Israël connaît une croissance économique rapide et un faible taux de chômage, mais son taux de pauvreté reste le plus élevé parmi les 35 pays membres de l’OCDE, a annoncé l’Organisation de coopération et de développement économiques.
« La croissance israélienne reste relativement forte, le chômage est à des niveaux historiquement bas, son secteur des hautes technologies continue de susciter l’admiration internationale et la production a démarré sur de nouveaux champs gaziers sous-marins », résume l’enquête annuelle de l’OCDE sur Israël, présentée dimanche.
« Cependant, le niveau de vie moyen reste largement en dessous des pays de l’OCDE les mieux classés, le taux relatif de pauvreté est le plus élevé de la zone OCDE, et le pays fait face à des défis environnementaux », souligne le rapport de 111 pages.
ARABES ISRAÉLIENS ET JUIFS ULTRA ORTHODOXES
« Les revenus d’un foyer israélien sur cinq sont situés sous le seuil de pauvreté relative », insiste le rapport, soulignant que cette proportion passait à un foyer sur deux parmi les Arabes israéliens et les juifs ultra-orthodoxes, principalement en raison du chômage. Le rapport recommande un effort supplémentaire d’éducation et de formation, en particulier pour les deux communautés qui sont défavorisées surtout par leur choix de vie .
L’OCDE suggère aussi à Israël de s’assurer que ses systèmes de santé et de retraite soient « en mesure de faire face au vieillissement », en particulier en repoussant l’âge du départ en retraite des femmes (actuellement de 62 ans, contre 67 pour les hommes) et de faire en sorte que « le travail paye », en introduisant un système de diminution progressive des allocations pour accompagner le retour à l’emploi.
Ce qui est un conseil inutile tant la couverture sociale du chômage apparaît comme efficace et dissuasive.
Avec dépêche AFP
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