Jean-Pierre Lledo a lu pour vous: « Israël sur sa terre… Ce qu’en disent les Palestiniens » de Jacquot Grunewald



 » Les formules à la Loti, les crachats de Drumont ou de Céline provoqueraient aujourd’hui un certain tollé. Mais leur détestation des Juifs n’auraient jamais conduit ces auteurs à mettre en doute  que les Juifs étaient chez eux en Palestine. ».
Ainsi commence le chapitre 5 intitulé  »Le narratif  palestinien en ses cabrioles » qui aurait pu aussi être le début du livre.
Car la grande  »révolution épistémologique », comme on aimait le dire en 68 pour parler de la théorie de la connaissance, qu’ont produit les Palestiniens (que personnellement je préfère nommer  »Falestiniens »), grâce aux  »conseils » éclairés du grand frère soviétique, c’est précisément celle qui a consisté à remplacer le discours plutôt discourtois de leur premier chef Amin el Husseini  »Tuons les ! Ce sont nos chiens ! Jetons les à la mer !  », comme en 1929 à Hébron (cf  »Le Juif errant » d’Albert Londres), par celui de leur deuxième grand chef, petit neveu du premier, Arafat himself, justement à partir de 68, concocté par les bons soins du KGB…

Désormais ceux qui se disaient Arabes, Musulmans, Syriens, se nommeront  »Palestiniens ». Ceux qui se comportaient comme des assassins deviendront des  »victimes ». Ceux qui voulaient bouter le malingre  »étranger juif  » deviendront eux-mêmes de pauvres étrangers en leur propre pays accaparé par l’hydre sioniste dont il fallait se libérer par tous les moyens…Après avoir tenté tous les moyens violents, mais sans jamais les abandonner totalement, afin de ne pas se faire oublier (rien de mieux qu’assassiner des sportifs aux Jeux Olympiques de Munich, par exemple, pour se faire remettre à la Une), l’OLP brandit, hormis des feuilles d’olivier, un nouveau… NARRATIF.

Un narratif reposant sur une centralité et des développements périphériques, la nouvelle centralité falestinienne consista à ravir aux Juifs leur légitimité à se réclamer de cet endroit, à revenir dans leur maison. Le symbole de ce nouveau narratif fut la CLE. En alternance avec les rameaux d’olivier, on la brandissait aussi souvent que possible. (Chassés de terre en terre depuis 3500 ans, les Juifs qui auraient pu brandir un trousseau complet de clés de toutes formes, ne le firent jamais).
Le KGB ne s’était pas trompé, le nouveau narratif fonctionna à merveille.
L’OLP devint un mouvement de libération autochtone face à la colonisation des Juifs. Les prétentions juives étaient fondées sur une légende, la Bible. Seuls les  »Palestiniens » étaient des autochtones, n’étaient-ils pas des Cananéens, et Jésus lui-même un  »Palestinien » ?
Et Israël c’était quoi alors ?
Eh bien, Israël continuait à faire ce que les Juifs savaient faire le mieux depuis toujours et partout : usurper, voler, thésauriser, dominer le monde comme le prouvent les Protocoles des Sages de Sion (Best seller dans le monde arabe conçu par les ancêtres du KGB, la police secrète du Tsar !)… Ah oui et j’oubliais, pour se détendre un peu, tuer des enfants, pour leur pomper le sang, et donner un peu de goût à leurs si fades galettes de Paque…

Le nouveau narratif mis sur orbite, les Falestiniens n’avaient presque plus rien à faire. Le narratif parlait pour eux. A l’ONU, à la CPI, à l’UNESCO, et dans tous les lieux de parole du monde : médias, universités,  »conférences internationales », etc…Israël avait beau rappeler les grands faits de son histoire trimillénaire, montrer ses innombrables Musées incapables d’exposer toutes les preuves que leur ramènent quotidiennement des milliers archéologues, ressortir les textes fondant le droit international, Chartes de la SDN puis de l’ONU… Oui, Israel avait beau faire,  »la communauté internationale » appuyée sur la canne du narratif falestinien, inventa un  »nouveau droit international », une nouvelle histoire du Moyen Orient, attribuant aux Falestiniens ce qu’elle refusait aux Juifs : leur autochtonie et leurs liens historiques avec cette terre du  »Moyen Orient » comme on ne disait pas il y a 3000 ans.

J
acquot Grunevald, tel un preux chevalier, se lance à l’assaut de ce Narratif.
Je vous laisse découvrir ses jouteset le résultat du combat.
Je précise tout de même que sa lance n’est qu’érudition, humour (certes bien aiguisé) et fraternité pour un futur ami, Ibrahim…


Il faut lire « ISRAËL SUR SA TERRE » de Jacquot Grunewald


Ce livre de 225 pages paraît sur Amazon com. ou Amazon fr. en version papier ou numérique.
Vous pourrez y lire gratuitement les premières pages.
ISRAEL SUR SA TERRE: Ce qu’en disent les Palestiniens (French Edition)ISRAEL SUR SA TERRE: Ce qu’en disent les Palestiniens (French Edition)

Jean-Pierre Lledo, cinéaste, contributeur à Causeur, a réalisé Israël, le Voyage interdit, Film conçu en 4 parties, Kippour, Hanouka, Pourim, et Pessah, et produit par Nour Films. Sortie Mercredi 7 octobre.




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