L’argument principal qui sous-tend l’obligation du port du masque aujourd’hui alors que les indicateurs de santé sont tous au vert, c’est la protection des autres.
L’idée est simple, tout comme l’était celle du « Je reste chez moi Je sauve des vies« . Soit, admettons. Donc je porte le masque je pense aux autres je suis altruiste et je sauve des vies, et si je suis un récalcitrant, je suis un égoïste et je mets la vie des autres en danger. Soit.
Mais alors? Si « on » voulait vraiment sauver des vies, « on » devrait immédiatement autoriser le protocole du Pr. Raoult et en faire la promotion à titre préventif et curatif au tout début de la maladie. De même, si « on » avait pratiqué et appliqué ce protocole à grande échelle dès le mois d’avril, « on » aurait même peut-être pu sauver des milliers de personnes, le Pr Perronne parle même de 25.000 vies.
Le masque comme instrument prophylactique a certainement son utilité en milieu confiné en période de pic épidémique, et encore, combien de soignants portant le masque n’ont-ils pas succombé à la trop forte concentration virale?
Sauver des vies, qui ne le souhaite pas, hormis les socio-psychopathes? Reste à savoir par quels moyens.
Toute politique sanitaire de réduction des risques s’appuie sur trois axes: détection, prévention et traitements. Faire croire que le port obligatoire du masque en fin d’épidémie sauve des vies est un stupide mensonge et une insulte à l’intelligence.
En revanche, autoriser un traitement qui s’est avéré efficace à Marseille et ailleurs (d’ailleurs) est une démarche prophylactique qui peut sauver des vies. Dépister intelligemment aussi. Le masque devient du coup aussi au passage un outil utile inespéré de la décroissance, Aurélien Barrau vient d’ailleurs d’en faire l’apologie ici sur FB dans un argumentaire en 13 points. Amusant de voir l’idéologue fougueux anticapitaliste antisystème se ranger tout d’un coup du côté du pouvoir, normal, ça arrange sa cause. Soit. Qu’en pense le pouvoir? Mystère.
Quoiqu’il en soit, les personnes qui se rebiffent contre ces mesures moyenâgeuses obligatoires ne sont pas nécessairement des égoïstes inconscients, mais plutôt des personnes qui pensent, réfléchissent, utilisent leur raison, s’interrogent au lieu de s’abreuver à la parole des oracles médicaux, dont il faut bien se rappeler que la plupart d’entre eux affirmaient il n’y a pas plus que deux mois, en plein pic épidémique, que le masque était inutile. Comment un médecin, un scientifique, un épidémiologiste peut-il à ce point se tromper et changer d’avis à 180 degrés en si peu de temps? Comment accorder encore une quelconque crédibilité à ces sachants?
La vérité, c’est qu’aucun diplôme, si prestigieux soit-il, ne protège contre le virus de la corruption et du conflit d’intérêt, ni contre celui de la connerie et de l’irresponsabilité, ni contre celui du mensonge. Et ce sont les mêmes aujourd’hui qui pérorent sur les mêmes plateaux de télévision pour justifier l’obligation du port du masque tandis que plus de 85% de la population approuvent, guidés et gouvernés par la peur et l’angoisse de la mort qui rode partout.
Or, l’angoisse de la mort peut se traiter autrement qu’avec un masque. Elle se surmonte par le déploiement des ressources vitales à travers les relations sociales, affectives, sentimentales, érotiques et sexuelles qui toutes sont gravement hypothéquées et altérées par ces mesures éroticides et liberticides.
Ce n’est pas l’utilité du masque en tant que tel qui est une mesure condamnable, mais l’extension de son utilité par obligation à l’ensemble de l’espace public, social, commercial et même privé au moment où justement la vie peut reprendre. (fêtes, rassemblements, mariages etc..).
A vouloir le bien d’autrui par tous les moyens et surtout par la force et la contrainte, « on » finit par faire le mal et « on » obtient exactement le contraire de ce que l' »on » vise.
« Nous » le savons si bien « nous » les psychothérapeutes de toute obédience. Et il ne faut aucun diplôme particulier pour en être conscient.
©Michel Rosenzweig
Le port du masque relève aujourd’hui d’un processus exclusivement politique. La peur est entretenue volontairement… Cherchez pourquoi !
Ben voyons c’est sûr !
N’importe quoi !
Effectivement ce que dit cette Fabre Francoise est n’importe quoi.
MAIS ça correspond à l’esprit de l’article de Rosenzweig.
C’est donc l’article qui est n’importe quoi… Effectivement.