Le Premier ministre britannique a fait mercredi une déclaration particulièrement hostile dans une interview accordée au quotidien Yediot Aharonot, exhortant le gouvernement à renoncer à la loi de souveraineté et promettant de ne reconnaître aucun territoire de Judée-Samarie sur lequel Israël aurait étendu la loi israélienne.
Cette prise de position tranchée d’un dirigeant qui par ailleurs se dit « grand ami d’Israël » a une origine précise. En mars 2017, lors de sa visite officielle en Israël, il s’était rendu sur la zone E1, qui sépare Jérusalem et Maale Adoumim, accompagné par des « guides » de Shalom Akhshav.
Dans le site de cette organisation pro-palestinienne il est stipulé : « Face à la loi de régularisation et des initiatives d’annexion par le gouvernement de droite, il est important de montrer à nos amis de l’étranger qu’il existe un autre Israël, démocratique (sic), recherchant la paix et opposé aux implantations ». Une petite idée sur le travail de sape que font les ONG israéliennes de gauche auprès des dirigeants étrangers.
Lors de ce même voyage, le Premier ministre britannique avait par contre refusé de rencontrer des représentants du conseil des localités juives de Judée-Samarie qui souhaitaient lui présenter leur vision des choses! A l’époque, ces représentants avaient dénoncé cette façon de faire de n’écouter qu’une seule partie, « attitude qui n’est pas intelligente, qui est injuste et entraînera des malentendus ». Le résultat s’est vu cette semaine.
Dans l’interview qu’il a accordée, le Premier ministre britannique, comme d’autres avant lui, s’est prévalu d’être « un grand défenseur de l’Etat d’Israël pour justement lui dire qu’il s’oppose à l’annexion », rajoutant bien-entendu l’expression paternaliste « dans votre intérêt ». Boris Johnson souligne que son pays à souvent pris la défense de l’Etat d’Israël face aux critiques infondées ou exagérées, mais que « l’annexion ferait le jeu de ceux qui veulent s’en prendre à lui ».
Après les propos émis par Johnson, Shalom Akhsav a exprimé sa satisfaction et a appelé Benny Gantz et Gaby Ashkenazy à s’opposer à Binyamin Netanyahou pour son plan de souveraineté.
Source : lphinfo
Boris Johnson a toujours défendu la souveraineté Israëlienne et l’amitié entre les deux pays, particulièrement quand ceux-ci ont souffert de la volonté de l’Union européenne de limiter la souveraineté du Royaume Uni et d’Israël.
Cette volonté de chercher partout des ennemis dont l’hostilité est prouvée par des « rencontres » avec des individus peu recommandables devient dangereuse.
L’amitié et le respect pour Israël n’exigent pas une obéissance absolue aux aventures politiciennes locales et au désastre que ces politiciens veulent imposer à leur pays.
Quand le 24 avril 1950 la Jordanie a annexé la Cisjordanie (ex-judee-samarie) et que l’Egypte a annexé Gaza, où étaient les « palestiniens « ? Pourquoi n’ont-ils pas créer leur État ?
Pas de condamnation internationale !?
Pas de mesure de rétorsion envers la Turquie qui occupe et colonise le nord de Chypre au contraire une soumission lâche de tous ceux qui font la morale à Israël. Ce qui constitue un désastre à mes yeux c’est que nous ayons déraciné les juifs qui vivaient à Gaza, pour avoir un État terroriste génocidaire a la place et plus de 20000 roquettes tirées sur les civils israéliens et le soutien à peine dissimulé au Hamas quand Israel se défend!! Le monde entier était satisfait et nous soutenait pourtant quand on a quitté Gaza ….Triste monde