Ce matin conversation avec mon ami Didier . Moi , un peu optimiste , voulant parler du retour de la vie « d’avant » et des vacances d’été quand tout sera rentré dans l’ordre . Lui , très sûr de lui , me refroidit instantanément : » Il n’y aura pas d’avions où on entasse 300 personnes et pas de pays pour accepter d’être infectés par des touristes soupçonnables. »
» Ni les restos , ni les cinémas ni les théâtres ne pourront rouvrir avant qu’on soit certain d’être à l’abri de la pandémie . Ce retour à la vie normale ne sera possible que lorsqu’un vaccin sera trouvé et qu’il aura fait ses preuves et que tous auront été vaccinés !«
Ce soir sur TF1 , le Pr Timsit de l’ Hôpital Bichat ( Porte de Saint Ouen) dit toute sa fierté d’avoir une admirable équipe de soignants dévoués et il dit que pour la première fois , il a encore de la place pour accueillir quelques malades . Mais il ajoute qu’il s’attend à passer de mauvais moments CET ÉTÉ : Je ne veux doucher l’optimisme de personne . Il faut que les choses soient dites . Je n’ai pas de compétence sur le sujet mais c’est bien une guerre mondiale , la troisième et il va falloir la gagner en trouvant le vaccin .
Didier a hélas raison. Le Pr Timsit aussi.
Tant qu’un remède et un vaccin FIABLES au Covid19 ne sont pas trouvés et mondialement appliqués avec succès :
• Tout relâchement du confinement sera sanctionné par une résurgence de l’épidémie et, in fine, l’effondrement de la santé publique.
• La promiscuité inhérente aux transports publics (avions, trains, métro et bus) sera interdite ; donc ces transports rendus impossibles ou presque pour la quasi-totalité de la population.
• L’arrivée en provenance de l’étranger partout dans le monde fera l’objet (au moins) d’une quatorzaine en isolement.
Or, le remède et le vaccin FIABLES ne seront pas là avant 18 mois d’ici ; donc fin 2021 AU PLUS TOT.
D’ici là, il ne restera plus rien de beaucoup de choses ; dont du tourisme international ; services de transports et d’hébergements ne seront plus qu’un souvenir.
ATTENTION : tout ça dans l’hypothèse très optimiste que le virus ne mute pas et qu’il ne soit pas remplacé par un cousin inconnu auquel nous n’avons ni remède ni vaccin.
Ceux qui ont (en étant optimistes) 70 ans et davantage peuvent donc dire adieu au monde tel qu’ils l’ont connu et (par Skype…) à leurs chéris qui vivent à l’étranger. On ne se reverra plus.
SAUF SI. Horreur, mais.
Si le principe préconisé au départ (et ensuite abandonné) par la Grande-Bretagne, à savoir l’immunité naturelle collective, est adopté.
Ce qui signifie qu’on laisse le virus agir et on laisse mourir les plus faibles (=vieux….) par millions jusqu’à l’immunité des survivants.
Franchement ? Quoi que l’on fasse, on y va. Mais pour l’instant sans le regarder en face. A reculons.
Par un processus de sélection naturelle de type darwinien mère nature nous réduira à ce qu’elle acceptera comme tolérable en nombre et en promiscuité.
Jusqu’à ce qu’on se tienne loin des Pangolins et des autres bestioles qui nous fourguent leurs virus contre lesquels ils sont vaccinés, mais pas nous ; en contrepartie de leur habitat naturel que nous confisquons par la force.
Elle a les moyens de nous faire payer l’addition ; le confinement la fait doucement rigoler.