En 1944, Marcelle Porte-Bonnamour a caché des jeunes filles juives, leur permettant d’échapper aux nazis. La plus haute distinction délivrée par l’Etat Israël lui a été remise à titre posthume.
Marcelle Porte-Bonnamour est décédée en 2005, et c’est donc une de ses cousines qui a reçu la distinction en son nom.
Une médaille exceptionnelle pour une femme qui ne l’est pas moins.
Pendant la guerre, elle était directrice de l’école primaire supérieure de Bourganeuf. Grâce à elle, une dizaine de jeunes filles juives pensionnaires de son établissement ont échappé aux rafles et aux persécutions.
L’ancienne directrice de l’école de Bourganeuf reçoit à titre posthume la médaille des justes.
« Situation difficile »
Un jour de 1943, la directrice entre dans une salle de classe, et demande aux élèves de faire bon accueil à des jeunes filles qui se trouvent dans une « situation difficile ».
Discrétion oblige, elle n’a pas précisé qu’elle avait décidé de cacher de jeunes juives. Les autres élèves l’ont appris bien plus tard.
Souvenirs
Aujourd’hui, lors de la remise de la médaille, beaucoup de souvenirs sont remontés à la surface. 3925 personnes ont reçu la médaille des justes en France.
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