Désintéressés, les activistes musulmans sauveurs d’un cimetière juif profané ?

Nous avons publié une info, pris dans la vague d’optimisme sur laquelle elle surfait. puis nous avons lu un article sur infoequitable.org qui nous a faits réaliser notre erreur. Il faut que vous le lisiez aussi!!jewish-cemetery-missouri-vandalism-03-full-169

Des musulmans américains ont créé une cagnotte pour, disent-ils, aider à réparer des dizaines de tombes vandalisées dans un cimetière de Saint-Louis, Missouri. Malheureusement, la manière dont ce geste a été présenté dans les médias est trompeuse.

La couverture de RTL est représentative : Ils veulent tordre le cou au communautarisme. Deux jeunes musulmans sont à l’origine d’une levée de fonds afin de venir en aide à un cimetière juif profané. Une initiative louable qui est rapidement devenue virale grâce au soutien de la célèbre auteure britannique J.K. Rowling. Au départ, les deux Américains, Linda Sarsour et Tarek El-Messidi, ont lancé cette campagne pour « envoyer un message d’unité des communautés juives et musulmanes ».

Se félicitant du soutien de l’auteure de Harry Potter à l’opération, les médias n’ont mentionné qu’en passant le nom des organisateurs, Linda Sarsour et Tarek El-Messidi, en relayant leur apparent message de paix sans rien dire de leurs affiliations.

« Ils veulent tordre le cou au communautarisme » ? Vraiment ? « Une initiative louable » ou bien un coup médiatique hyper-rémunérateur ? « Deux jeunes musulmans » sortis d’un chou et d’une rose, sans passé et sans casier ?

La plus connue des deux, Linda Sarsour, est une activiste palestinienne proche des Frères musulmans et du Hamas, qui soutient le BDS (mouvement de boycott d’Israël dont les dirigeants ne cachent pas leur objectif d’éliminer ce pays), considère que « rien n’est plus épouvantable que le sionisme » (c’est-à-dire le droit à l’auto-détermination du peuple juif), promeut explicitement la charia et ambitionne une carrière politique pour faire avancer ces vues. Elle a été l’une des principales organisatrices de la « Marche des femmes » contre Donald Trump au lendemain de son élection. Nous avions à cette occasion dressé son portrait et parlé de son subterfuge consistant à prétendre défendre les femmes en ayant en réalité pour objectif de faire progresser l’une des idéologies les plus anti-féministes.

Linda Sarsour s’est fait une spécialité d’instrumentaliser toutes sortes de causes « progressistes » et il n’y a que lorsqu’elle utilise les Juifs qu’elle met en sourdine son activisme farouche contre l’Etat juif. Elle s’est par exemple emparée de la cause d’une tribu Sioux opposée à la construction d’un pipeline sur ses terres en affichant clairement la couleur :

Tout est bon pour mettre en avant la cause palestinienne, y compris les droits des autochtones, native Americans comme native Palestinians. Au point de réécrire l’Histoire en niant l’antériorité historique du peuple juif en Israël (l’Etat d’Israël a restauré la souveraineté juive déjà établie dans l’antiquité au même endroit, bien avant que les Arabes rebaptisés depuis « Palestiniens » n’arrivent dans la région) :

Les Amérindiens et les femmes sont des pions dans cette stratégie. Les Juifs aussi !

Davantage que d’aide financière, la communauté juive américaine encore prospère a besoin de lucidité face aux réelles menaces. Or le projet de Linda Sarsour brouille justement les pistes. Elle offre un message d’innocence : les coupables ne sont pas musulmans. Traduisez : l’antisémitisme en Amérique ne vient pas des musulmans, mais des autres. La preuve : des musulmans viennent au secours des victimes.

Pour elle, les minorités américaines dont les Juifs – et plus encore les Juifs morts ! – ne sont que des alibis à qui est offerte une protection en échange d’une éventuelle soumission. Elle l’a expliqué devant le CAIR, organisation musulmane américaine liée de près au terrorisme et en particulier au Hamas et d’ailleurs considérée comme terroriste par les Emirats arabes unis. Le but est que les non-musulmans qui reçoivent l’aide de ces activistes se sentent ensuite reconnaissants : « ils seront les plus ardents soutiens et les meilleurs défenseurs de l’islamcontre l’islamophobie » (voir à 10:50) :

La chaîne qatarie Al Jazeera, spécialisée dans ce genre de propagande et très efficace sur les réseaux sociaux, n’a pas manqué de louer l’action des deux « activistes américains musulmans » :

La ruse fonctionne, puisque la majorité des médias, aux Etats-Unis et en France, ont fait circuler sans aucun esprit critique cette belle histoire de musulmans altruistes et désintéressés volant au secours de leurs frères juifs. Avec un investissement très faible, ces activistes, qui demandent des dons aux autres et s’appuient sur la puissance des réseaux sociaux, ont pu compter sur la complaisance des médias pour obtenir une couverture mondiale. Jamais leur campagne de relations publiques n’aurait atteint un tel résultat en passant par les canaux publicitaires traditionnels. En effet, on mesure le succès d’une campagne de communication en comparant la couverture média obtenue à ce qu’aurait coûté l’équivalent s’il avait fallu acheter l’espace publicitaire pour y diffuser le même message. Le retour sur investissement de la campagne « Linda Sarsour égérie de l’islam de bienfaisance » est vertigineux : 100 000$ récoltés et une couverture média qui décuple au moins cette somme… pour un investissement quasi inexistant !

Certains médias français sont tombés dans le panneau, d’autres y ont plongé avec délectation. C’est déjà grave, mais après tout, nombre d’entre eux ne voient même pas le problème à servir de plateforme à un islamiste antisémite comme Mehdi Meklat et ils sont encore prêts à le défendre même après que sa haine soit révélée.

Mais que dire quand des médias juifs font de même ? Aux Etats-Unis, Tablet Magazine s’est par exemple félicité de l’initiative. Et en langue française, la chaîne d’information i24News a relayé la nouvelle avec le même manque de contexte que les autres médias. (et nous mêmes NDLR)

« Au lendemain de la profanation d’un cimetière juif dans la région de Saint Louis aux Etats-Unis, deux citoyens américains de confession musulmane ont mis en ligne une cagnotte visant à récolter des fonds pour reconstruire le cimetière. (…)  Les organisateurs, Linda Sarsour et Tarek ElMessidi, ont expliqué que le but de cette campagne était d’ ‘envoyer un message commun des communautés juive et musulmane pour dire qu’il n’y a pas de place pour ce type de haine, de profanation et de violence en Amérique’ « .

« deux citoyens américains de confession musulmane » ? Ce ne sont pas des citoyens lambda !

On aimerait bien comprendre comment une rédaction basée à Tel Aviv-Jaffa peut relayer cette histoire sans donner les informations indispensables sur les organisateurs qui, s’ils le pouvaient, jetteraient les Juifs à la mer, pas seulement depuis Jaffa, mais de tout Israël.

Linda Sarsour a beau jeu de se mobiliser pour défendre les Juifs morts. Alors même que son hostilité à l’existence de l’Etat juif fait d’elle une antisémite, elle utilise la carte de l’antisémitisme contre l’administration Trump – ou, plus précisément, de « l’antisémitisme et l’islamophobie », le premier étant bien pratique pour se plaindre du second et couper court à toute critique.

Le vice-président Mike Pence lui a en quelque sorte répondu par les actes, en allant directement sur le terrain contribuer, symboliquement, aux réparations.

Mais il n’a pas eu droit à la même couverture médiatique.

Source infoequitable

 

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1 Comment

  1. Nous connaissons l’entreprise de destruction de la pensée politique américaine par le political correctness. La science politique américaine et la recherche historique offraient des travaux d’une grande richesse. Aujourd’hui, les chaires universitaires qui favorisaient ces recherches ont diminué de moitié par rapport aux années 90. Le p.c. est l’enfant du narcissisme qui détourne du raisonnement pour mener à l’opinion la plus flatteuse pour soi.
    Mais le danger le plus grave pour la liberté est la dépolitisation qui détourne d’une véritable activité politique en faveur d’une apparence d’antiracisme et de la transformation de tous les problèmes politiques en problèmes de droits des minorités.

    L’hystérie anti-Trump parle un peu des vrais problèmes, le contrôle des dérives financières, le poids excessif des dépenses médicales, la relance de l’économie. Nous voyons une croisade morale qui refuse toute légitimité au pouvoir légal et traite la question fondamentale des droits des femmes comme un problème de minorité. Il est évident que des minorités musulmanes pensent plus à un droit d’imposer leurs ambitions subversives et totalitaires qu’à la défense de leurs droits de minorité et qu’elles ne pouvaient que s’engouffrer dans ce trou ouvert par la démission de la politique.

    Les Etats Unis ont une tradition du libéralisme politique plus forte qu’en France. THE TABLET MAGAZINE qui rassemble des écrits remarquables des très nombreux intellectuels juifs américains est tombée dans le piège de la fausse information, ce qui est inquiétant. Le magazine TIME qui croyait à l’élection par le mérite de Jeb Bush et de Ms. Clinton est fortement démoralisé. Il se livre principalement au culte des minorités et célèbre tous les noirs qui lui tombent sous la main, et le crétinisme de la sacralisation des native Americans, avec leurs terres sacrées et leurs traditions facilement violées.

    Tout cela a commencé avec l’affaire de la « diversité » d’Hollywood.
    L’industrie du cinéma n’était plus là pour gagner de l’argent et produire des bons films, résultats rares, mais pour servir la diversité, comme une institution publique. Si les Etats Unis veulent échapper au cancer islamique, ils doivent reprendre leurs traditions d’activité politique, non plus de croisade, pro-Trump ou anti-Trump.

    Une vieille tradition était de recueillir les pensées d’un chauffeur de taxi de Brooklyn. Hier, à Washington, ma femme a charmé un chauffeur de taxi, d’origine Camerounaise et de vocation de pilote de course, en le félicitant pour la victoire de football du Cameroun contre l’Egypte. Le chauffeur n’a pas parlé de politique américaine mais de politique française, pour souhaiter fermement une victoire de Madame Le Pen. Tout est compliqué, comme disent nos penseurs des media.

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