Donald Trump veut réduire le coût énorme des effectifs militaires américains stationnés en Allemagne.
Ils sont environ 35.000 en permanence.
C’est trop et c’est très cher!
Contrairement à JFK, Donald Trump ne dira pas « Je suis un berlinois«
Il ne terminera pas sa tournée d’adieu à Berlin, comme Obama.
Et en privé, il qualifie les allemands de « Boches«
Il faut dire que son grand-père est d’origine Bavaroise.
C’est tout simplement Freudien!
Le Président des Etats-Unis déteste l’Allemagne depuis longtemps.
Il y a 40 ans déjà, il s’indignait qu’un allié si riche eût abusé de la protection que lui offre l’OTAN.
3 ans qu’il occupe le Bureau ovale.
3 ans que le Dossier est sur sa table de travail.
Il s’étonne que l’Allemagne verse des milliards à la Russie pour construire un gazoduc, alors que l’Amérique dépense des fortunes pour la protéger de la Russie.
Mardi, il attaquait Berlin qui doit des milliards à l’OTAN.
Il n’accorde plus aucun crédit à Angela Merkel et la réciproque est flagrante.
Il y a un mois, la chancelière a torpillé le G7 que Trump voulait réunir a Camp David. Elle ignore sans doute qu’avec un tel homme, tout se paye.
Conséquences pour l’Europe
A terme, le parapluie américain va se replier.
Ça prendra du temps.
Mais la guerre froide est loin derrière, heureusement!
La vraie question serait:
Est-ce que les européens sont prêts à augmenter leurs dépenses militaires pour assurer eux-mêmes leur défense?
Dans l’attente, l’aide américaine reste vitale.
Pour exemple, au Sahel, sans les antennes du Pentagone, les parachutistes français n’auraient pas éliminé l’Emir d’Al Kaida, voilà 2 semaines.
Critiquer Trump, ça rapporte
Vous vous souvenez deJohn Bolton? Ancien conseiller à la sécurité nationale. Il sort un livre-brûlot, et touche 2 millions de $.
C’est le montant de l’à-valoir versé par l’éditeur.
La Maison Blanche a saisi la justice pour en retarder la publication: Publicité supplémentaire.
Dans les journaux progressistes, parler du livre est un bonus.
Les politiciens de droite aiment être applaudis par les intellectuels de gauche.
Il avait une revanche à prendre!
John Bolton réussit une vengeance.
Quoi qu’il raconte, il n’est pas le premier.
Tout ce livre pour apprendre que TRUMP pense à sa réélection?
N’est-ce pas le cas de tous ceux qui ont goûté au pouvoir?
A quoi pense Macron?
A quoi pensent Hollande et peut-être Sarkozy?
A quoi a pensé VGE depuis 1981?
Alors quoi de plus normal?
Il aurait incité la Chine à importer du blé, du soja et du lait.
N’est-ce pas le rôle d’un Président?
On y apprend qu’il a envisagé de se retirer de l’OTAN.
Qu’il a offert un disque dédicacé d’ Elton John au cinglé de la Corée du Nord.
Va-t-on lui reprocher de pratiquer la diplomatie?
Certes, Bolton déteste le coréen, le traite de « déchet humain«
Les progressistes qui applaudissent sa prose, tout comme lui-même, ont la mémoire courte.
Ils oublient que:
-John Bolton a conseillé Donald Trump, pendant 1 an et demi.
-C’est lui qui est à l’origine du retrait américain sur le nucléaire iranien.
-C’est lui qui a conseillé à TRUMP de bombarder l’Iran pour l’empêcher d’avoir la bombe.
Le livre ne signifie en rien que le parti républicain lâche Donald Trump.
Seulement qu’il a déçu les violents et les guerriers, les assoiffés de sang,
parce qu’il est le contraire d’un va-t-en guerre.
Ceux qui le prenaient pour un Docteur Folamour se rendront compte, tôt ou tard, de leurs erreurs.
« …pourraient-ils s’en passer? » (les Américains de Trump, s’entend).
La réponse est évidemment OUI.
S’il perd les élections en novembre (et ça semble probable) il serait oublié en février.