Le poulpe a 8 cerveaux. Michele Chabelski

Bon
Vendredi

Chabbat
Chabes

Vous savez que je vous annonce d’ordinaire de bonnes nouvelles.
Et que j’aime faire plaisir.

Mais là..
Ça va faire mal.

Tant pis. J’y vais.

Bien qu’on soit chabbat et que j’eusse préféré une feel good information, je ne vous épargne pas.
Je balance.

Le poulpe a huit cerveaux.

Aie!! Je sais. Ça fait mal.

Et 500 millions de neurones.

Photo domaine public/Pseudopanax

Et les scientifiques ont procédé à une expérience hallucinante pour corroborer leur découverte.

Ils ont demandé à un poulpe d’ouvrir un bocal.

Fermé à l’origine. Je précise.

Ah bah oui! Avec votre unique cerveau rempli de hargne et de méchanceté vous étiez prêt à m’avancer un ironique: ouvert ou fermé, le bocal ?

Je vous connais, cruels.

Eh bien ce céphalopode benthique ne possède pas que huit bras. Il possède aussi huit cerveaux.

Ça vous fait rêver, hein?

Vous Messieurs qui rêveriez de..
Bon. J’en sais rien en fait.

Et vous Mesdames qui annoncez à grands cris: ça va, tu peux attendre une seconde, j’ai pas quatre bras… vous imaginez la vie si vous en aviez huit?

Mais surtout, que serait un monde composé d’humains à huit cerveaux ? Et qui s’en serviraient!!!

Parce que j’en connais qui mettent régulièrement en jachère leur cervelet unique, histoire de le ménager pour un usage postérieur… Posthume même parfois pour certains…

Ben là, vous auriez le choix.

Un cerveau pour le boulot, un autre pour gérer le conjugal- non, là il en faudrait au moins deux, un pour les mômes, un pour la conduite, et le reste pour la politique.

Je veux dire que la finalement ce serait pas mal d’en mobiliser cinq ou six.

Pour éviter de réélire Mme Hidalgo, par exemple.

Ou par exemple si Plenel utilisait – allez, à la louche, juste 3 cerveaux, ça lui éviterait de cracher serpents et crapauds, ou de vomir un venin létal sur son prochain, sorte de compost florissant qui fait pousser la boue de la calomnie sur un terreau avouons le bien fertile.

Et si cette Ndiaye Sibeth l’etait un peu moins, elle trusterait ses huit cerveaux, se ferait appeler Luce ( la lumière) et éviterait de laisser le poisson rouge qui tournicote dans sa boîte crânienne lui souffler les répliques historiques qui assurent sa célébrité.

Non, même moi qui vous parle, si j’avais 8 cerveaux, j’ouvrirais un bocal de cornichons en 2 temps trois mouvements en évitant de m’enfoncer dans le gras du pouce le couteau affuté avec lequel j’ai tenté de soulever le couvercle. J’ai bien regardé le poulpe. C’est jouable.

Ou bien…

Ou bien…

Nous avons tous en stock des rêves secrets, comme bidouiller un ordi récalcitrant, désolidariser un jouet de son socle sadiquement fixé par un ouvrier chinois haineux, trouver le moyen de changer une pile coffrée dans un espace fermé par un couvercle fendu sur un nanomillimètre, enfin plein de trucs, et même pourquoi pas soigner le cancer et la folie meurtrière des hommes…

Si j’avais huit cerveaux, je serais un poulpe, et malgré tout incapable de vous souhaiter:

Chabbat Chalom
Git chabes

Je vous embrasse
Michèle Chabelski

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1 Comment

  1. Excellent article.
    On compte en moyenne huit cerveaux pour une centaine de journalistes TV/radio ou de politiciens. Ou 8,5 peut-être. A la rigueur. Quoi qu’il en soit le déficit de particules appelées « neurones » est flagrant dans le vide intellectuel de l’espace public. Ce à quoi il faut ajouter la loi de la gravité : plus la connerie est massive, plus elle exerce une forte attraction.

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