Le centenaire de la Wizo : une réunion avec Elie Chouraqui

Une centaine de femmes dont la diplomate Talya Lador-Fresher, l’ambassadrice d’Israël en France par interim, pour fêter le centenaire de la Wizo et la journée internationale des droits des femmes.

Autour de Diana Paola Levy, la présidente, du grand Rabbin de France Haim Korsia, de Lauriane Boucris vice présidente en charge de la culture et de toutes les wizeenes qui se sont mises en action pour la réussite de cette rencontre.

Après un discours de la présidente Diana-Paola Levy, qui a rappelé que la Wizo, c’est 800 institutions en Israël dont la vocation est de promouvoir le statut de la femme, la détresse familiale, la prise en charge des enfants défavorisés, tout en favorisant l’accès à leur éducation, et à leur bien-être.

Elie Chouraqui, le réalisateur, auteur et journaliste à I24news News, l’invité d’honneur, nous a été présenté par Lauriane Boucris qui a dressé le portrait d’un homme vrai, charismatique, bienveillant et tendre.

Elle nous a parlé de son parcours, de ses expériences professionnelles et de son livre  » le Dictionnaire de ma vie  » paru aux éditions Calmann Levy qui permet de cristalliser les choses et qu’il a dédicacé aux wizeennes.  » Le dictionnaire de ma vie « , un carnet intime ou chaque lettre fait référence à un événement particulier de sa vie, l’attachement à sa famille, l’ancrage à ses enfants et la transmission de ses valeurs et de son identité.

Un livre émouvant sur un grand homme dont les épreuves de la vie l’ont conduit à se dépasser, à réfléchir, et à affronter le monde avec candeur parfois.

Elie Chouraqui a ensuite évoqué au micro d’Arielle Schwab qu’il ne s’était jamais posé la question sur l’égalité hommes/femmes dans le milieu du cinéma.

Très curieusement, c’est quelque chose qui ne m’a jamais préoccupé confie t-il.

La culture Juive est très matriarcale, l’inspiration vient de la mère. J’ai vécu avec mes sœurs, mes tantes et à aucun moment cela n’a posé de problème. La culture égalitaire a été un combat en France, en Israël cela a été une évidence.

En 2013, Elie Chouraqui fait son  » aliyah  » et devient ainsi franco-israélien. Victime d’antisémitisme  » je ne pouvais me battre contre un monstre à abattre, j’ai décidé de partir en Israël, on m’y a poussé, je ne connaissais Israël qu’en touriste, mais c’était une manière d’affirmer aux autres que j’étais juif, je n’ai pas choisi d’être un juif militant, on m’a obligé à le faire « , nous dit il.

Comment vit il son appartenance aux deux pays ? À cette question le réalisateur a répondu qu’il aime autant la France qu’Israël, Il a affirmé que la société française est en grand danger, il n’y a plus de conviction, d’enthousiasme. La France échappe à sa majorité pour devenir extrême. Il faut vraiment un sursaut pour que tout se remette en place.

La force d’Israël c’est la religiosité, sa colonne vertébrale fait sa force.

C’est un pays très fragmenté, en perpétuel mouvement.

J’y ai trouvé la douceur de vivre, chaque journée qui passe est un véritable bonheur.

La rencontre s’est terminée par un délicieux déjeuner suivie d’une pièce montée pour célébrer les 100 ans de la Wizo.

Un vrai moment de plaisir et de convivialité.

Bravo la Wizo !

Les bénéfices de la journée seront reversés à l’abri de Jérusalem pour les femmes victimes de violences conjugales.

Sylvie Bensaid

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

2 Comments

  1. C’est quoi ça : « Talya Lador-Fresher, l’ambassadrice de France par interim » ?
    Elle est l’ambassadrice d’Israël EN France (par interim). Non DE France….
    Un minimum d’attention….

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*