Statue de Victor Schoelcher détruite à Fort-de-France
En ce jour de commémoration de l’abolition de l’esclavage, le 22 mai 1848 en Martinique, deux statues de Victor Schoelcher ont été détruites. L’une à Fort-de-France et l’autre sur la commune de Schoelcher.
À Fort-de-France
Celle de Fort-de-france se situe sur le parvis de l’ancien palais de justice, place Légitime Défense. La statue commémorative de Victor Schœlcher est érigée, avec un enfant sur le chemin de l’éducation. La statue porte l’inscription « Nulle terre Française ne peut plus porter d’esclave Statue détruite à Fort-de-France, le 22 mai 2020
À Schoelcher
L’autre statue est érigée à l’entrée du bourg de la commune de Schoelcher. Elle a été également détruite ce vendredi 22 mai 2020 Statue détruite à Schoelcher le 22 mai 2020
Les gendarmes ont établi un périmètre de sécurité. Une enquête est en cours.
Deuxième acte de vandalisme à Schoelcher
Un acte de vandalisme avait déjà été perpétré en septembre 2013. Le conseil municipal de la Schoelcher avait porté plainte pour dégradation devant les tribunaux en déclarant « Il s’agit d’un acte absurde commis contre un symbole de la mémoire martiniquaise dans lequel des générations de martiniquais se sont identifiées dès l’année 1848, sans hésitation. Cet acte de vandalisme déshonore ceux qui l’ont perpétré et que, loin de représenter un progrès, il est une régression vers l’anti-schoelchérisme des esclavagistes. Nous considérons que Victor Schœlcher est une des grandes figures emblématiques du mouvement abolitionniste au 19ème siècle comme l’écrivait Aimé Césaire «la clairvoyance de Schœlcher avait donné le branle de la liberté, l’impétuosité nègre fit le reste..
Le 22 mai1848, Victor Schœlcher a permis que soit signé le décret abolissant l’esclavage et la traite négrière dans les colonies. Cette fête célèbre plutôt l’application effective du décret.
Toujours en Martinique…
Covid-19 et distanciation sociale: Le Préfet de Martinique retire une illustration jugée raciste.
L’image montre deux personnages distants d’un mètre, cette distance recommandée par les autoritaires sanitaires pour lutter contre le Covid-19 étant également symbolisée par cinq ananas.
Le préfet de Martinique a présenté ses excuses et a retiré ce samedi une illustration publiée la veille sur les réseaux sociaux pour illustrer la distanciation physique, dans le cadre de l’épidémie de coronavirus.
Face à un début de polémique, les services du nouveau préfet Stanislas Cazelles, ex-conseiller à l’Elysée pour l’Outre-mer nommé en février, ont retiré l’illustration: « Nous présentons nos excuses si elle a pu heurter certains d’entre vous. L’unique objectif était de montrer l’importance de la distanciation face à l’épidémie« , a écrit le service communication du préfet sur son compte Twitter.
« Message honteux du préfet de la Martinique. En 2020, encore des images insultantes et racistes! », a aussi critiqué sur Twitter l’eurodéputée écologiste Karima Delli, tandis que le député LFI Eric Coquerel fustigeait « racisme et colonialisme ».
Pour info, début mai, le ministère du tourisme de Polynésie avait lancé une campagne locale de communication pour sensibiliser aux consignes de distanciation, en préconisant un espace de « six cocos » entre deux personnes, tandis que le Conseil économique de Polynésie recommandait une distance de « douze tupa » (crabes, en tahitien).
En Martinique il y a en effet beaucoup de racisme…contre les békés. Je n’ai rien compris à cette histoire d’ananas ???
Jeu de mots putride de Dieudonné qui pour parler En dérision de la Shoah dit Chaud ananas ! Il pensait éviter une condamnation !
Actes perpétrés par des ignorants. Plus facile de casser des statues que d’étudier. Pareil pour les ananas… Un analphabète qui croit que les autres sont analphabètes. Pitié. Des ignorants qui se croient supérieurs c’est ça la malédiction