Il y a 3 semaines, le gouvernement français annonçait un plan d’urgence de 45 milliards d’euros, pour lutter contre la crise.
On en est, aujourd’hui à 100 Milliards, (source Les Échos.)
C’est historique.
Le déficit public atteindra 7à 8%
On est loin des 3% que la France promettait d’épurer.
La dette grimpera à 112% de la richesse nationale.
Quant à la croissance économique, elle va plonger de 6%.
Tous ces chiffres sont basés sur l’hypothèse que le confinement ne dépasse pas 6 semaines.
Évidemment, si c’est plus long, ces chiffres seront revus à la hausse.
L’état ne pourra pas supporter indéfiniment l’économie.
Il est prévu 20 milliards pour nationaliser les entreprises fragilisées.
Bruno Le Maire s’inquiétait ce matin sur Europe 1, que cette crise fasse disparaître à jamais des pans entiers du tissu économique de la France.
D’où, ces aides massives.
Or, à un moment, il faudra faire un choix.
Et le commun des mortels jugera.
Faudra-t-il :
Maintenir un confinement très strict, au nom de la protection de la santé publique, au risque de tuer l’économie?
OU
Relâcher le confinement afin d’éviter la faillite générale?
L’instant de ce choix approche.
C’est assurément, la décision la plus difficile qu’aura à prendre le Président de la République.
Alors que lui sont reprochées tant de choses, une telle décision n’arrangera pas ses affaires.
Effectivement les décisions présidentielles à prendre ces temps-ci sont historiques, lourdes de conséquences comme jamais auparavant.
S’agissant de problèmes inédits par leurs nature, ampleur et gravité ; AUCUN président français (surtout en temps de paix) n’a eu à faire des arbitrages de cette importance ; alors que l’erreur est humaine et les conseillers « spécialistes » sont divisés.
Bref, il faut lui souhaiter de REUSSIR. Son succès serait le nôtre, son échec aussi.