Claude Bloch. « L’effet papillon n°5 »: des Confrères psychiatres européens se manifestent. #justicepourSarahHalimi

Claude Bloch, Psychiatre. Psychothérapeute

Comme vous pouvez le lire dans le titre, des Confrères Psychiatres, de France, d’Europe et d’autres pays encore, se scandalisent à leur tour de cet arrêt de la Cour d’Appel, en date du 19 décembre 2019.

Un des aspects particuliers de ce mouvement est que ces confrères psychiatres me contactent spontanément, alors que Daniel S. Cohen et moi-même n’avons pas encore lancé « l’Appel Officiel » que nous comptons mettre en ligne, dans le cadre d’un Groupe privé, ouvert uniquement aux psychiatres, et ceci, en vue du Congrès de l’Association Européenne de Psychiatrie (EPA), qui se tiendra à Madrid, du 28 au 31 mars 2020. 

De son côté, Daniel s’occupe du mémo de présentation de l’Appel, et du miens, je viens de créer le Groupe : « Les psychiatres européens se mobilisent et demandent :  #justicepourSarahHalimi ».

Les choses avancent donc, et même plutôt bien.

Par exemple, c’est ce Confrère psychiatre qui a prévenu tel Chef de service à Saint-Anne, et qui conclut son propos par ces mots: « Cette affaire concerne la France entière et nous, les psychiatres en particulier »

Autre exemple, c’est tel ancien Chef de Service de Psychiatrie d’un hôpital de Bruxelles, reconnu par ses pairs et les Autorités en Belgique comme spécialiste en assuétudes (drogues et alcool ), qui a procédé, avec son équipe à de nombreuses expertises médico-légales, et qui dit, entre autres choses ceci : « La seule solution est d’en débattre et que chacun puisse s’exprimer, argumenter, et poser toute question….donc en Cour d’Assises avec un Jury Populaire ».

Ce confrère belge compte motiver la « Société Royale de Psychiatrie », afin qu’elle prenne position sur ce sujet, en vue du congrès de l’EPA à Madrid, dont j’ai parlé plus haut.

Par ailleurs, d’autres soutiens, en dehors de notre spécialité, se présentent chaque jour, eux aussi spontanément, en arrivant, par exemple, en Message Privé sur Messenger.

Comme, par exemple celui de cette avocate à la Cour d’Appel de Paris, qui se reconnaîtra, et qui commence son message par « Je voudrais aider, dans le cadre de votre action »…et qui, à ma question « de quelle façon aimeriez-vous m’aider ou nous aider ? », répond par ces mots: « de toutes les façons que vous pourriez souhaiter ».

Qui peut rêver plus belle réponse que celle-ci, dites-moi.

La Justice, ce n’est pas uniquement se conformer au Droit

On a voulu se débarrasser de l’Affaire Sarah Halimi en la faisant sortir par une porte dérobée du Palais, quelle erreur ! Elle va revenir sur scène d’ici peu, en pleine lumière et avec éclat .

Pour conclure et afin d’appuyer mon propos, j’appelle à l’aide, et je vous remet en mémoire ce texte, issu de l’Ancien Testament, et dont tout le monde connait, au moins le titre: Le sage jugement de Salomon.     (1 Rois 3.16-28)

                              

Le sage jugement de Salomon

Nicolas Poussin. le jugement de Salomon. Musée du Louvre

16 C’est alors que deux femmes prostituées vinrent chez le roi et se présentèrent devant lui. 17 L’une des femmes dit: «Pardon! Mon seigneur, cette femme et moi, nous habitons dans la même maison et j’ai accouché près d’elle dans la maison. 18 Trois jours après, cette femme a aussi accouché. Nous habitons ensemble, il n’y a aucun étranger avec nous dans la maison, il n’y a que nous deux. 19 Le fils de cette femme est mort pendant la nuit, parce qu’elle s’était couchée sur lui. 20 Elle s’est levée au milieu de la nuit, elle a pris mon fils qui était à côté de moi pendant que moi, ta servante, je dormais et elle l’a couché contre elle. Quant à son fils, qui était mort, elle l’a couché contre moi.

21 Ce matin, je me suis levée pour allaiter mon fils et voici qu’il était mort. Je l’ai regardé attentivement, le matin venu, et ce n’était pas mon fils, celui que j’ai mis au monde.» 22 L’autre femme dit: «C’est faux! C’est mon fils qui est vivant et ton fils qui est mortMais la première répliqua: «Absolument pas! C’est ton fils qui est mort et mon fils qui est vivant.» C’est ainsi qu’elles discutèrent devant le roi. 23 Le roi constata: «L’une dit: ‘C’est mon fils qui est vivant et ton fils qui est mort’, et l’autre dit: ‘Absolument pas! C’est ton fils qui est mort et mon fils qui est vivant.‘» 24 Puis il ordonna: «Apportez-moi une épée.» On apporta une épée devant le roi.

25 Le roi dit alors: «Coupez en deux l’enfant qui est en vie et donnez-en la moitié à chacune.» 26 Alors la femme dont le fils était vivant fut remplie de compassion pour son fils et elle dit au roi: «Ah! Mon seigneur, donnez-lui l’enfant qui est en vie, ne le faites pas mourir.» Mais l’autre répliqua: «Il ne sera ni à moi ni à toi. Coupez-le!»

27 Prenant la parole, le roi dit alors: «Donnez l’enfant qui est en vie à la première femme, ne le faites pas mourir. C’est elle qui est sa mère

28 Tout Israël apprit le jugement que le roi avait prononcé et l’on éprouva de la crainte envers lui. En effet, on avait constaté qu’il bénéficiait de la sagesse de Dieu pour exercer la justice.

                            #justicepourSarahHalimi

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2 Comments

  1. Bonjour. J ferai circuler au sein de mon C H S, votre pétition «  l’appel
    Officiel ». Mon mail est J.drouot@ chs- savoir.fr

    Cordialement

    Dr jeanne Drouot, psychiatre hospitalier

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