Céline Pina. Mila, menacée de mort, mais « on » glose sur les élèves musulmans « potentiellement traumatisés »

A vomir : Mila est menacée de mort et dans ce reportage ( RMC-BFMTV.com du 24 janvier ) on voit surtout des personnes geindre sur le sort des élèves musulmans potentiellement traumatisés ou être choquées, non par ce qui arrive à Mila, mais parce que les paroles de l’adolescente ont pu déranger des musulmans ou des militants islamistes.

Faut pas toucher à l’islam


Le problème c’est que si la même Mila s’en était prise à une autre religion que l’islam, elle dormirait tranquille : sur notre sol, les autres religions ne tuent pas quand leurs croyants se sentent contrariés. Mais cela ne se dit pas. Ce qui ne se dit pas non plus, c’est comment la moindre agression ou le moindre harcèlement commis au nom de l’islam se transforme en procès pour ceux qui sont agressés et en plaidoyer pro-musulman, présentés comme victimes. Or une telle dérive est dangereuse car elle fait monter le rejet de tous les pratiquants de l’islam quand bien même tous ne cautionnent pas cette violence.

Mila, jugée, au lieu que d’être aidée


Pire même, le responsable de l’association censé soutenir Mila la condamne à mots feutrés. Il faudrait vraiment que ce lycée soit repris en main et que l’on ne confie pas Mila à une association qui la juge et qui ne connait rien à nos lois.
Donc pour être clair : Mila a raison. Elle n’est pas raciste et tout le monde a le droit de critiquer voire d’insulter une religion et de dire qu’il met des doigts dans les fesses d’Allah, Jehovah, Bouddha et tout le Gotha céleste si cela l’amuse. Ce n’est peut-être pas de bon goût, mais c’est cela la liberté d’expression: c’est supporter des discours avec lesquels on est en opposition et se confronter à ce qui nous heurte et nous dérange. 

Tout un lycée crache sur la liberté d’expression: où est Jean-Michel Blanquer?


Là c’est tout un lycée, des élèves à l’administration en passant par l’association d’aide à l’enfance qui défendent la notion de blasphème et crachent sur la liberté d’expression.
Une seule solution à cette situation : que l’Etat prenne ses responsabilités et que de vrais professionnels viennent remettre les pendules à l’heure. 
Jean-Michel Blanquer se veut un bon ministre de l’éducation ? Qu’il le prouve : Il gagnerait à venir dans ce lycée avec un avocat comme Richard Malka, par exemple ou une icône de la laïcité comme Zineb El Rhazoui pour expliquer autant aux gamins qu’aux adultes ce que sont les libertés publiques et pourquoi chez nous la religion est soumise à la loi des hommes. Il est plus que temps d’arrêter de tergiverser.

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