Yad Vashem va accueillir le 5e Forum international sur la Shoah en janvier 2020

LE 5ème FORUM INTERNATIONAL SUR LA SHOAH :

Les dirigeants du monde entier vont se réunir à Jérusalem,                pour commémorer le 75e anniversaire de la libération d’Auschwitz     et la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de la Shoah

Selon le docteur Moshé Kantor,
président de la Fondation pour le Forum international sur la Shoah :
“Cet événement va donner aux dirigeants du monde entier une opportunité unique de s’opposer et de dire « stop » à l’antisémitisme.”

 (Mardi 13 août 2019, Jérusalem) – Des chefs d’Etat d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Australie ont été invités à participer au 5e forum international sur la Shoah, qui se tiendra le 23 janvier 2020 à Yad Vashem, à Jérusalem.

Cet événement, intitulé « Se souvenir de la Shoah, lutter contre l’antisémitisme », est organisé par la Fondation pour le Forum international sur la Shoah dirigée par Moshé Kantor, en coopération avec Yad Vashem, sous les auspices du président de l’Etat d’Israël, Reuven « Rubi » Rivlin.

Alors que le monde se prépare à célébrer le 75e anniversaire de la libération d’Auschwitz, le message qui sera délivré se veut clair : l’antisémitisme n’a pas sa place dans notre société mondiale.

Parmi les chefs d’Etat qui ont confirmé leur présence à ce rendez-vous historique, on peut noter les présidents français Emmanuel Macron, allemand Frank-Walter Steinmeier, italien Sergio Mattarella et autrichien Alexander Van der Bellen.

Fondée en 2005 par le président du Congrès juif européen, Moshé Kantor, la Fondation pour le Forum international de la Shoah est une organisation internationale qui se consacre à perpétuer la mémoire de la Shoah et ses leçons primordiales pour l’ensemble de l’humanité, dont la lutte contre l’antisémitisme. Les précédentes rencontres avaient eu lieu à Auschwitz, Babi Yar et Terezin, en coopération avec Yad Vashem, et avec une représentation politique et diplomatique du plus haut niveau.

L’événement se déroulera alors que le monde assiste à une montée d’expressions antisémites toujours plus haineuses et violentes, en particulier en Europe. Face à cette situation alarmante, les efforts entrepris pour sensibiliser le public aux dangers de l’antisémitisme, du racisme et de la xénophobie et à encourager la commémoration et la recherche sur la Shoah, rendent cet événement plus crucial et plus pertinent que jamais.

« Cette conférence se tient à un moment historique clé – 75 ans après la libération d’Auschwitz-Birkenau, et alors que les voix du négationnisme et de l’antisémitisme se manifestent à nouveau », a ainsi déclaré le président israélien, Reuven « Rubi » Rivlin. « Nous ne soutiendrons jamais ceux qui falsifient la vérité ou qui tentent de faire oublier la Shoah. Qu’il s’agisse d’individus ou d’organisations, de dirigeants politiques et de chefs d’Etat. »

« J’ai convié les dirigeants du monde à nous rejoindre en cet important moment de mémoire et d’engagement, et je me réjouis du nombre de réponses positives qui augmente chaque jour. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour faire de cet événement une rencontre pleine de sens, qui symbolisera la lutte contre l’antisémitisme et l’éducation de la prochaine génération. »

Le docteur Moshé Kantor, président de la Fondation pour le Forum international sur la Shoah, a quant à lui mis l’accent sur un rendez-vous crucial, « car à mesure que la Shoah s’éloigne dans le temps, son souvenir et ses leçons s’oublient. ‘Plus jamais‘, n’est pas une simple formule rhétorique, c’est aussi un plan d’action, un appel à protéger l’avenir tout en nous souvenant du passé. »

« Cet événement donnera aux dirigeants du monde entier l’opportunité unique de s’opposer et de dire « stop » à l’antisémitisme, à l’intolérance et au racisme, et de mettre fin à la haine. La Fondation pour le Forum international sur la Shoah est la mieux placée pour permettre à nos leaders de convertir en actes la connaissance et la conscience de la Shoah, dans un effort commun pour éradiquer l’antisémitisme et toute autre forme de haine. »

« La Shoah, qui visait à annihiler tous les Juifs et leur culture de la planète, s’est nourrie d’un antisémitisme extrême », a fait savoir le président de Yad Vashem, Avner Shalev. « Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la communauté internationale a promulgué des décrets universels et mis sur pied des organismes internationaux pour empêcher tout futur crime contre l’humanité. Nous devons donc identifier, analyser et comprendre comment l’antisémitisme a pu persister et proliférer ces dernières années. C’est notre devoir à tous que d’être attentifs aux manifestations actuelles d’antisémitisme et demeurer résolus à les combattre, là où elles se manifestent. Il est de la responsabilité de toute l’humanité, et en particulier des dirigeants qui se réuniront ici, à Yad Vashem, d’œuvrer pour lutter contre l’antisémitisme, le racisme et la xénophobie. »

D’autres informations sur le Forum international sur la Shoah seront disponibles prochainement.

Pour plus de renseignements, veuillez contacter :

Orly Joseph, Porte-parole de la Fondation pour le Forum international sur la Shoah

Tel : +972-(0)2-673-2625 / Portable : +972-(0)54-467-6977 / orly@o-joseph.com

Simmy Allen, Responsable Relations Presse internationale, Division de la communication, Yad Vashem

Tel : +972-(0)2-644-3410/2 / Portable : +972-(0)58-5098109 / simmy.allen@yadvashem.org.il / www.yadvashem.org

A propos de Yad Vashem

Yad Vashem, l’institut international pour la mémoire de la Shoah, a été créé en 1953.

Situé sur le Mont du Souvenir à Jérusalem, il est dédié à la commémoration, la documentation, la recherche et l’éducation de la Shoah. Depuis sa création, Yad Vashem s’est engagé à perpétuer la mémoire des hommes, femmes et enfants juifs assassinés par l’Allemagne nazie et ses collaborateurs, et à transmettre l’héritage des survivants. Ses musées à la pointe de la technologie, ses centres de recherche et d’enseignement de renommée mondiale, et ses vastes archives et bibliothèques en font un lieu sans précédent pour l’apprentissage et la réflexion, toutes générations confondus. Pour preuve : ses ressources en ligne complètes, utilisées par des millions d’internautes à travers le monde. En puisant dans les souvenirs du passé, Yad Vashem s’emploie à transmettre de façon significative l’héritage de la Shoah aux générations futures.

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1 Comment

  1. En lien avec le devoir de mémoire de la Shoah, l’art peut-il être aussi un bon médiateur ?

    Plasticienne engagée, j’ai réalisé une série de photographies brodées intitulée  » Enfant de parents  » sur les camps d’internement en France pendant la seconde guerre mondiale. A découvrir sur : https://1011-art.blogspot.fr/p/enfant-de-parents.html

    Mais aussi une seconde série intitulée « Lettres mortes » sur la rafle du Vel ‘hiv et l’histoire de Marie Jelen, enfant déportée. La série « Lettre morte  » sur : https://1011-art.blogspot.fr/p/lettre.html

    N’oublions pas aussi les camps français premier jalon vers les camps nazis ! C’est un sujet totalement méconnu, voire occulté par les français en général. L’art peut-il donner ou redonner la mémoire ?

    Ces séries furent exposées à trois reprises à Chambéry en Savoie, Villard-Bonnot et à Uriage en Isère pour faire oeuvre de mémoire.
    Le Museum Yad Vashem en Israël a d’ores et déjà déposé un dossier d’artiste à mon nom aux archives internationales de l’art de l’Holocauste, au centre de recherche d’art de l’Holocauste.

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