Le ciel est trop bleu. La mer d’une couleur turquoise qui fait trop lessive vaisselle.
Les maisons sont simplement blanches et cubiques, comme ces choses de Picasso ou Juan Gris.
Les routes sentent trop fort, elles puent un truc qui s’appelle le Jasmin. Parfois les oranges et les fleurs de cet arbre.
L’histoire désuète, ridicule, a produit des tas de ruines, comme à Carthage, El Djem, ou ces résidus de petits cubes colorés, au Musée du Bardo.
Les femmes à l’air libre sont réellement bien trop brunes, cheveux noirs au vent. Pouah, elles ressemblent à une actrice ringarde, une certaine Sophia Loren. Heureusement, il y en a de plus belles.
Les gens là-bas s’ennuient énormément. Et ont été obligé d’inventer des jeux comme la scoba, pour passer un temps inutile et lugubre. Si vous êtes plus spéculatif, vous jouerez à l’ as douze.
Question nourriture, tout est dégoûtant : les Loups au fenouil ou la langouste pour les non-juifs ( 🙂 ). Le couscous – effrayant – , parfois avec des haricots rouges ou des gombos, Des sucreries qui gâtent les dents pour rien: droo, assida, glace au sabayon, harissa-fraise-sabayon, ou simple lait de poule. Bomboloni, ou beignet à l’huile,pour engraisser soi-même et les cardiologues.
Tout le monde se moque de nous tant certains sont plus raffinés, dans leur décor Hollywoodien …
Et je me roule par terre de rire.
Oui, Sarah, si on rajoute une petite boukkah à l’heure de l’apéro, avec une belle kémia rehaussée de boutargue et de rougets frits, cela donnera du piment à l’affaire!
Mais, Sarah, car il y a toujours un mais, et pour que le kif soit complet, et pour se sentir le cœur libre, je préfère vivre tout ça sous d’autres cieux, et pouvoir dire » LÉHAÏM” bien fort, sans cette retenue de djhimitude….en homme libre qui a passé les 40 ans dans le désert.
Ah! Et j’oubliais le sandwich….au thon.
No Comment to No Comment. Il n’y a pas de sandwich au thon. et il n’y en aura jamais.. mais il y a les succulent et inimitables Casse-croûte au Thon et à l’harissa..
Si la lourdeur n’existait pas, heureusement que José Boublil est là pour nous faire partager ses indigestions…
Viviane Lesselbaum