Dans ce climat délétère , coronavirus et antisémitisme ricanant , je ne perds pas de vue ma boule de cristal. Pensez à la » Reichskristalnacht » et le pogrom contre les juifs. C’était dans la nuit du 9 novembre 1938 en Allemagne nazifiée. C’était hier. Et demain?
Un peu de Lumière en ces temps sombres. De l’Art pour Espérer. Lorsque les nouvelles de par le monde se font pesantes. Confiance et Abandon, me dit Richard Kenigsman: Confiance dans mes gestes. Abandon à mes instincts, nous disait Richard Kenigsman en évoquant une prochaine exposition.
Pour rappel, l’artiste vit et travaille à Bruxelles. Internationalement connu pour son engagement dans la communauté juive, Kenigsman, depuis plus de trente-cinq ans, développe sa recherche autour de trois pratiques : la peinture, la sculpture et le dessin, revisitant et détournant avec ironie, autodérision et subversion, d’anciennes photos et publicités, afin de répondre par la peinture à la question de l’identité juive et des traces de mémoire qui s’y rattachent.
» L’homme du Roi » 10 chroniques publiées dans Contact J, Mensuel d’expression Du Judaïsme belge.
Tous ces évènement écœurants qui se manifestent jour après jour, bien sûr ils sont choquant et intolérables…
Mais si l’on réfléchit bien…. Beaucoup d’ignominies qui se sont passées à travers l’Europe et l’Occident, restés dans le silence ou bien oubliés, eh bien maintenant reviennent au grand jour et moi-même qui pensait en savoir pas mal, j’en apprends tous les jours.
Ce qui ne sert ni ne glorifie, non seulement les organisateurs de ces rassemblements abjects, mais aussi leur pays, et même l’ensemble de l’occident.
En faisant cela, ils produisent l’inverse du négationnisme. Au contraire, ils confirment et mettent en lumière leur grand déshonneur.
Vive l’autodérision.
A bas les carnavals antisémites.
Est-ce qu’on parlera encore de « fou », de « désaxé » dans ce cas-ci?