Michel Rosenzweig. Extension du domaine du masque: un cancer avec ses métastases, une sociopathologie politique contemporaine

12 août 2020.
Depuis ce matin, le port d’un masque couvrant le nez et la bouche est donc désormais obligatoire pour toute personne âgée de 12 ans et plus dans les lieux publics et dans les lieux privés accessibles au public sur l’ensemble du territoire de la Région de Bruxelles-Capitale.
1.210.000 personnes sont ainsi mis au pas du masque obligatoire et ceci par une température qui atteint aujourd’hui encore 35°. Cette extension du masque obligatoire progresse de jour en jour et s’étend sur tout le territoire belge en fonction de normes décrétées par le conseil national de sécurité, soit un seuil de 50 cas par tranche de 100.000 habitants.
Inutile de revenir sur la validité scientifique de cette mesure, tout a déjà été dit, ceux qui adhèrent à cette lecture sanitaire seront satisfaits, les autres se diront que ce n’est qu’un bout de tissu et les irréductibles refuseront de porter le masque à l’extérieur, mais ils seront très minoritaires.
Un vrai cancer avec ses métastases, une dictature sanitaire inacceptable. Et le mot « dictature » est loin d’être abusif, même si cette forme de dictature n’est en rien comparable à celles du passé ni aux régimes autoritaires actuels.
Pour que les choses soient très claires, nous ne sommes ni en Corée du Nord, ni en Iran, mais bien en Belgique ou en France.
Mais les totalitarismes évoluent, s’adaptent et mutent, comme les virus.
Les nouveaux totalitarismes s’opposent en réalité aux anciens dans leur structure et leur visibilité.
Les anciens( fascismes, nazisme, communisme) étaient incarnés par une figure humaine, une tête, visible et identifiable, des habits, des costumes et des coutumes, des mimiques, tandis que les nouveaux (Islam politique, UE, Mondialisme) sont invisibles (ou peu visibles, confus, opaques), sans tête unique, multiformes, réticulaires, ce qui explique pourquoi il est si difficile de les reconnaître et de les identifier.
L’erreur est de penser le totalitarisme contemporain à l’aune de l’histoire révolue du 20ième siècle. La fabrique du consentement autour d’un ennemi faussement désigné comme fasciste (le “populisme” souverainiste par exemple) relève d’une imposture historique dont les nouveaux totalitarismes se nourrissent afin d’avancer masqués sous les traits d’un “globalitarisme” comme le nomme si bien le philosophe Philippe Forget. Le masque est multiforme et aujourd’hui il se présente sous sa forme sanitaire.

La manoeuvre est perverse, ce qui signe la structure des nouveaux totalitarismes de type psychopathique, sociopathique (rapport pervers à la loi et très faible degré d’empathie, déni de la réalité, cécité volontaire) à l’inverse des anciens qui avaient une structure de type plutôt psychotique (paranoïaque).
Quant aux masses, elles sont tellement zombifiées et anesthésiées, décervelées et tétanisées qu’elles ne peuvent pour l’instant réagir, et surtout lorsque l’on agite la peur et l’angoisse de la maladie et de la mort 24h/24 par une propagande biopolitique thanatophobe anxiogène.

Les conditions de possibilité d’une véritable  révolution copernicienne sont entre autres corrélées en fonction du degré de doute collectif. Plus le doute collectif augmente, plus les conditions de possibilité d’une révolution mentale augmente. Le doute collectif ayant été réduit à sa plus simple expression, les conditions de possibilité d’une révolution politique sont aujourd’hui insignifiantes et le pouvoir en place a le champ libre pour avancer masqué à coups de directives et d’arrêtés dont le caractère légal et constitutionnel est loin d’être acquis..
Par conséquent, ce n’est que par un événement intérieur ou extérieur imprévu et inattendu d’une ampleur extrême que peut survenir et croître rapidement un doute collectif significatif capable de déclencher un renversement radical.

La survenue du Coronavirus aurait pu constituer cet événement extérieur, il en avait les caractéristiques pour remplir la fonction et jouer ce rôle, il aurait pu être un cygne noir déclencheur et catalyseur, mais il n’en a rien été.

Le monde d’après est encore pire que le monde d’avant, c’est une victoire totale pour le progressisme mondialisée écologiste à présent hygiéniste, sanitaire masqué, antiraciste et racialiste visant l’utopie du risque zéro au nom de la bonne santé décrétée et paramétrée par des scientifiques et des politiques aux abois qui profitent de cette opportunité en fonction de leurs agendas respectifs. Rien ne justifie cette mesure qui ne relève que de la politique et non de la science.
L’extension inexorable du masque obligatoire à l’extérieur est une mesure totalement illégale et anticonstitutionnelle et non validée par les scientifiques les plus sérieux et les plus honnêtes. Et une grave atteinte à la liberté de disposer de son corps et de sa santé.
Orwell et Huxley l’avaient prophétisé, Staline, Hitler et Mao l’avaient rêvé, l’URSS le souhaitait, la globalisation et ses filiales multinationales dont l’UE l’ont réalisé grâce au Covid-19.
© Michel Rosenzweig

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1 Comment

  1. Les caractéristiques du psychopathe sont l’absence d’empathie et le don de la manipulation : pour lui (ou pour elle) le mépris de la vérité va de pair avec un mépris de la vie et des sentiments d’autrui. Il faut donc admettre que le monde politique au sens large du terme (partis politiques médias mainstream, associations et groupuscules, artistes engagés etc) est en grande partie composé de psychopathes. Mitterrand et Macron en sont de parfaits exemples, mais ils se situent ni plus ni moins dans la norme du monde politique. En prendre conscience c’est cesser d’être leur dupe. Lire à ce propos le Discours de la servitude volontaire de La Boétie.

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