Triste record du monde pour la Belgique aujourd’hui avec la première place au classement mondial des pays comptant le plus grand taux de mortalité par million d’habitants.
Nombre de décès rapportés au cours des dernières 24 heures : 417 (127 en hôpital et 289 en maison de repos, EPHAD)
Total des décès rapportés depuis le début de la crise : 4857/11689623 = 419/million devant l’Espagne 397 et l’Italie 358, chiffres repris par l’IHU de Marseille.
Un gouvernement qui persiste à minimiser l’ampleur de la crise
Sinistre et minable bataille de comptabilité statistique entre ceux qui ne veulent pas en parler et les autres, témoignant ainsi du clivage politique entre la ligne officielle du gouvernement qui persiste à minimiser l’ampleur de la crise et ceux qui persistent à montrer ce qu’il convient de cacher.
Et que cache t-on? La mort des vieux évidemment, comme en France. En Belgique, le bilan quotidien regroupe les décès en milieu hospitalier et ceux survenus en maison de repos (terme belge politiquement correct pour les EPHAD en France). Or, certains épidémiologistes refusent de prendre en compte les décès en MRS (maison de repos et de soins), prétextant comme ailleurs que la cause de leur décès n’est pas nécessairement due au Covid et que tôt ou tard ils allaient mourir…
Un mensonge déguisé en opération arithmétique
Une personne qui se réfugie dans l’anonymat m’a d’ailleurs remonté gentiment les bretelles à la suite de mon article dans Tribune Juive en me rappelant que le taux de mortalité par million d’habitants étaient inférieur à celui de la France, omettant bien entendu le chiffre des morts en MRS, réalisant ainsi une soustraction de propagande efficace idéologiquement et politiquement, mais éthiquement condamnable puis qu’il s’agit tout simplement d’un mensonge déguisé en opération arithmétique.
Il n’empêche que tous les observatoires internationaux de renommée mondiale travaillent de la même manière en calculant ce taux: en divisant le nombre total de décès officiellement déclarés par le nombre total d’habitants. On peut débattre à l’infini sur les paramètres, personnes contaminées, déclarées, asymptomatiques, pas déclarées, cela ne changera jamais la réalité des faits: seul le nombre de morts compte comme indicateur principal de l’ampleur de l’épidémie.
Et même si il est exact que cette épidémie n’est pas remarquable en terme statistique comme le rappellent très justement certains spécialistes, dont le Pr. Raoult, il n’en reste pas moins que cette crise sanitaire révèle toute une série de choses que certains refusent encore de voir et de reconnaître.
Une épidémie remarquable non par sa létalité, mais surtout au regard de la contagiosité du virus
Il est exact d’affirmer par exemple que la létalité de ce virus n’est pas celle de la peste ou d’Ebola et qu’elle avoisine probablement au total 1 ou 2% de la population réellement contaminée. Cette épidémie est remarquable surtout au regard de la contagiosité du virus et non par sa létalité. C’est à cause du facteur contagieux que les courbes s’affolent dans un espace temporel très court, frappant les personnes les plus fragiles et c’est cette ampleur et sa contraction dans le temps qui est très visible sur le terrain et dans le réseau sanitaire. Mais au total, le Covid sera bien moins tueur que le virus de la grippe espagnole.
Un angle mort où s’engouffrent fantasmes, contorsions sémantiques et autres conflits idéologiques, politiques ou d’intérêts
Toutefois , entre la réalité statistique et la réalité visible du terrain que vivent les malades et les soignants, se trouve un angle mort et c’est dans cet dernier que s’engouffrent tous les fantasmes et les contorsions sémantiques, les conflits idéologiques et politiques et surtout les conflits d’intérêts entre scientifiques ainsi que les batailles d’Ego.
Cependant, le réel et la réalité insistent et persistent malgré tout et les morts s’accumulent en Belgique comme ailleurs en Europe à raison de plusieurs centaines par jour. Et aucun déni de la réalité ni aucune falsification des données n’y changeront quoi que ce soit.
Une réalité qu’il va falloir regarder en face
Il n’est bien entendu jamais agréable ni facile pour un état et un gouvernement de reconnaître que nous sommes les « champions » du monde de la mortalité par tranche de million d’habitants. Mais c’est la réalité et il va falloir la regarder en face. Et cette réalité de terrain que le personnel soignant vit quotidiennement est lamentable et sordide : en Belgique comme en France les gouvernements ont délibérément laissé des milliers de personnes âgées mourir du Covid-19 tout simplement parce que les équipements et le matériel manquaient.
Connaissant personnellement une personne qui travaille dans ce secteur, je suis convaincu que tôt ou tard, cette vérité éclatera. En Belgique comme en France, après six semaines nous manquons de tout, masques, gants, charlottes, tests et nous avons laissé les personnes âgées être contaminées et mourir seules en les privant de leurs proches.
Une politique qui s’apparente à une euthanasie passive
Les épidémiologistes, les journalistes et les politiques qui mentent par omission sur cette réalité du terrain se font complices d’une politique qui s’apparente à une euthanasie passive qui ne dit pas son nom, un eugénisme feutré qui arrangent beaucoup de monde.
Michel Rosenzweig, philosophe de formation (histoire de la philosophie, ULB) et psychanalyste, s’intéresse à la géopolitique, et notamment aux enjeux relatifs à la montée de la nouvelle judéophobie inscrite dans l’idéologie de l’islam politique radical et conquérant. Il a, par ailleurs, travaillé dans le domaine de la recherche sur les psychotropes (drogues légales et illégales, médicaments) pendant de nombreuses années, en se spécialisant dans la gestion des consommations, des comportements à risques, des dépendances et des addictions, et a publié à ce sujet: Notamment Drogues et civilisations, une alliance ancestrale, préfacé par le Prof. Bernard Roques de l’Académie des Sciences de Paris, De Boeck Université, Paris Bruxelles, 2008.
Rosenzweig écrit pour Metula News Agency, Guysen news international et Causeur.
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