On a supprimé l’un des personnages les plus puissants d’Iran et les plus sanguinaires du Proche-Orient. Téhéran crie vengeance et jure de riposter, alors que TRUMP a signé la décision la plus importante et la plus risquée de son mandat.
Il déclarait:
« Nous avons agit pour arrêter une guerre, pas pour en entreprendre une nouvelle. «
Mais la guerre a continué avec aussitôt un nouveau raid américain.
A cette heure, au moins 2 roquettes sont tombées près de l’ambassade américaine à Bagdad.
Et Téhéran dit s’affranchir de toute limite sur le nombre de ses centrifugeuses.
Dissuasion ou début d’escalade?
Après l’annonce de l’attaque américaine, réaction de la France « …l’escalade militaire est toujours dangereuse. »
Quelques heures plus tard, Mike Pompéi répondait: « Les français ont peur! Le monde est beaucoup plus sûr, aujourd’hui. »
Le fait est que Soleimani est l’architecte d’un grand nombre d’attaques contre des militaires, des civils de plusieurs pays, notamment au Moyen-Orient.
Donald Trump l’a présenté comme le terroriste numéro 1 dans le monde.
En reconnaissant son efficacité et son charisme, son élimination rend le monde plus sûr et moins dangereux.
De ce fait, il ne peut pas être remplacé par un autre militaire, en tout cas, pas facilement.
Pour TRUMP et Pompéo, Soleimani préparait des actions d’envergure, menaçant des centaines de civils américains.
Le chef d’état major américain déclarait: « Le risque généré par l’inaction, surpassait celui de l’action. »
En fait, c’est sans doute la question la plus difficile à résoudre pour un dirigeant.
Est-ce qu’en agissant, je prends plus de risques qu’en n’agissant pas?
C’est un dilemme qui se pose à tout dirigeant, qui doit prendre la décision qui implique, potentiellement la vie de personnes.
C’est la raison pour laquelle personne ne peut penser que la décision d’éliminer Soleimani est une décision spontanée de TRUMP.
C’est certainement son accord, mais la décision a été préparée, organisée et soutenue par le Pentagone.
2 des prédécesseurs de TRUMP, Bush et Obama, ont eu la possibilité d’éliminer Soleimani, et tous les deux ont renoncé, de crainte des représailles.
En revanche, nous ne savons pas comment ils auraient réagi, s’ils avaient eu des milices iraniennes pilotées par Soleimani, s’attaquant à l’ambassade des Etats-Unis, à Bagdad ou ailleurs.
N’oublions pas que l’acte fondateur de la révolution iranienne est la prise d’otages de l’ambassade américaine en 1979.
Du point de vue du droit international, cette élimination est LÉGALE!
Parce que c’est un combattant étranger qui s’est attaqué aux soldats américains.
Ce n’est pas un assassinat, comme les médias voudraient nous le faire croire, c’est une action militaire contre un combattant étranger qui s’est attaqué aux biens et aux personnes d’un état souverain.
La seule question qui se pose:
Pourquoi ne l’a-t-on pas supprimé plus tôt?
La réponse est toute prête:
A cause des risques potentiels.
Aussi, à ce stade de l’analyse, sans vouloir spéculer de la réaction iranienne, il faut imaginer qu’ils ne peuvent pas ne pas riposter. Question d’honneur, mais surtout, dissuasion envers l’Amérique.
Il y fort à parier que la riposte sera mesurée, du fait de l’affaiblissement de l’Iran.
Les Mollahs ne prendront pas le risque de la « furie » de TRUMP.
Ce serait une escalade non maîtrisée.
L’escalade?
Pour l’éviter, il y a 2 lignes à ne pas franchir.
La première: que les iraniens ne s’en prennent pas à des civils américains, n’importe où, dans le monde, et qu’il soit prouvé que Téhéran est derrière!
La seconde: si l’Iran active le Hezbollah et fait pleuvoir des centaines de missiles sur Israël.
Cela compliquerait très sérieusement la situation.
A ce jour, Israël s’attend et se prépare à cette grande confrontation.
Quant à TRUMP, il est installé, on ne peut plus confortablement.
Dans quelques mois, sa campagne sera cousue de fil blanc.
Il pourra dire:
-je fais mieux qu’Obama.
-j’ai débarrassé le monde de 2 chefs terroristes actifs.
Alors qu’Obama a eu Ben Laden, qui était caché.
Pourvu qu’il garde cette belle image jusqu’aux prochaines élections.
Et vers la fin de son second mandat il recevra le prix Nobel