A TJ, point de censure. Tous les sujets sont abordés, et nous nous faisons un honneur de publier, sur des sujets polémiques, des points de vue opposés.
Lorsqu’un papier traite d’un sujet qui heurte un peu la ligne éditoriale du journal, et que nous voulons néanmoins le publier parce que nous lui reconnaissons un intérêt certain, nous le faisons précéder de la mention : Le Point de vue de …
Hier, nous avons publié le papier d’un de nos contributeurs, Charles Meyer, traitant des mésaventures du Président alors qu’il était au Théâtre et qu’il dut … en être exfiltré.
C’est dur pour le Président, me dit mon boss à propos de ce papier.
Certes, ça l’était.
Le souci est que ne vint de nulle part, ce jour-là et les suivants, un papier défendant … le Président.
Qu’il soit rappelé ici clairement qu’en aucune façon TJ ne se félicitera de violences quelles qu’elles soient et ne relayera par exemple, comme un fait de peu d’importance, l’incendie qui suivit, celui de La Rotonde, lieu chargé pour le Président.
La détestation d’un homme qui fut adulé
Mais tout de même. Comment ne pas la regarder, ébaubis, et comment la taire, cette détestation d’un homme que le peuple porta à la plus haute fonction et voue aujourd’hui à l’encontre de celui en qui une partie de ce peuple mit tout son espoir, alors que l’autre, respectueuse de la légitimité de la chose, plaça en lui … ses attentes : Il était jeune, entendait-on de toutes parts. Donnons-lui sa chance.
Nous ne ferons pas ici le bilan de son action politique : les faits parlent pour lui. L’état de la France, déchirée comme jamais, ferait chialer l’esprit le plus caustique et le moins patriotique.
Le respect de La Fonction
Nous prétendons juste revenir sur les raisons qui peut-être firent de Lui un personnage aussi peu respecté, alors même qu’Il venait après un Sarkozy et un Hollande et qu’IL nous promit tant, concernant justement … le respect de la fonction.
Cet homme à la pensée trop complexe et donc pas adaptée à l’interview ne tint pas cette promesse, fût-ce juste celle-là : endosser l’Habit présidentiel.
A des photos plus que discutables s’ajoutèrent des choix carrément problématiques lorsqu’il dut s’entourer et choisit pour ce faire des Benalla et autres Belattar.
Mais que n’ajouta-t-il pas encore comme saillies verbales dépassant de loin ses prédécesseurs, lesquels s’étaient pourtant illustrés à coups de Carlita et autres Leonarda.
Lui, il nous aura laissé en héritage des propos suintant le mépris, là où d’autres aimeraient ne voir que maladresses. Des Gaulois réfractaires au changement au Pays qui n’est pas réformable en passant par les Illettrées et autres fainéants , le peuple gardera aussi en mémoire les gens qui ne sont rien , en opposition avec Ceux qui réussissent, et les chômeurs entendent encore la boulette conseillant de traverser la rue pour trouver du boulot et se payer un chouette costard.
Simone Veil : Je ne donne pas de leçons. Je montre l’exemple
Celui qui, à raison, admonesta cet ado qui osa l’appeler par son prénom, outre qu’il insista bien lourdement sur la chose, eût dû adopter ces mots d’une Simone Veil : Je ne donne pas de leçons. Je montre l’exemple.
L’impossible grand écart de ce « En même temps »
Enfin, comment ne pas penser à son fameux En même temps, qui restera aussi sa marque ?
En même temps il nous arracha des larmes lors de la dernière commémoration au Vel d’Hiv lorsqu’il se mêla de parler de Sarah Halimi.
En même temps, il ne se priva pas de se joindre aux mille critiques et résolutions contre l’Etat hébreu.
Mais en même temps, par une gymnastique grotesque et dont il nous fait les complices, il sera en Israël le 23 janvier pour célébrer, à l’invitation du Président Rivlin, le 70ème anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz.
Alors, enfin atterri sur la terre d’Israël, en même temps, on nous promet qu’il ira se recueillir sur la tombe d’Ilan Halimi et puis en même temps sur celle de Sarah Halimi, et on nous dit, de source sûre, qu’en même temps il irait rencontrer le Président de l’illégitime « Autorité Palestinienne », Mahmoud Abbas. Vous noterez mon emploi du conditionnel, tant la chose me paraît énorme.
En même temps. Comme fit Latifa Ibn Ziaten, emmenant se recueillir les collégiens français sur la tombe d’Isaac Rabin puis sur celle … d’Arafat.
Sauf que Lui est notre Président. Et que je gage qu’il osera se fendre à nouveau d’un discours lyrique sur l’antisémitisme, taisant lâchement que l’assassin de Sarah Halimi est, à ce jour, exempté de procès pour … abolition de son discernement au moment de la commission des faits. Et je doute aussi que, là bas, Il s’enhardît à reparler, en même temps, … d’Hydre islamiste.
Lorsqu’il parlera, le visage de Sarah Halimi effacera la vérité de ses propos, quel que fût le talent de l’orateur et son goût pour les commémorations.
Les Français doivent le supporter puisqu’ils ont voté pour lui et en même temps ils aimeraient voir sa tête au bout d’une pique…
Pourquoi cette haine à peine dissimulée fabriquée à partir de quelques détails largement relayés par nos chers médias. Parce qu’il n’est pas complaisant avec vos combats?, parce qu’il rencontre vos ennemis ? Parce qu’il n’est pas de votre camp? Qu’a-t-il fait de moins que ses prédécesseurs ? Quel est son mensonge? Qui a-t-il trompé? Une seule question me préoccupe : ai-je tords au point que vous ayez raison ???
Pas de haine mais une immense déception ! On ne va pas commémorer la libération d’ Auschwitz et en même temps serrer la main d’un négationniste ! La France a des intérêts et sa politique arabe les protège. Mais il est indécent d’écouter les noms des enfants juifs gazés et brûlés puis de sourire à celui qui nie leur martyre !
Pas le même jour,
PAS EN MÊME TEMPS !
Pour Pierre-Olivier Monteil dans « Macron par Ricoeur : le politique et le philosophe » il cite Macron en 2017: « C’est Ricoeur qui m’a poussé à faire de la politique, parce que lui-même n’en avait pas fait » expliquait Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle. Élu le 7 mai 2017, le président de la République se réclame de la philosophie de celui dont il fut l’un des proches » (son secrétaire me semble-t-il). Ricoeur aimait à utiliser le « en même temps » dans ses développements d’idées. Il est établi que l’ « On peut légitimement parler d’intimité intellectuelle à propos de la relation qui s’est établie entre eux », nous explique l’auteur. Une chose est sûre : Macron a proprement « métabolisé » la philosophie de Paul Ricoeur… Le lecteur comprendra mieux sa notion de « en même temps » qui a tant intrigué ou fait rire, sa conception de l’exercice du pouvoir ou de la liberté individuelle ».
Ricoeur, ses livres étaient sur ma table de chevet. Quelles déceptions! Je laisse le soin à David Hansel de parler en octobre 2000 au sujet du dernier livre de Paul Ricoeur, La mémoire, l’histoire, l’oubli. « Paul Ricoeur ne s’exprime pas sur son passé et sur certains aspects douteux de son présent. La « mémoire », justement sujet de son ouvrage, lui fait-elle défaut? » se demande-t-il en rappelant que dans les années trente, « Paul Ricoeur a été membre d’un groupe de chrétiens d’extrême gauche, pacifistes et munichois. Les textes qu’il a écrit à cette époque méritent d’être mieux connus. Dans un article paru dans la revue Terre Nouvelle en mars 1939, sous le titre « Ou va la France ? Perte de vitesse » , on peut lire:
« Les démocraties sont des ploutocraties… j’avoue avoir éprouvé une véritable angoisse en lisant le discours de Hitler: non que je croie ses intentions pures, mais dans un langage d’une belle dureté – j’allais dire d’une belle pureté – il rappelle aux démocraties leur hypocrite identification du droit avec le système de leurs intérêts, leur dureté pour l’Allemagne désarmée ».
Et plus loin:
« Cette raison me paraît plus décisive que la précédente en faveur de la politique de conciliation: je crois que les idées allemandes de dynamisme, d’énergie vitale des peuples, ont plus de sens que notre idée vide et hypocrite du droit ».
Paul Ricoeur, fait-il remarquer, a publié cet article en mars 1939 alors que: Dachau avait été ouvert le 22 mars 1933; les lois anti-juives promulguées en avril 1933; les critères définissant le Juif publiés le 14 novembre 1935; la Nuit de Cristal s’était déroulée en novembre 1938 et, le 30 janvier 1939, lors d’un discours au Reichstag, Hitler avait menacé publiquement les Juifs d’une « extermination totale si une guerre mondiale venait à éclater ».
Au lieu de dénoncer clairement leur caractère monstrueux, il (Paul Ricoeur) préfère réécrire l’histoire. On lira pour s’en convaincre une interview de 1995 recueillie par Jean François Duval2. Lorsqu’on lui demande de parler de son passé de pacifiste, Paul Ricoeur explique que c’est au moment de Munich qu’il abandonna cette position. C’était dit-il, grâce à André Philip, socialiste, anti-munichois, qui deviendra plus tard ministre du Général de Gaulle. Comme il est bon d’avoir un « ami gaulliste »! Mais Munich, c’était le 29 septembre 1938, six mois avant l’article de Terre Nouvelle ! Peut-être dira-t-on que Paul Ricoeur n’est pas précis. Les choses allaient vite à ce moment ! Ricoeur n’est pas historien, il est seulement un philosophe qui écrit sur l’histoire, la mémoire, l’oubli. Alors « philosophiquement » ce serait après la trahison de Munich qu’il aurait « basculé ». A ceci près que Ricoeur, prisonnier de guerre des Allemands, était membre des cercles pétainistes du camp, partisan actif de la Révolution Nationale sous l’égide du Maréchal3″.
« En même temps », pour engendrer des phrases creuses au sujet de la distinction entre réfugiés et migrants économiques. Le refus de se laisser entraîner à choisir un camp entre l’Arabie saoudite et l’Iran. Freddy Eytan écrit4: « Macron ne veut pas jouer l’intermédiaire mais condamne les Etats-Unis. Certes, on peut être en désaccord sur une politique adoptée, s’abstenir lors d’un vote, mais pas condamner un allié fidèle et incontournable pour satisfaire les Palestiniens, les Turcs et les Iraniens, ou une population musulmane locale. »
Quoi? Oui, pacifiste à la manière de Paul Ricoeur, pas de remous, espérons le meilleur des Etats despotiques terroristes « En même temps », on ne se mouille pas, il y a une présence qui n’existe plus qu’idéologiquement et qui ne trompe plus personne, il y a le commerce, notamment celle des armes quand même!… même à mentir, oublier, quand le moment sera venu en déclarant: « en même temps ». Que restera-t-il après tous les doubles jeux de Macron et leurs discrédits?
Macron a l intelligence de l imposture
Sous couvert de réformes annoncées il trahit les français la France ,l éthique et la justice
Il aura fait autant de mal et d absurdités qu Obama dans son pays et dans le monde
Mais les Français sont responsables,ils ont voté pour lui alors il,faut leur souhaiter plus de discernement et de bon sens pour les futures élections sinon il faudra proposer une double présidence a Trump tant décriés ici par les bobos hypocrites et la bas par des des démocrates fachos et corrompus
Toutes vos considérations sont justes, honorables voire brillantes. Une seule chose vous échappe: c’est que la société du tout virtuel, de l’imagerie médicale aux petits bonshommes qu’on tue dans un jeu vidéo, de l’achat par internet à la disparition du service bancaire, de l’effacement des cours d’histoire à la fabrique de cancres analphabètes, la société libérale a rendu le citoyen anonyme et la parole politique : un contenant vide de contenu, pour des citoyens consommateurs anonymes et muets. Tout cela a engendré la mort du politique, soit un ethos social fondé sur un échange de paroles. Tous nos politiciens ont une parole unidirectionnelle car l’interlocuteur n’existe pas. N’existe plus en leur esprit. C’est le propre de la pensée libérale d’être organisatrice d’ordonnances sans consultations, c’est ce qu’on appelle la technocratie qui, subrepticement et dans le silence total de nos écrans, à effacé le concept de démocratie.
Le citoyen devient une nuisance dès lors qu’il sort de sa fonction de consommateur. Nous sommes tous devenus désormais des Don Quichotte inutiles écoutant des moulins à paroles. Cette parole fait simulacre du politique, elle est strictement conceptuelle et vide, usant de périphrases « morales » dépourvues de réalité, c’est à dire de responsabilité devant les êtres.
Donc elle peut discourir de tout puisqu’elle est réthorique de rien, donc creuse, même et surtout inspirée par Paul Ricœur. Nous sommes au bout de la chaîne de l’aliénation puisque la parole politique ne renvoie plus à des responsabilités citoyennes mais à de seules ordonnances de consommation ou de profit.
Dans une société d’objets, la parole n’a plus de sujets. Voilà pourquoi nos six derniers présidents parlent fort bien mais ne disent rien qui les rendrait responsables de ce qu’ils nomment. Notre présent président poursuivra sa carrière comme chef d’entreprise, ou gestionnaire d’une ONG internationale à fonds perdus Il n’aura donc pas compris qu’un État ne peut pas se gérer comme une société anonyme au capital anonyme. Ce que vous avez appelé judicieusement appelé le « en même temps » est le propre de la vacuité de la parole.
Le politique assume le paraître des choses mais pas l’être existentiel qu’il entend « gérer »: un objet passif dépourvu de pouvoir sur les événements.
C’est ce que l’écrivain Musil avez fort bien compris dans son ouvrage emblématique «L’homme sans qualité ».
Toutes vos considérations sont justes, honorables voire brillantes. Une seule chose vous échappe: c’est que la société du tout virtuel, de l’imagerie médicale aux petits bonshommes qu’on tue dans un jeu vidéo, de l’achat par internet à la disparition du service bancaire, de l’effacement des cours d’histoire à la fabrique de cancres analphabètes, la société libérale a rendu le citoyen anonyme et la parole politique : un contenant vide de contenu, pour des citoyens consommateurs anonymes et muets. Tout cela a engendré la mort du politique, soit un ethos social fondé sur un échange de paroles. Tous nos politiciens ont une parole unidirectionnelle car l’interlocuteur n’existe pas. N’existe plus en leur esprit. C’est le propre de la pensée libérale d’être organisatrice d’ordonnances sans consultations, c’est ce qu’on appelle la technocratie qui, subrepticement et dans le silence total de nos écrans, à effacé le concept de démocratie.
Le citoyen devient une nuisance dès lors qu’il sort de sa fonction de consommateur. Nous sommes tous devenus désormais des Don Quichotte inutiles écoutant des moulins à paroles. Cette parole fait simulacre du politique, elle est strictement conceptuelle et vide, usant de périphrases « morales » dépourvues de réalité, c’est à dire de responsabilité devant les êtres.
Donc elle peut discourir de tout puisqu’elle est réthorique de rien, donc creuse, même et surtout inspirée par Paul Ricœur. Nous sommes au bout de la chaîne de l’aliénation puisque la parole politique ne renvoie plus à des responsabilités citoyennes mais à de seules ordonnances de consommation ou de profit.
Dans une société d’objets, la parole n’a plus de sujets. Voilà pourquoi nos présidents parlent fort bien mais ne disent rien qui les rendrait responsables de ce qu’ils nomment. Notre présent président est brillant mais n’aura pas compris qu’un État ne peut pas se gérer comme une société d’actionnaires anonymes et muets.
Ce que vous avez appelé judicieusement le « en même temps » est le propre de la vacuité de la parole. Le politique assume le paraître des choses mais pas l’être existentiel qu’il entend « gérer »:soit un objet passif dépourvu de pouvoir sur les événements.
C’est ce que l’écrivain Musil avait fort bien compris dans son ouvrage emblématique «L’homme sans qualité ».
Impeachment , ça existe en France? Un quainquenat, c est quand même long…Les Français ( à part les musulmans de France qui voteront sûrement encore une fois pour lui) devront être encore très patients.
Bonjour du Japon
Ps. Comment peut-on se débarrasser de lui?