Sophie Wilmès est la première femme et la première personne juive à devenir Premier ministre de Belgique. Wilmès, mère de quatre enfants, de la région bruxelloise, a remplacé Charles Michel dimanche à la première place. La politique centriste dirigera un gouvernement provisoire lors des négociations en vue de la formation d’une coalition, ce qui, en Belgique, est connu pour durer des mois.
Le cabinet de Michel s’est effondré l’année dernière et Wilmès l’a remplacé lorsqu’il est entré dans l’Union européenne. Les deux sont membres du parti de centre gauche
La mère de Wilmès est une Juive ashkénaze et a perdu plusieurs membres de sa famille dans l’Holocauste, a confirmé lundi à l’agence de presse juive Philippe Markiewicz, président de l’organisation du Consistoire du quartier juif belge.
« Elle a caché son identité juive, bien que cela semble être un détail privé de sa biographie et non un élément lié à un quelconque aspect de l’élaboration des politiques », a-t-il déclaré.
Le père de Wilmès, Philippe, était professeur à l’Université catholique de Louvain et n’est pas juif.
Markiewicz a décrit Wilmès, qui a assisté aux événements de commémoration de l’Holocauste comme « une femme politique travailleuse et engagée. »
Une source de la communauté juive, un membre du parti Wilmés qui s’est entretenu avec JTA sous couvert d’anonymat, a déclaré que le judaïsme était récemment devenu « un facteur plus important qu’auparavant » dans la vie de Wilmés.
Source : infos-israel.news
Le parti de Michel et de Wilmes est, contrairement à ce que vous écrivez, de centre droit et francophone. C’est devenu un tout petit parti sur l’échiquier belge. Le gouvernement est ultra minoritaire depuis bientôt un an et n’est soutenu que par 38 députés sur 150. Il s’occupe des affaires courantes. La Belgique, c’est sans doute un cas unique, peut très bien vivre sans gouvernement dit fédéral.