Si quelqu’un vous avait dit l’an passé qu’en 2020, des autorités sanitaires, on ne peut plus officielles, recommanderont aux citoyens, pour des raisons de sécurité, de creuser un trou dans une de leur cloison pour s’accoupler, vous l’auriez probablement pris pour un demeuré. Un illuminé en proie à un délire orwellien.
Moi aussi.
Et pourtant, comme je l’ai déjà écrit, c’est exactement ce qui arrive : New York City, the British Columbia Centre for Disease Control et d’autres ont diffusé cette recommandation (dite « Glory hole ») parmi d’autres (lien 1 en commentaire). Tout comme le port de la muselière et le choix des positions durant la saillie (!)… (oui je sais, ça fait rêver 🤪)… Mais non, vous ne rêvez pas :
« – Wear a face covering or mask. Heavy breathing during sex can create more droplets that may transmit COVID-19.
– Avoid or limit kissing and saliva exchange.
– Choose sexual positions that limit face-to-face contact.
– Use barriers, like walls (e.g., glory holes), that allow for sexual contact but prevent close face-to-face contact. » (lien 2)
Du grand n’importe quoi.
Si ça peut sembler anecdotique et risible, cela devrait cependant amener les plus soumis d’entre nous à se poser de sérieuses questions sur les finalités réelles des mesures liberticides qui se répandent alors que la mortalité du virus se révèle peu à peu semblable aux années précédentes.
Comment a-t-on pu pousser si loin l’immixtion de Big Brother dans la sphère privée ??
Tout cela est évidemment ahurissant. Mais plus ahurissant encore est le niveau de consentement que nous pouvons observer autour de nous. Et c’est là d’ailleurs un des grands enseignements de la période folle que nous traversons : la facilité avec laquelle les foules se sont laissé manœuvrer, abuser et dépouiller de leurs plus élémentaires libertés.
Car n’oubliez pas : il n’est point de tyrannie plus sournoise et plus efficace que celle où les sujets sont convaincus que le gouvernement agit pour leur bien.
Bon, il serait peut-être temps de se réveiller, non ?
Marc Amblard est Maître de conférences et avocat d’affaires.
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