Le consistoire de Strasbourg a fait le choix dimanche matin de la jeunesse. Harold Avraham Weill, rabbin de Toulouse originaire de Strasbourg, 34 ans, entrera en fonction le 1er septembre prochain. Il succède à René Gutman, actuel grand rabbin de Strasbourg et du Bas-Rhin depuis 1987.
Le poste de grand rabbin de Strasbourg et du Bas-Rhin est un poste prestigieux. C’est finalement Harold Weill qui a emporté la majorité des suffrages ce dimanche matin.
Strasbourgeois d’origine, il a été nommé en 2010 rabbin de Toulouse et des pays de la Garonne, où il est actuellement en poste. Il était responsable de la communauté au moment de la tuerie commise par Mohammed Merah à l’école juive Ozar Hatorah le 19 mars 2012.
En mars 2015, lors des élections départementales, une déléguée du parti communiste lui avait demandé de retirer sa kippa, au nom de la laïcité, pour pouvoir voter. Obtenant le « soutien » des autres électeurs présents, le rabbin avait pu voter en gardant sa kippa. Il a porté plainte deux jours après, « pour discrimination », expliquant qu’il avait eu l’impression d’avoir « été humilié ».
Nous adressons au Rabbin Weill un chaleureux mazel tov, et tous nos voeux de réussite et satisfaction dans cette nouvelle fonction.
Avec dna
Un Weil grand rabbin de Strasbourg. Ma grand-mère paternelle était une Weill. Merveilleuse preuve de la vivacité du judaïsme alsacien !!!
Je suis très heureux de la nomination du rabbin Weill au poste de grand rabbin de Strasbourg et du Bas-Rhin. Heureux en tant que fidèle de la communauté toulousaine et ami du rabbin, heureux que ses nombreuses qualités que nous connaissons ici, aient été détectées pour faire qu’il ait été choisi, enfin heureux pour lui et son épouse qu’ils puissent accéder à cette étape marquante de sa carrière et de leur vie.
Tous mes vœux personnels et tous ceux de la communautés toulousaine les accompagnent.
Mazel tov à ce grand rabbin qui a osé résister publiquement à l’islamo-gaucho-antisémitisme de cette déléguée du PCF. Quant à porter plainte pour discrimination ou humiliation, c’est un peu comme porter plainte pour racisme anti-français ou anti-blanc : peine perdue. Aucun soutien des médias ni de la bienpensance gaucho-bobo-pasdamalganiste.