La plate-forme prévoit de remettre le film en ligne, ( quelle chance ) mais avec une contextualisation pour resituer l’œuvre dans son époque.
Voilà Gone with the wind, le film de Victor Fleming que nous avons tous vu et revu, désormais qualifié de révisionniste par des … par des historiens.
Au vu du contexte que l’on sait, la plate-forme de streaming HBO Max s’est empressée de le retirer du catalogue, le temps de le … contextualiser. ( sic )
Le long-métrage fleuve (3 h 58) inspiré du livre de Margaret Mitchell Autant en emporte le vent, le film aux 10 Oscars, le célèbre Taratata, est considéré, à en croire l’AFP, comme l’instrument le plus ambitieux et efficace du révisionnisme sudiste: et nous qui le regardions béatement et même le faisions voir et revoir à nos enfants.
La plate-forme de streaming HBO Max explique que “maintenir ce film dans son catalogue sans explication et dénonciation de cette représentation aurait été irresponsable “: Ne présente-t-il pas, outre une version romantique de Tara et du Sud, une vision très édulcorée de l’esclavage, avec notamment une Mamma qui semble véritablement attachée à Scarlett et un Big Sam qui sauvera sa maîtresse de la mort.
Vous aviez adoré et peut-être pleuré? Eh bien tout ça, c’est fini: « Autant en emporte le vent est le produit de son époque et dépeint des préjugés racistes qui étaient communs dans la société américaine », a conclu hier un porte-parole de HBO Max pour expliquer le retrait du film.
Nul ne saura nier la période sombre de l’histoire américaine et pouvait cependant revoir Gone with the wind en toute connaissance de cause.
A charge à la plate-forme, isolée, qui a décidé – heureusement – de présenter le film dans son intégralité, de crainte de faire comme si ces préjugés n’avaient jamais existé, de trouver comment le … recontextualiser. Nous, heureusement, si quelque envie nous prenait de le revoir, pourrions le trouver partout ailleurs. Il aura juste perdu de son sel, salauds de racistes que nous étions sans même nous en douter.
Tout est à l’envers désormais. Censure pour Eschyle, pour Gone with the wind, et glorification d’un abruti violent me disait à propos mon amie D. en me contant les propos du Sieur Booba à l’encontre du polémiste que vous savez.
Tout cela me fait penser à 1984 D’Orwell ou un service se charge tout les jours de réviser l’histoire pour servir la Vulgate voulue par la dictature effaçant celle de la veille . Si on se met à cette détestable lecture idéologique de l’art nous sommes perdus ! on nous considère comme des enfants incapable de nous faire notre opinion , et on nous explique ce que nous devons penser, et dans 100 ans on nous expliquera autre chose et on nous dictera ce que nous devons penser BEURK !
Bravo! aux “Élites” décisionnaires! encore une génuflexion de plus! Iront-il jusqu’à se mettre à plat ventre ???