Bon
Lundi
Tant pis pour ceux qui n’y sont pas allés.
En cette période de disette cinématographique, une pépite.
On dit aujourd’hui : un feel good movie.
Un film qui fait du bien.
Yesterday
de Danny Boyle
Qui nous offre une comédie romantique et musicale qui fait monter les endorphines, ce que ne fait pas.. Anne Hidalgo par exemple.
Bref
Jack Malick est un malheureux chanteur qui tente de percer avec l’aide de sa manager auto proclamée, Ellie.
Il survit tant bien que mal avec son salaire de magasinier mais un jour de déprime décide de mettre un terme à ses tentatives artistiques.
Il enfourche son vélo et..un black-out planétaire provoque l’accident qui lui coûte deux dents et un trouble mémoriel inédit: il est le seul à se souvenir des Beatles et du Coca dans un monde qui les a dramatiquement oubliés.
Qu’à cela ne tienne.
Il va surfer avec allégresse sur la musique des Beatles qui électrise les foules et va faire de lui une rock star lestée de tous les clichés et poncifs de son état.
La seconde partie est conduite comme l’essence de la comédie romantique entre un garçon et une fille qui ne savent pas encore qu’ils s’aiment et qui..
Ah! L’humour anglais..
Ce film très drôle et survitaminé s’ourle bien évidemment des succès des Beatles, Eleanor Rigby ,Back in the USSR, Hey Jude,Yesterday, I wanna hold your hand, Obla di, Obla da, l’ineffable Sergent Peppers’ Lonely Hearts Club Band et quantité d’autres tubes planétaires dont le Jaune Sous marin.
Let it be nous offrira une scène culte désopilante qui n’est pas le moindre intérêt de ce délicieux opus.
Seront épinglés au passage quelques spécimens de l’industrie musicale, Ed Sheeran nous fera découvrir une facette de son talent d’acteur et nous danserons dans nos têtes au milieu des souvenirs où mousseront Liverpool, quatre garçons dans le vent, et un passage clouté devenu légendaire.
Sans oublier une hallucinante scène de retrouvailles avec un John Lennon presque octogénaire..
Une régalade pour les yeux et pour les oreilles, je ne vous décrirai pas les frissons induits par la BO, et l’air ahuri de Himesh Patel rendu célèbre par le triomphe de Slumdog Millionnaire..
Lui chante, nous, on fredonne, on rit, on met nos neurones en vacances et on est heureux de ce divertissement assez inattendu dans cette jachère estivale.
Grande mode des biopics musicaux, après Bohemian Rhapsody, l’exploit de Queen, et Rocketman, la biographie d’Elton John, cette pépite un peu surréaliste éclabousse d’un plaisir léger un été plombé de chaleur.
A consommer on the rocks dans une salle confortablement climatisée.
Que cette journée signe la légèreté d’une parenthèse estivale où le mot vacance se remplit de projets et de joie anticipés.
Je vous embrasse
Michèle Chabelski
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