«(…) génuflexion devant les ukases arrogants des communautaristes du CRIF…». Corbyn (candidat perdant aux dernières élections britanniques) « a passé son temps à se faire insulter et tirer dans le dos ». « Il a du subir sans secours la grossière accusation d’antisémitisme à travers le grand rabbin d’Angleterre et les divers réseaux d’influence du Likoud ( parti politique israélien )…»
Une nouvelle fois, Mélenchon, député européen La-France-Insoumise s’en est pris, par écrit, aux Juifs en général, et en particulier à Israël, au Conseil-Représentatif-des Institutions juives de France ( CRIF ), au grand Rabbin du Royaume Uni ( RU) .
Les grossièretés antisémites de Mélenchon appellent une indication de forme et de fond.
Sur la forme
Le vocabulaire de Mélenchon appartient au lexique antisémite d’avant-guerre.
1-« genuflexion », « ukases arrogants». Mélenchon présente les Juifs comme ils étaient présentés dans le discours antisémite d’avant guerre. Ils seraient des princes du Mal devant qui il conviendraient de se coucher. Ils administreraient des ukases avec l’arrogance réputée aux Juifs dans le vocabulaire du panel vérifié dans les mondes antisémites nazis, fascistes, des démocraties populaires.
Mélenchon s’octroie un droit à la haine contre les Juifs.
2-L’apposition de termes contemporains suremployés et sans signification précise tels que « communautaristes » est destinée à se protéger par une pseudo temporisation et banalisation en vue d’une éventuelle action judiciaire.
Mélenchon est prudent.
3-On se souvient de la logorrhée antisémite de parlementaires de la IIIeme république recommandant régulièrement de tuer Blum « dans le dos ». Mélenchon utilise cette logorrhée aux fins de prétendus assassinats du candidat Corbyn. On notera la perversité argumentaire de Mélenchon.
Mélenchon est un politique pervers.
4-Contrairement aux prétentions de Mélenchon, les accusations d’antisémitisme portées par le grand Rabin du RU n’avaient rien de grossier. Elles étaient au contraire attestées dans la plus extrême finesse et dans les détails les plus probants.
Mélenchon est un diffamateur.
5-Les accusations portées contre Corbyn l’ont été de front, et personnellement. En aucun cas, Corbyn n’ « a passé son temps à se faire insulter et tirer dans le dos ». Mélenchon ment en travestissant les Juifs comme les fourbes qui n’attaquent jamais de front, selon la légende antisémite.
Mélenchon offense la vérité par des concepts antisémites.
6-Le terme le plus insidieux d’ »influence » n’est pas attribuée aux Juifs comme le font les antisémites mais au Likoud! L’adjonction d’un parti politique israélien dans le débat électoral britannique est aussi absurde que l’évocation du grand Rabbin du RU! Elle est tellement absurde que le lecteur rectifie et établi par un automatisme relié à l’antisémitisme le lien entre « juifs et influence ». La haine de Mélenchon fait penser à l’exposition antisémite produite pendant la collaboration « le Juif et la France ».
Mélenchon utilise les moyens mis à sa disposition pour commettre le délit d’antisémitisme.
Sur le fond
1-La récurrence des attaques de Mélenchon contre les Juifs en France, en Israël et maintenant au RU date des attentats qui ont ensanglanté l’école juive de Toulouse. La liste des ses déjections contre ses concitoyens juifs affiche son obsession et sa haine à l’encontre de ceux de ses semblables qui sont nés juifs!
2-La volonté de flatter l’antisémitisme et la haine d’Israël que nourrit une partie de son électorat et la nécessité d’en augmenter le volume constituent un vecteur d’antisémitisme. La récupération de poncifs antisémites lus et entendus régulièrement constitue une part de la personnalité du député fondée sur la haine.
3-Les attaques contre le CRIF sont devenues une habitude chez Mélenchon. Le niveau de réaction civile et pénale du CRIF à chacune des attaques du député peuvent être considérées par Mélénchon comme une faiblesse à exploiter ou comme un encouragement.
Le CRIF est une organisation de la Résistance, née en 1943, pendant les déportations des Juifs de France occupée. Elle est alors chargée du sauvetage des Juifs de la déportation et de l’extermination. Elle a été consacrée par le comité français de Libération nationale à Alger puis à la Libération par le général De Gaulle, chef de la France libre et son gouvernement provisoire de la république française, le GPRF. S’attaquer au CRIF, c’est s’attaquer à la Résistance juive, nationale et aux Français juifs en général. Les commissions de Mélenchon ressemblent à celle du Front National de Jean Marie Lepen.
4-Comme à chacune de ses atteintes à la dignité des personnes, Mélenchon s’explique et fait justifier par ses séides au moyen de dénégations et des circonlocutions destinées à rendre difficiles toute action judiciaire le concernant.
5-Attribuer la défaite du candidat Corbyn aux Juifs, au CRIF, au grand Rabbin du RU relève de la coagulation antisémite d’éléments sans rapports entre l’effet et la cause d’une part et entre eux d’autre part…sinon que le dénominateur commun est le fait d’être juif. Il s’agit bien d’antisémitisme. Aucun juge en examen du dossier ne pourrait l’ignorer, aucune défense de Mélenchon ne pourrait l’en exonérer, aucun bureau parlementaire ne pourrait l’empêcher. Ce dernier texte est une signature ds plus vulgaires et des plus grossières du député.
6-Les reproches antisémites de Mélenchon sont insoutenables sur le fond et sur la forme. Par une réthorique vérifiée chez les racistes et les antisémites, ils sont applicables, par leurs caractères itératifs, à la nature du caractère de Mélenchon.
7-Les offenses de Mélenchon ne correspondent ni à la réalité des faits entourant la personne de Corbyn, ni à l’éthique inhérente à tout eurodéputé.
Au-delà du caractère ridicule, obsessionnel, mégalomane des nouvelles attaques de Mélenchon contre les personnes physiques et morales au seul motif qu’elles sont juives, il appartient au CRIF, attaqué, d’engager une action judiciaire. Il dispose à cet effet du dictionnaire antisémite employé par le député, ses tergiversations, ses approximations, toutes constituant a minima diffamations, atteintes à la dignité des personnes, aggravées par le caractère antisémite aux termes de la loi de 1972 pénalisant l’antisémitisme.
Nul doute que Mélenchon finira comme ses prédécesseurs.
Pierre Saba
Pierre Saba est juriste.
ce type est un pervers qui vit sur notre dos depuis près de cinquante ans, oublions-le dans les poubelles de l’histoire !
Mélenchon est un cadavre politique qui l’ignore pour l’instant.
La défaite écrasante de Corbyn et du « Labor » britannique l’inquiète et pour cause. Elle présage la sienne le moment venu vu le cousinage idéologique des deux.
MAIS il est incapable d’en tirer une conclusion sauf à vociférer encore et toujours dans le style qui a couté tant au « Labor ». Ses calomnies quasi-antisémites à l’encontre du CRIF sont dignes de l’entourage de Corbyn.
Il perd le nord et ça ne peut pas passer inaperçu chez les siens au parti.
Il aura 71 ans lors de la prochaine élection présidentielle en 2022, mais dans ladite « France Insoumise » il est entouré d’élus quinquas et quadras (Quatennens n’a pas encore 30 ans…) qui comprennent bien, surtout depuis sa « performance » ahurissante lors de la célèbre perquisition et leur défaite humiliante lors des européennes, qu’il pourrait dynamiter leurs chances de réélection.
Ils feront tout pour le dégager avant 2022. S’il s’accroche, les longs couteaux sortiraient au plus tard en 2021.
Il y aura du sport. Bel effondrement en perspective.
Un voyou élu par des racailles!