Cette affaire Obono est devenue dingue à cause de la « tenaille identitaire ».
Vous ne savez pas ce qu’est la « tenaille identitaire » ? Moi non plus. Mais soudain, j’ai eu une illumination. Les tenants de la tenaille sont ceux qui affirment que l’extrême droite est aujourd’hui en France un risque politique et militaire aussi important que l’islamisme et l’indigénisme. Et ces tenants de la tenaille se mettent en scène résistant à une double menace politique : l’islamisme et le nazisme.
Toute l’affaire Obono est une conséquence de la « tenaille identitaire. Qui a accusé Valeurs Actuelles de racisme pour un dessin représentant Danielle Obono en victime de l’esclavagisme africano-arabe ? Les indigénistes et les laïcs de la tenaille identitaire.
Valeurs Actuelles qui était autrefois un journal de droite un peu extrême (mélange entre informations et tribunes offertes à de vieux briscards de l’extrême droite traditionnelle) est aujourd’hui un point d’ancrage de la lutte contre l’islamisme et l’indigénisme. Et le problème vient de ce que nos laïcs de gauche (le CLR et consorts qui dénoncent l’indigénisme d’Obono mais avec des gants parce qu’elle est noire et qu’il ne faudrait pas qu’on les prenne pour des racistes), ne supportent pas d’avoir à faire alliance avec des journalistes blancs, jeunes, décomplexés qui sont peut-être un peu facho – moi perso je n’ai rien remarqué – mais qui s’attaquent à de vrais ennemis de la France, de la République, de la laïcité et des libertés.
Et alors, quand ces mêmes journalistes sont menacés dans leur intégrité physique par des olibrius de couleur, des nazillons noirs qui sont d’authentiques fachos ethniques, nos anti-antiracistes blancs de gauche qui critiquent Obono mais pas trop parce qu’ils ont peur qu’on les traite de racistes, sont quand même obligés de défendre les nazis blancs et blonds de Valeurs actuelles tout en les condamnant parce qu’ils sont des fachos.
C’est ça la tenaille identitaire. Ce sont des gens qui ne savent plus où ils sont parce qu’ils s’efforcent de maintenir vivantes des catégories dépassées, la droite et la gauche notamment.
Les tenants de la tenaille participent à la fiction montée par Mitterrand au milieu des années 1980 du danger d’une droite extrême en France. En jouant aux ennemis du nazisme à la française – il est vrai qu’à l’époque, Jean-Marie Le Pen remplissait admirablement la fonction du nazi français – les tenants de la tenaille se condamnent à être inefficaces contre l’islamisme et l’indigénisme.
Il est à craindre que les tenants de la tenaille identitaire préféreront toujours se retrouver à prier les fesses en l’air cinq fois par jour et à crier Palestine vaincra que de défendre Valeurs Actuelles par exemple quand ce journal est accusé à tort de racisme.
© Yves Mamou
L’extrême droite à l’ancienne ne représente plus grand chose en France et son poids dans les institutions est quasi inexistant. Hormis quelques cas isolés dans la police. Le nouveau visage de l’extrême droite suprémaciste ce sont les indigénistes : c’est un cancer mortel et désormais inopérable. J’ai tiré une croix sur la France ou plutôt ce qu’elle est devenue. Quant au printemps républicain et à Fourest ils se sont totalement décrédibilisés en venant au secours d’une raciste qui, elle, ne s’est jamais excusée pour ses propos haineux tout comme Dialo et le footballeur ignare et raciste de la France Insoumise. Soumission, dirait Houellebecq…c’est un euphémisme.
Cette « affaire » est montée de toute pièce comme la pseudo affaire Traoré. Lorsqu’on connait la définition de l’extrême droite on se rend compte qu’elle correspond précisément aux indigènes de la République (donc à Obono) et tout ce qui s’en approche : les Inrockuptibles, Courrier international, la France Insoumise, le NPA etc En France comme aux USA la désinformation, l’autocensure et l’inversion des rôles ont atteint un niveau comparable à celui des pires régimes totalitaires.