Alexandre Del Valle. Entrisme Frères musulman et Expansionnisme néo-ottoman d’Erdogan : les deux menaces pour l’Europe


Comme il l’explique dans son ouvrage, Le Projet, co-écrit avec Emmanuel Razavi, A. Del Valle décrypte l’entrisme des Frères musulmans, décidés à conquérir « pacifiquement l’Europe » par la subversion, le communautarisme séparatiste et l’infiltration, puis il décrypte l’expansionnisme de plus en plus agressif, irrédentiste et panislamiste de la Turquie d’Erdogan, héros des Frères musulmans, qui menace Chypre, la Grèce, la Syrie, l’Irak, la Libye, l’Egypte, non seulement pour défendre les « descendants de Turcs » et les islamistes Frères musulmans soi-disant « persécutés », ce qui lui permet de se poser en nouveau Sultan/Calife, y compris dans les Balkans et en Bulgarie/Roumanie, mais il compte bien étendre son espace territorial et maritime pour s’accaparer des réserves de gaz offshore au détriment de ses voisins…

Le Projet, d’Emmanuel Razavi et Alexandre Del Valle

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3 Comments

  1. Alexandre del Valle, né Marc d’Anna en 1968 à Marseille, est de mère espagnole pied-noire et d’un père italien originaire de Tunisie.
    Est-ce pour ça qu’il exprime, indirectement mais constamment, l’amertume de ces européens de la méditerranée, jadis maîtres du Maghreb, qui ont des comptes personnels à régler avec l’arabo-islamité, assimilée désormais, c’est commode, à la Turquie d’Erdogan ?

    Quitte à se focaliser dessus et omettre le reste. Comme par exemple ne jamais parler de la France.

    Car, certes, la Turquie, ancien empire, loin d’appartenir au tiers-monde et bien supérieure à la France en surface et démographie, exerce le pouvoir qu’elle peut dans sa sphère d’influence ; plus récemment, sur fond d’exploitation gazière en méditerranée orientale.
    C’est ainsi qu’elle noue les alliances qu’elle peut.
    Et, grâce à la faute colossale commise par la France en Lybie en 2011, elle a pu se lier avec le régime actuel de Tripoli, jetant l’ancre sur la rive opposée de la méditerranée histoire de s’en rendre incontournable, au besoin, dans l’est.

    Comparé à quoi ? A la présence, sollicitée par personne qui vaille, d’une force expéditionnaire coloniale de milliers de soldats français au Sahel, ensablés sine die, saignés périodiquement et condamnés à terme, au mieux, au retrait sans gloire ?

    On abrègera. On ne parlera donc pas de l’OTAN, ce machin. Ni du Vietnam. Ni de la CIA en 1979 en Afghanistan. Ni de Bush (père et fils) en Irak.
    Ni du reste qui indiffère Alexandre del Valle puisque ça ne permet pas d’accuser l’Islam de tous les maux.

    • Pardon mais la France est intervenue au Mali à la demande expresse des Maliens. Et la Turquie qui pratique un double négationnisme d’État et persécute ses opposants est coupable de crimes de guerre contre la population kurde, ce à quoi il faut ajouter sa complicité avec Daesch. Les kurdes, les opposants et les femmes turques victimes du régime d’Erdogan ne sont-ils pas musulmans, au fait ?

      • Mais non, Sylvain. Soyez réaliste et connaisseur.
        La France n’a pas pu intervenir sur la demande des maliens car ça n’existe pas.
        Il s’agit d’un pays artificiel (comme d’autres) aux frontières dessinées à Paris, tirées au cordeau (voyez la carte) à travers le désert, séparant des ethnies en plein milieu et regroupant des ethnies rivales dans la même zone, le tout sur des considérations coloniales dont le « diviser pour régner » était omniprésent.

        Le Mali est par conséquent en proie à des désordres de type tribal : chez nous, on dirait une guerre civile. Renseignez-vous : ça se massacre entre éleveurs et paysans tous les jours.

        Le « gouvernement » à Bamako est fantoche, établi par la France et depuis toujours assis sur des baïonnettes françaises ; s’il en appelle à la France d’intervenir, c’est téléguidé à partir de Paris.

        Avant d’avoir perdu la tête et attaqué Kadhafi, la France pouvait compter sur ce dernier pour maintenir, certes par ses méthodes, l’ordre au Sahel.
        Désormais elle est un empire stupide, obligé d’envoyer ses légions faute de pouvoir compter sur un satrape local pour faire le sale boulot.

        Pour le reste, on peut adopter une (im)posture morale pour « juger » la Turquie. A condition d’avoir d’abord balayé devant sa propre porte.
        J’abrège.

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