov : https://did.li/TudZH et le site : tribunejuive.info

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« Le peuple d’Israël n’a pas peur d’un long cheminement. »
‎ ‎עם ישראל לא מפחד מדרך ארוכה