De nombreux médecins exerçant en Italie du nord ou dans l’est de la France ont témoigné de la nécessité de «trier» les patients afin de choisir ceux qui seraient éligibles à ces soins.
LA QUESTION. Même si de nombreuses zones d’ombre persistent autour de la maladie Covid-19, les médecins savent désormais qu’environ 5% des personnes infectées développeront une insuffisance respiratoire aiguë nécessitant une hospitalisation en réanimation. Faute de traitement efficace, les lits de réanimations, équipés de machines d’assistance respiratoire, représentent en effet la seule chance pour ces patients de passer le cap de la maladie.
Mais ces dernières semaines, de nombreux médecins exerçant en Italie du nord ou dans l’est de la France ont témoigné de la nécessité de «trier» les patients afin de choisir ceux qui seraient éligibles à ces soins. L’âge est un critère important, mais les plus de 75 ans sont-ils réellement exclus d’office comme cela est parfois sous-entendu ?
Le choix de ne pas entreprendre des soins est désigné sous le terme de limitation thérapeutique. Cette pratique est encadrée par la loi Claeys-Leonetti du 2 février 2016, qui donne le droit à chaque personne d’avoir une fin de vie digne et apaisée.
Et cela pour une raison : la réanimation, qui consiste à remédier temporairement à la défaillance d’un ou plusieurs organes, est loin d’être un acte médical anodin. Dans le cas du Covid-19, ce sont principalement les poumons qui défaillent, même si d’autres organes comme les reins peuvent aussi être touchés. Une fois endommagés par le virus, les poumons ne parviennent plus à oxygéner le sang, ce qui plonge le malade dans une détresse respiratoire aiguë. « Les ventilateurs sont les seules machines qui permettent d’envoyer dans les poumons un gaz plus riche en oxygène que l’air (jusqu’à 100% d’oxygène contre 21%, ndlr), avec une pression positive pour forcer les échanges gazeux », explique le Pr Jean-Michel Constantin, anesthésiste-réanimateur à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris.
«Au début, c’est la machine qui fait tout, puis de moins en moins jusqu’à ce que le patient récupère ses capacités respiratoires (le sevrage, ndlr)», poursuit le médecin. Par ailleurs, la réanimation permet aussi de pallier une insuffisance rénale car ces services sont équipés de machines de dialyse. Tout au long de son séjour en réanimation – ou presque –, le patient est sédaté et donc inconscient.
Tout cela a un coût pour l’organisme. « Les gens ne se rendent pas compte à quel point c’est agressif », souligne le Pr Constantin. « Les patients âgés de plus de 75 ans, qui ont déjà plusieurs comorbidités comme un diabète et une hypertension n’ont pas les capacités physiologiques d’encaisser ce choc ». Chez les cas sévères de Covid-19, le séjour en réanimation dure deux voire trois semaines. Fonte musculaire, troubles moteurs, neurocognitifs… Les séquelles sont nombreuses. « Les patients subissent des modifications métaboliques qui vont engendrer une importante perte musculaire ».
Mais ce n’est pas tant la réanimation et ses traitements qui sont sources de séquelles, mais la maladie qui y conduit. «Plus l’état antérieur du patient est altéré, plus le pronostic d’un syndrome de détresse respiratoire aiguë sera péjoratif et le risque de séquelles fonctionnelles, y compris cognitives, important», résume le Pr Jean Reignier, chef de service médecine intensive réanimation au CHU de Nantes. Un séjour en réanimation peut en effet entraîner des troubles de la mémoire et des pertes de certaines fonctions cognitives. «On peut récupérer mais c’est très long, cela se compte en mois voire en années pour certains», souligne le Pr Reignier. Les patients n’en ressortent pas non plus indemnes psychologiquement.
Les patients écartés de la réanimation ne sont évidemment pas laissés pour compte. «Ils vont en service de médecine où ils reçoivent une oxygénothérapie nasale haut débit et les médicaments dont ils ont besoin. On ne les laisse pas tomber», insiste le médecin. Si l’un de ces patients bascule en détresse respiratoire et qu’il ne parvient plus à respirer, les médecins décident de mettre en place une sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès, accompagnée d’un puissant antidouleur, la morphine.
Manque de moyens
Désormais, certains services de réanimation français craignent d’être confrontés à des choix cornéliens en raison du manque de moyens humain et matériel. C’est le cas en Italie, où une limite d’âge à 75 ans a été fixée dans certains hôpitaux. «Nos choix n’ont jamais été guidés par l’économie de moyens, mais toujours par l’intérêt des patients», rappelle le Pr Monnet. «Ce qui me terrorise, c’est de devoir prendre la décision de ne pas accepter des patients parce qu’il n’y a pas de place. C’est notre angoisse à tous…. »
Dans l’éventualité où une situation dramatique se présenterait, l’hôpital de Bicêtre a mis en place une cellule éthique, coordonnée par le Pr Xavier Monnet. «Le but est d’abord d’aider les collègues qui n’ont pas l’habitude de prendre des décisions de limitation de traitement, mais aussi de recenser tous les cas de non-admission et leur motif. À l’issue de cette crise, il sera très important de connaître précisément le nombre de patients que nous n’avons pas pu prendre, faute de place.»
Source Le Figaro
C’est froid, mais c’est clair. Jusqu’à l’apparition du coronavirus la limite semblait se situer autour de 90 ans. Même si on ne le disait pas ouvertement, beaucoup le pensaient, et je suis de ceux là pour l’avoir vécu récemment. Aujourd’hui on parle de 75 ans. Demain on affinera peut-être en différenciant les personnes encore « utiles à la société » et les autres. Avant la pandémie la décision était collégiale ; parfois la famille y était associée, soit ouvertement, soit par sondage au cours de rares et brefs dialogues informels avec les soignants. D’autres fois on extrapolait qu’elles avaient donné leur accord, plus ou moins tacite. Demain un seul soignant, même isolé dans un établissement, pourra sceller le sort d’un malade en administrant un traitement plutôt qu’un autre, comme un récent décret pris en catimini le permet. Oui, il y aura bien un avant et un après le coronavirus.
Le Gouvernement français a, dès janvier 2020, choisi l’option du génocide des vieux (et des fragiles tous âges, atteints de co-morbidités) par sa façon de gérer l’épidémie du coronavirus :
-> pas de prévention : laisser le coronavirus contaminer toute la population française (jeunes, vieux), pour une immunisation collective. Le Gouvernement a menti en disant que le coronavirus n’est qu’une grippette (alors que c’est une pneumonie): il a dit qu’elle ne tuerait que les vieux et les très malades (tous âges), comme si c’était pas grave !
Donc, pour le Gouvernement français le coronavirus a été une aubaine, un moyen de se débarrasser des vieux et des très malades en laissant le coronavirus contaminer toute la population sans opposer de barrière = > c’est la raison pour laquelle :
-> il n’y a pas eu de prévention en FRANCE : pas assez de masques de protection pour les soignants, aucun masque pour la population,
-> trop peu de tests de dépistage : réservés aux cas très graves d’insuffisance respiratoire : c’est ainsi que les porteurs sains contagieux, et les personnes ayant de faibles symptômes n’ont pas été testés, ni leur entourage
-> pas de vaccin, pas de médicament contre le coronavirus : et une levée de boucliers par une partie du corps médical contre le Professeur RAOULT qui a osé mettre au point un protocole de médicament pour soigner les malades débutants du coronavirus, ayant peu de symptômes (hydroxychloroquine+ azithromycine antibiotique), qui voulait éviter que les contaminés ne développent une pneumonie grave nécessitant hospitalisation et réanimation
->la FRANCE n’ai pas augmenté ses moyens de guérison : bien qu’ayant peu de lits de réanimation (5000), la FRANCE ne les a pas augmenté, ni commandé des respirateurs, au début de l’épidémie : prétexte pour refuser l’accès à la réanimation à la majeure partie de la population
-> la FRANCE a fait l’erreur de donner le »monopole » du testing et de l’hospitalisation à »l’hôpital public » , laissant délibérément de côté : les hôpitaux privés, les cliniques privées et leurs milliers de lits de soins intensifs et de réanimation libres, et n’a pas donné au début le pouvoir de faire passer des tests de dépistage aux laboratoires d’analyse médicale de ville, aux labo vétérinaires, aux 75 labo publics (4500 salariés)…
-> ô surprise, on découvre que le 28 mars 2020 le Gouvernement MACRON permet aux médecins de ville de tuer les patients avec une injection de RIVOTRIL : les personnes âgées à domicile et en EHPAD, voire des plus jeunes, que les hôpitaux publics ont refusé d’accueillir, alors que ces patients n’ont même pas reçu le moindre traitement pour leur donner une chance de guérison hors hôpital : ni une petite suppplémentation d’oxygène à domicile ou en EHPAD, ni reçu par leur médecin traitant la prescription du protocole du Pr RAOULT (hydroxychloroquine + antibiotique) parce que le Gouvernement l’a interdit, le réservant aux cas graves alors que ce traitement n’a d’utilité que pour les pathologies débutantes !
Le Gouvernement de la FRANCE avec une partie du corps médical, dont Olivier VERAN ministre de la santé, a donc choisi de procéder à un génocide d’une partie de la population, les vieux et les fragiles ayant des co-morbidités.
Comparativement, les Tigres asiatiques (Corée du Sud, Singapour, etc.), l’Allemagne et quelques autres pays, ont choisi de protéger toute leur population (jeunes et vieux) et de soigner toute leur population (jeunes et vieux)