Dimanche, sous le porche d’entrée de l’association marcquoise SPReNe (Société de protection et de réinsertion du Nord), une plaque commémorative en mémoire de l’abbé Robert Stalh a été dévoilée.
Cette plaque a été offerte par l’association cultuelle israélite de Lille (présidée par Guy Bensoussan) en remerciement à l’homme qui a caché dans les foyers de son association lors de la rafle de septembre 1942 des enfants juifs. Cette demande émane de plusieurs de ses membres dont la vie a été sauvée par l’action de l’abbé Stahl, notamment Edgar Leser et David Bugajski.
Le président de la SPReNe, Ronan Lagadec, a précisé : « Cette plaque n’est pas la première. Une plaque en son honneur a déjà été posée dans l’allée des Justes parmi les Nations près de Tel-Aviv au pied d’un arbre que l’abbé planta lui-même en 1967. »
Contre l’avis de sa hiérarchie
Il y a 74 ans, le pasteur Nick (protestant) et Léo Leser (responsable du comité clandestin local d’aide aux juifs) ne pouvant garder tous les enfants (extraits de la gare de Lille lors de la rafle de septembre 1942 principalement par des cheminots), font appel à l’évêché de la ville mais leur demande est rejetée. Léo Leser va alors solliciter l’abbé Robert Stalh qui dirige la Société de protection des enfants moralement abandonnés (aujourd’hui SPReNe). Celui-ci, contre l’avis de sa hiérarchie, décide d’accueillir une vingtaine d’enfants juifs et les deux enfants de Léo Leser (Edgar et Charles-Henri).
Né en 1893, Robert Stahl est avocat au barreau de Lille et devient secrétaire général de la Société de patronage des enfants moralement abandonnés en 1926. Il entre au séminaire et en ressort prêtre en 1933.
De nombreuses personnalités ont été conviées à la cérémonie, comme le maire de Marcq, Bernard Gérard. Lors de la cérémonie, l’élu a rappelé que « peu peuvent s’enorgueillir d’être reconnu Juste parmi les Nations. L’abbé Stahl fut de ceux-là. Il est indissociable de l’histoire de Marcq et de la SPReNe. En dévoilant cette plaque, nous voulons transmettre un message de paix ».
Le maire, Bernard Gérard, a estimé également que « l’abbé Stahl nous a légué une éthique : celle de ne jamais renoncer et de toujours rester fidèle aux valeurs de Liberté, d’Égalité et de Fraternité ; des valeurs encore trop souvent aujourd’hui mises en danger ».
Tout d’abord je rend hommage à la mémoire de M.l’abbé Robert Stalh.
Une remarque : quand vous reproduisez un article de la presse qui comporte des erreurs, il me paraîtrait nécessaire que,en note,vous fassiez une rectification.
L’allée des Justes se trouve,bien évidemment,à Yad Vashem,à Jérusalem et pas vraiment près de Tel Aviv.
Seconde remarque,je ne pense pas me tromper en disant que sur la photo,on voit un Eclaireur Israélite de France (E.I) et non un Eclaireur de France.
Cordialement
Vous avez raison pour Yad Vashem
Un éclaireur israélite de France est aussi un éclaireur de France .
D’accord mais les éclaireurs de France ne sont pas tous EI!*
Un EiF est un EF israélite
Les EF ne sont pas israélites mais avant tout ce sont des jeunes français éclaireurs cathos ou juifs . Quand j’étais EIF il y avait les Scouts de France , nos amis chrétiens, qu’on baptisait du nom de soupes de fèves et qui ont abandonné le sigle SDF qui est maintenant celui des sans logis
Pas tout a fait d’accord avec vos définitions,ne m’en veuillez pas!
Les Scouts de France se nomment, depuis de nombreuses années, scouts et guides de France,le mouvement etant devenu mixte. Ce mouvement est catholique et accueille tout le monde.
Le mouvement protestant se nomme scout unioniste et accueille aussi tout le monde.
Les Eclaireurs de France font partie de la branche laïque.
Les EI ainsi que les trois branches citées plus haut et d’autres, sont reconnus officiellement par le scoutisme international et se retrouvent lors de jamborees internationaux,le dernier,je crois ayant eu lieu il y a cinq ou six ans en Suede,si je ne me trompe pas.
Je maintiens que dans l’article ,le journaliste aurait pu preciser,scout israélite,étant donne le contexte.
Bien cordialement,signe,une tatillonne!