L’an prochain à Jérusalem. René Seror

Il y avait une peinture

Sur le mur du salon

Un vieil homme recourbé

Regardait l’horizon

Il tenait dans ses mains

Fatiguées,  un violon

A ses pieds reposait

Un tout petit mouton.

Moi, je n’ai jamais su

Si c’était un Chagall

Si le petit mouton

C’était l’agneau Pascal

Mais les yeux du vieil homme

Voyaient dans le lointain

Les plaines de Judée

La vallée du Jourdain.

Si un homme plein d’espoir

Recherche son pays,

Répétant chaque jour

Comme une litanie,

L’an prochain, si D veut

Nous changerons de vie

Le miracle attendu,

Si longtemps, se produit.

Dis-moi, S’il te plaît,

Vieil homme, mon ami,

Que vois-tu de tes yeux

Qui transpercent la nuit

Est-ce que le Temple brûle

Est-ce qu’on le reconstruit?

2000 ans, tu sais,

Longue est la prophétie.

Regarde bien, vieil homme,

Car, quand je te rejoindrai

J’espèrerai en somme

De mon vivant, assurer,

À tous ceux que j’aime,

Que mon passage sur la terre

A fixé les  frontières

Et rétabli à jamais JERUSALEM.

Il y a une peinture

Sur le mur du salon

Je la regarde et je me dis,

Comme vous aviez raison,

Vous, nos anciens,

Vous, nos pères,

D’espérer en HACHÉM

Répétant cette prière

L’an prochain à JÉRUSALEM

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