L’émotion ou le contrôle de l’opinion! Rémi Richelet


J’ai évoqué il y a quelques jours le « casse du siècle ». Le piège tendu par les identitaires musulmans, avec au démarrage un piège tendu par un élu RN.
Une photo de chialerie d’enfant dans les bras éponges d’une femme voilée. Et une interview larmoyante, sur le média du CCIF, avec un scénario hallucinant, avec une façon très idéologique de raconter un pauvre fait divers. Réussir à faire chialer la France entière, avec une affaire aussi insignifiante, ne relève pas du miracle, mais bel et bien d’un exercice idéologique de pure propagande.

La construction de la  »race musulmane ».


Dans une France gavée aux  »anges de la téléréalité », et aux rediffusion de  »Joséphine ange gardien » tout ceci est normal. L’émotion! Voilà le secret. Et dans ce scénario, tout y est. Un voile noir salafiste, signe on ne peut plus clair de l’appartenance idéologique radical à l’islam politique et rigoriste. L’étendard enfin dévoilé de l’action politique publique. Le signal d’une lutte pour les droits civiques à l’américaine, non plus pour une couleur de peau, mais pour une peau de couleur, supplétif de la construction de la  »race musulmane ».
Parce que c’est ce qu’ on nous vend, et c’est ce qu’il va nous falloir combattre. Pour nos amis musulmans déjà, Et en priorité ! Comme un trou noir, le voile avale les identités plurielles qui font la France, pour les recouvrir d’une identité violente et émotionnelle. Violente car cette identité ne se construit pas par quelque chose, mais contre quelque chose. En utilisant l’émotion, les émotions comme moteur. Et c’est un piège qui marche dans une France anesthésiée par les attentats.
D’ailleurs une plainte est déposée pour haine raciale. Oui parce que dans la tête des islamistes, l’islam fait race! Une race multiforme où il suffit de dire que quelqu’un est musulman pour qu’il devienne un élément de cette race, même contre la volonté de musulmans eux même. Un  »aryanisme » idéologique qui tourne autour d’une identité relative qui supplante la nationalité, les appartenances sociales, la famille même.Il n’y a rien de spirituel dans ce principe. C’est une démarche politique, qui vise à associer les musulmans pratiquants ou non, supposés ou non, dans un délire identitaire contre le reste du monde. C’est une démarche violente, privative et sectaire.

Une victime, ça n’est pas ça!


Mais dans une France qui larmoie en voyant un enfant dans les bras de sa mère, une France qui pense qu’une victime a l’aspect d’une femme voilée qui réconforte un enfant, alors le déni s’installe. Une victime ce n’est pas ça ! Une victime ce n’est pas quelqu’un qui assume des positions rigoristes, et qui utilise des larmes d’enfants pour valider l’appartenance à une race. La plainte pour haine raciale valide ce que j’affirme. Le piège pour l’opinion publique est ici, dans sa capacité de résilience face à l’horreur islamiste.
Non! Une victime ce n’est pas ça. Une victime, c’est un flic mort qui laisse 2 orphelins. Mais dont on ne montre pas les enfants pleurer. Une victime, c’est un paraplégique passé sous un camion à Nice, dont on ne montre pas la souffrance. Une victime, c’est un enfant abattu dans une école juive et des parents dont on ne montre pas les pleurs.

Victimes

Une victime, c’est un rescapé d’une salle de rédaction, dont on ne montre le sang dont il a réchappé.

Une victime, c’est un chef d’entreprise dont on ne montre pas la tête tranchée accrochée à un grillage.

Une victime, c’est un rescapé qui souhaite mourir car sa vie est insupportable parce qu’il n’a pas arrêté un camion.

Le prêtre Jacques Hamel

Une victime, c’est un curé égorgé dans une église dont on ne voit pas la scène.

Une victime, c’est une parisienne fauchée par une kalachnikov sur une terrasse dont on cache les chairs déchirées. Une victime, c’est un ado blessé dont la future fiancée est inerte sur le sol du Bataclan dont on ne montre pas la douleur.
Voilà ce qu’est une victime. Victime par delà la race, le genre, avec ou sans voile, avec ou sans enfant, quel qu’en soit le culte, dont on ne montre pas l’image, même pas un dessin en aquarelle. Une victime ne revendique pas de race. Une victime est sans vie, ou en train de pleurer hors caméra, la fin de la vie de quelqu’un ou de quelques un. Une victime c’est quelqu’un qui renonce à sa vie, à la vie de son conjoint, son ami, son enfant. C’est ça une victime!
En France, on ne montre pas les victimes. On appelle ça: dignité. Si on montrait les victimes de l’islamisme, il n’y aurait plus d’islamistes.L’émotion aurait gagné. Peut être même dans le sang et la violence. C’est pour ça qu’on ne montre pas les victimes parce qu’on ne dirige pas un pays avec l’émotion.
Ne nous y trompons pas, la vision victimaire servie par le CCIF ne sert que les intérêts de la  »race musulmane » qu’il nous vend. La plainte pour haine raciale nous le dit. Le dhjiad judiciaire nous le dit. Ce matin un policier musulman, (il l’affirme) explique que le climat a changé dans la police. Un climat de suspicion , qui lui fait dire (sic) :  »…porter un croissant jaune… »

Voilà le but ultime ! Devenir un nouveau juif.

Voilà le but ultime ! Devenir un nouveau juif. Devenir un peuple uni dans une souffrance, sans souffrance, ni morts de masses, ni rafles, ni déportation, ni solution finale. Devenir un peuple victimaire à la hauteur de l’ennemi sémite, pour asseoir une protection de toutes les exactions commises au nom de l’islam en France et dans le monde.
Devenir victime pour valider la victimisation, en emmenant par défaut chacun des musulmans de France et les supposés musulmans. Même ceux qui ne s’associent pas à cette démarche racialiste qui serait de constituer une  »race » à défendre. Ceux là seront tenus, sous peine de traîtrise, à minima de laisser faire, au pire de s’associer à cette démarche idéologique. Pas au nom de la religion, sûrement pas, mais au nom de la race. C’est à ça qu’on reconnaît l’islamisme. A cette démarche politique qui consiste a attirer les musulmans dans le trou noir de la race, par le port du voile ou du qamis. Une appartenance raciale fière qui conduit a des passages à l’acte criminel.Dans la préfecture de police ou en Syrie chez Daesh, c’est une revendication raciale, politique, hégémonique et impérialiste.
La France pleure un enfant qui pleure. Mais elle valide dans l’émotion, le retournement de l’opinion publique. Un retournement mortifère. Tolérer que l’islamisme fabrique un groupe racial, une ZAD idéologique, au nom de l’émotion est une folie. Élevée au rang de race par décision de justice, en l’état du droit national, européen et mondial, signerait le début d’un impérialisme fasciste, politique et totalitaire. Ce n’est pas être victime que de promouvoir ce totalitarisme. 

Une victime, ce n’est pas ça !


Une victime, ce n’est pas ça ! Une victime, ce n’est pas une larme sur une joue d’enfant. Les victimes ne pleurent plus, ou pleurent jusqu’à la fin de leurs jours. Une victime ce n’est pas un voile sur une femme voilée. Une victime s’enroule dans un linceul, avec dignité et respect!

SFR

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4 Comments

  1. Pas faux.

    Un détail d’importance : la femme voilée qui tient un jeune enfant est une image « mariale », christique, catho à souhait.
    On l’a partout dans l’art « sacré », surtout chez les peintres italiens du moyen-âge et de la renaissance.

    Une partie considérable du public français est donc prédisposée de naissance, voyant ça, à l’empathie débordante.

    Oubliant le passé, même le plus récent ; même les morts de la préfecture de Paris, à peine refroidis, sont gommés.
    On dirait que c’est fait pour, la séquence du « voile ».
    Efficace, le racolage lacrymogène.

    Effectivement le « Voilà le but ultime ! Devenir un nouveau juif » n’est pas aberrant.
    La culpabilisation d’autrui, les Musulman ne l’ont pas inventé…

  2. Les journalistes qui participent à la victimisation compassionnelle islamiste sont ils complices ou stupides ? Je dirais bien complices et largement responsables de la situation actuelle !

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