Hagay Sobol, la conférence de Manama

La conférence économique de Manama ou développer l’économie palestinienne plutôt que de dépendre de l’aide internationale.

Les dirigeants palestiniens ont boycotté la conférence de Bahreïn, le volet économique du plan américain visant à résoudre le conflit israélo-palestinien. Paradoxalement, ils exhortent les donateurs à poursuivre leur soutien financier après l’arrêt du versement des USA à l’Agence onusienne pour les réfugiés palestiniens. Cette attitude ne risque-t-elle pas de marginaliser plus encore la cause palestinienne, alors que tous les regards sont tournés vers le détroit d’Ormuz où transite un tiers du brut mondial menacé par les tensions entre les Etats Unis et la République islamique d’Iran ?

Un grand succès ou un effet d’annonce ?

La conférence de Bahreïn, malgré l’absence des responsables palestiniens, est un succès. Les « pays arabes sunnites modérés » étaient au rendez-vous, ceux ayant signé un accord de paix avec Israël comme l’Egypte et la Jordanie ainsi que les habituels bailleurs de fond de l’AP, les monarchies pétrolières du golfe. Au grand dam de Ramallah, des chefs d’entreprise palestiniens ont également fait le déplacement. Mais surtout, Christine Lagarde, directrice Générale du FMI (Fond Monétaire international), lors de sa prise de parole, a souligné l’urgence d’un projet économique et salué le plan proposé par le conseiller de la Maison-Blanche, Jared Kushner : « s’il y a un plan économique et s’il y a urgence, il faut s’assurer que l’élan soit maintenu ».

En se focalisant sur l’aspect économique d’abord, les USA et le Bahreïn ont évité les pièges politiques habituels et le statu quo qui prévaut prenant en otage la population palestinienne. Dans ce contexte, le boycott des représentants palestiniens parait en complet décalage avec la réalité alors qu’ils sont en recherche d’1,2 milliards de dollars pour renflouer les caisses de l’URNWA (Agence onusienne pour les réfugiés palestiniens) après le retrait américains.

Développer l’économie palestinienne plutôt que de dépendre de l’aide internationale

Le pari de Jared Kushner et Jason Greenblatt, les promoteurs du projet, est de mettre en place un « plan Marshall » afin de doter la Cisjordanie et Gaza d’infrastructures et d’institutions indispensables au service de la population palestinienne. L’objectif est ambitieux, il s’agit de « lever plus de 50 milliards de dollars et de créer un millions d’emplois en 10 ans ». Cette dynamique en produisant de la richesse réduirait la dépendance à l’aide internationale, préalable indispensable à tout Etat viable.

En effet, pour les américains, l’URNWA est une des causes de la pérennisation du conflit. Contrairement à l’HCR l’agence onusienne pour tous les autres réfugiées de la planète, elle rend héréditaire le statut de réfugié palestinien dont le nombre ne cesse de croitre avec le temps et s’oppose de fait à leur intégration. Si à l’origine, ils étaient 600.000 (dans le même temps 900.000 juifs étaient forcés de fuir les pays arabes et musulmans), aujourd’hui ils seraient plus de 5 millions. Par contre, si l’on utilise la définition de l’HCR, on n’en compterait que 40.000, raison principale pour laquelle le locataire de la Maison Blanche ne veut plus financer cette institution.

Le principe est louable, mais la nécessaire transparence accompagnant ces développements priveraient le Hamas, un groupe reconnu comme terroriste par les USA et l’UE, ainsi que les caciques du Fatah, le mouvement de Mahmoud Abbas, de cette manne providentielle qui transitait jusqu’à présent via l’aide internationale et dont une large proportion n’était pas investie dans des projets collectifs au service de la population. On comprend dès lors la réticence du leadership palestinien au volet économique du plan américain.

La solution à deux ou trois Etats ?

Tel un mantra, on répète inlassablement que la solution au problème complexe du conflit israélo-palestinien est simple : deux Etats pour deux peuples avec des frontières sûres et reconnues et une solution juste pour les réfugiés palestiniens. Force est de constater que cela n’a jamais abouti. Il ne suffit pas de faire porter la responsabilité aux seuls israéliens. La réalité est infiniment plus compliquée.

Tout d’abord, ce conflit a été alimenté depuis 1948 par des puissances extérieures comme aujourd’hui par l’Iran qui finance les mouvements islamistes gazaouis et le Hezbollah libanais. Ensuite, la Palestine est divisée en deux entités irréconciliables, le Hamas à Gaza qui n’a pas de projet nationaliste mais religieux, ennemi juré du Fatah laïque en Cisjordanie. Enfin, des propositions israéliennes remplissant la majorité des revendications palestiniennes ont été faites et régulièrement rejetées que ce soit par Yasser Arafat, le leader historique, ou Mahmoud Abbas. Il faut signaler que ce dernier, dont la santé est chaque jour plus déclinante, n’a rien fait pour organiser sa succession. Ce qui laisse présager une guerre de succession porteuse d’instabilité. On comprend dès lors qu’aucun engagement politique sérieux ne peut être pris sur ces bases et qu’il vaut mieux se pencher en premier lieux sur les aspects économiques.

Manama un atelier économique pour les palestiniens ou une conférence pour parler de l’Iran?

Etant donné les tensions régionales et leur impact sur le transit du brut mondial, il est fort probable qu’en dehors des sessions officielles, c’est un tout autre sujet de préoccupation qui a été abordé : quelle attitude adopter collectivement face à la politique déstabilisatrice de l’Iran, ennemi juré des monarchies pétrolières, des Etats Unis et d’Israël.

D’autant plus que dans le même temps s’est déroulé une réunion inédite à Jérusalem, et non pas Tel Aviv, réunissant la Russie, les USA et l’Etat Hébreu sur le même sujet. Cet évènement d’une portée exceptionnelle, démontre, s’il cela était encore nécessaire qu’Israël est un partenaire incontournable de Washington et de Moscou dans cette région quelles que soit les désaccords pouvant exister entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Et ce n’est pas le boycott palestinien qui changera la donne.

Vu la situation régionale et son impact mondial, les dirigeants arabes ne sont plus enclins à faire dépendre leurs relations avec les israéliens du bon vouloir des palestiniens. Il en va de leur survie. En effet, le parapluie stratégique qu’offre Tsahal (l’armée de défense d’Israël) et les attaques quasi-hebdomadaire menées contre les pasdarans iraniens et le Hezbollah en Syrie ayant occasionné des dégâts considérables sans entrainer de riposte crédible, montrent bien de quel côté penche l’équilibre des forces.

Cette convergence des acteurs additionnée aux sanctions économiques sans précédent imposées à la République des Mollahs n’a pas pour but ultime de déclencher un conflit armé mais plutôt de dissuader Téhéran de poursuivre sa politique hégémonique. Dans le cas contraire, c’est l’existence même du régime qui est menacée. Contre la première puissance mondiale, il n’y a guère d’autre option que de négocier.

L’avenir du peuple palestinien se joue maintenant !

Le plan Kushner avec son projet économique d’abord, et dont le volet politique sera révélé ultérieurement, a le mérite de sortir des sentiers battus et de faire des propositions concrètes qui pourraient changer radicalement les choses sur le terrain en jetant les bases d’un Etat viable. S’ils veulent le bien de leur peuple, les dirigeants palestiniens n’ont rien à perdre à ce stade, ils pourront lors des négociations ultérieures défendre leur vision politique. Mais feront ils le bon choix en contredisant l’ancien ministre des affaires étrangères israéliens, Abba Eban qui affirmait que «  Les palestiniens ne perdent jamais une occasion de perdre une occasion » ? Il faut l’espérer. Etant donné la conjoncture internationale, leurs soutiens historiques pourraient se détourner définitivement d’eux car ils ont bien d’autres préoccupations existentielles à leur agenda.

Pour l’heure, le gendre du président américain, en clôturant la conférence de Manama a déclaré que « la porte est toujours ouverte » si les dirigeants palestiniens « veulent améliorer les conditions de vie » de leur population.

Hagay Sobol

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29 Comments

  1. Cette analyse, faite de l’étranger par un médecin présenté comme conseiller du PS, n’intègre pas de façon curieuses quelques vérités fondamentales : 1- Il n’y a pas de « peuple palestinien » arabe, mais simplement des descendants de migrants de travail venus dans le Pays d’Israël à partir de la moitié du XIXème siècle des pays arabes avoisinants et que ces pays (Egypte, Jordanie, Arabie Saoudite, Liban, Syrie, etc…) ne veulent pas pour des raisons politiques et idéologiques intégrer. 2 – Il n’y a jamais eu et il n’y a pas de « Cisjordanie ». Il s’agit du nom donné par la Jordanie (état fantoche créé par les Anglais en 1927) lors de sa colonisation illégale de 1948 à 1967 de la Judée-Samarie, petite région d’une superficie de 5800 km² et qui constitue le coeur historique du peuple d’Israël depuis 3800 ans. Nous attendons de nos amis juifs des paroles de vérité. 3 – L’Etat d’Israël ne peut en aucune façon permettre la création sur son territoire souverain
    d’une entité étatique étrangère contraire aux décisions de la SDN et de l’ONU.

    • Peuple palestinien, Cisjordanie…nous sommes tous d’accord mais pas les soutiens du Hamas et de l’Autorité palestinienne ! Un État palestinien ou alors un État bi-national?
      Rien n’est simple.

      • Et oui rien n’est simple!
        De la même manière, le tableau dressé de moi est bien loin de la réalité puisque je suis un tsabra pur produit de la région…

      • Je rebondis sur ce qu’a souligné M. Sobol parlant de deux états palestiniens qui se haïssent: la Hamas sur la bande de gaza et le Fatah en Judée ou en Cisjordanie, selon le langage qu’on veut adopter.
        Or la vision internationale, dont notamment la France, parle de deux états en comptant Israël et englobant Gaza et Cisjordanie d’autre part.
        N’est-ce pas finalement utopique de vouloir créer un état unique avec Gaza et la Cisjordanie, alors qu’il n’y a ni continuité territoriale, ni identité politique commune ? Car actuellement, on a déjà deux entités distinctes.
        D’autant qu’avant 1967, Gaza était égyptienne et la Cisjordanie jordanienne.

  2. De nouveau : l’effet pernicieux d’une certaine presse, la mauvaise connaissance du dossier, l’ignorance de l’histoire des cent dernières années et d’autres sombres motivations conduisent les « experts » à ne pas vouloir comprendre qu’un « état palestinien », au sens des décisions prises à l’époque par les organisations internationales, existe déjà : la Jordanie.

  3. Le fait d’être un Tsabar est hors sujet et n’est pas pertinent dans ces échanges. Nous connaissons fort bien en Israël la position du PS vis-à-vis d’Israël et les raisons réelles de cette position délétère. Quel état accepterait de renoncer au coeur historique de son pays ancestral au profit d’un ennemi ? Mettons les choses au point : le but des « Palestiniens » (au passage, Palestine est le nom grec, non bien entendu arabe, de la Terre d’Israël. Cf. Larousse 1928. Elle est devenue en 1948 l’Etat d’Israël) et de beaucoup de pays arabes, est l’éradication pure et simple, pour des raisons « théologiques » et idéologiques, des juifs et de l’Etat d’Israël. Rappelons également pour les férus d’histoire et de sciences politiques, que la notion d’Etat n’a jamais existé dans l’espace du Dar ‘Es Salam. La seule notion, qui perdure, est la structure tribale. Et rappelons que la diabolique création d’un « peuple palestinien » a été l’oeuvre à la fin des années 60 d’un des patrons du KGB soviétique, Yévgéni Primakov, de son vrai nom … Yona Finkelstein.

  4. Précisons suite à David Pasder ci-dessus :

    Que Hagay Sobol se présente comme « Sabra » pour étayer ses dires est trompeur. Il ne l’est que de pure forme, par le hasard de sa naissance. Bébé, ses parents immigrèrent en France. Il peut être défini aujourd’hui comme médecin français d’origine juive ; marseillais, conseiller municipal PS. Il est sans doute bourré de ces bonnes intentions dont est pavé le chemin de l’enfer.

    On peut dire « Il n’y a pas de ‘’peuple palestinien arabe’’, mais simplement des descendants de migrants…. ». Mais on peut dire vrai en remplaçant ‘’peuple palestinien arabe’’ par « peuple israélien » ou « peuple américain ». Ou n’importe quel autre peuple vu que TOUS les pays au monde sont la conséquence de migrations.

    « …la Jordanie (état fantoche créé par les Anglais en 1927) » : exact. Mais aussi TOUS les pays arabes du Proche Orient à l’est du canal de Suez (sauf Syrie et Liban, états fantoches créés par la France). Le tout suite au démantèlement de l’Empire Ottoman à partir de 1917. Finalement Israël, né simultanément aux autres pays de la région, en est le moins artificiel.

    «… la notion d’Etat n’a jamais existé dans l’espace du Dar ‘Es Salam » : Ne confondons pas cette ville de Tanzanie avec « Dar El Islam », la « Demeure de l’Islam » qui selon l’islam comporte, entre autres, tout le Proche Orient et qui saurait certes tolérer en son sein des Etats, mais uniquement musulmans.
    C’est donc l’Islam qui dit « Israël NON » et c’est effectivement le cœur du problème ; et non de questions politiques ou techniques comme frontières, Jérusalem, refugiés ou que sais-je.

    « …la….création d’un ‘’peuple palestinien’’ a été l’œuvre….. à la fin des années 60…d’un des patrons du KGB soviétique, Yévgéni Primakov,… Yona Finkelstein » : n’exagérons rien.
    Primakov (effectivement d’origines juives) n’était patron du KGB qu’à partir de 1991. «…la….création d’un ‘’peuple palestinien’’ » a été l’œuvre de ceux qui se considéraient ainsi, Arafat et ses prédécesseurs.
    Les sous-estimer au point de croire qu’ils avaient besoin d’un mentor, russe ou autre, serait une faute stratégique.

    • Chers amis,

      Je ne pensais pas devoir répondre à vos commentaires mais ils comportent de nombreusesinéexactitudes assénnées comme des vérités notemment sur ma famille.

      Le ton radical employé empêche tout débat, aussi, je ne peux faire autrement que d’essayer d’établir un minimum de dialogue.

      Non, je ne suis pas né par hazard en Israël mais comme le résultat d’un engagement politique sans faille de mes parents. D’ailleurs les ouvrages ou les documentaires sur cette allia française issue de la résitance ou des mouvements de jeunesse d’après-guerre sont largement documentés et vous y verrez des photos des miens et de leur garin.

      Je n’assène pas de vérité mais analyse de manière factuelle la conférence et reprend certains termes usuels (ceux qui semblent vous agacer) afin de me faire comprendre au delà d’un cercle restreint. Et à la fin je livre ma position personnelle.

      La radicalité ne mène à rien sauf à la destrucion. Même les plus grands leaders historiques et autres chefs des services de renseignement israéliens l’ont compris. Pourquoi pas vous ?

      • Cher Docteur et néanmoins Professeur.

        Finir par « Pourquoi pas vous ? » (avez compris…) postule que nous n’ayons pas compris.
        Scientifique, vous ne pouvez exclure l’hypothèse inverse : c’est VOUS qui n’avez pas compris.
        Sauf votre respect, nous ne sommes pas vos étudiants en l’occurrence.

    • Je pense qu’il est inconvenant dans un débat d’idées, même s’il s’agit de l’existence même de l’Etat d’Israël, de tomber dans le travers d’attaques personnelles, qui sont inélégantes et hors de propos.
      Le droit indigène du peuple juif à sa terre ancestrale, Israël, est ancré dans la mémoire de l’humanité depuis plus de 3000 ans et confirmé dans de nombreuses déclarations, entre autres celle de Napoléon Bonaparte en 1799, puis par toutes les déclarations, résolutions et décisions des gouvernements et sorganisations internationales du XXème siècle. Il n’y a aucun parallèle à établir avec les mouvements migratoires du XXème d’arabes qui viennent travailler en Israël … ou en Europe, comme vous le savez pertinemment.
      Votre assertion « Ou n’importe quel autre peuple vu que TOUS les pays au monde sont la conséquence de migrations » en ce qui concerne le peuple juif est semble-t-il erronée, par euphémisme : le peuple juif n’a jamais été et n’est pas un peuple de migrants de travail, mais un peuple qui a été en partie massacré puis exilé de son pays par l’un des nombreux envahisseurs de sa terre, l’empire Romain. Du point de vue juridique la souveraineté sur la Palestine, nom grec donné par les Romains pour tenter d’éradiquer le lien entre la Terre d’Israël et le peuple d’Israël par l’Empire Romain et synonyme de la Terre d’Israël de 135 à 1948 est simplement et légalement passée de l’Empire Ottoman à l’Etat d’Israël, au terme des trente ans du Mandat Britannique. Notons que l’islam et sa doxa politique expansionniste n’existe que depuis 1400 ans.
      « Primakov (effectivement d’origines juives) n’était patron du KGB qu’à partir de 1991 ». Primakov (Yona Finkelstein) était juif. Lisez sa biographie et les livres écrits sur cette personne qui a causé un tort immense au peuple juif et à Israël. De 1956 à 1970, il a été « journaliste » de la Pravda, en fait agent du KGB (non de code Maxime) au Moyen-Orient et a résidé entre autres au Caire. Ses méfaits, dont la transformation satanique qui perdure jusqu’à aujourd’hui d’Israël en « colon » de sa propre terre, sont connus.
      Pour votre gouverne cherchez sur https://books.google.com/ngrams depuis quand figure Israël et le peuple juif et un soi-disant « peuple palestinien » arabe.

  5. Il est indeniable que les populations arabes de cette region ont besoin d un statut definitif , il est indeniable aussi qu ils ne forment pas un peuple , n ont aucune histoire commune specifique et constituent surtout un assemblage de tribus et de grandes familles typiques du moyen orient .
    Il leur reste donc a commencer a exister autrement qu en tuant l autre ou en pratiquant le mimetisme vis a vis du peuple juif

  6. C’est quoi ce texte ??? on parle de peuple palestinien …effectivement , le Peuple palestinien étaient les juifs du temps des Romains ! S’y sont ajoutés, après le 7ème siècle , des Mahométans qui au fil des siècles voulaient posséder cette TERRE des juifs !!!!
    Et aujourd’hui encore , ils considèrent que les juifs doivent disparaître !!
    Les arabes de cette PALESTINE ont eu le côté oriental du Jourdain et les juifs le côté occidental !!!
    Alors tenez-vous en là ! Un ETAT musulman au cœur d’ISRAEL n’ est tout simplement pas vivable !! La CISJORDANIE n’a jamais existé : c’est la JUDEE SAMARIE envahie par les arabes voisins qui l’ont nommée ainsi et non reconnue par l’ONU ( il n’y a eu qu’une ligne de cessez le feu jamais respectée et caduque de ce fait !!!)
    Bon , alors arrêtez de nous écorcher les oreilles avec ces mots  » Cisjordanie , 2 Etats etc ….. »

  7. Paradoxal en effet…
    Et 20 millions c’est bien peu fac au besoin abyssal que seul peu compbler le développement d’une véritable économie. Un petit effort, lisez l’article SVP

  8. Ixiane a absolument raison. L’URNWA, création ad-hoc pour « aider » les soi-disant « réfugiés palestiniens », pérénnise ad vitam aeternam le mensonge du narratif « palestinien » de père en fils. Il y a en fait aujourd’hui 40.000 arabes qui ont quitté en 1948 le territoire d’Israël sur les exhortations des pays arabes qui l’ont attaqué en 1948 dans le but déclaré de massacrer les habitants juifs. Le plan américain s’oppose à ce mensonge.

  9. PASSIONNANTS !, ces commentaires de haut vol dirigés par David Pasder.
    Les responsables politiques israéliens seraient bien inspirés de solliciter ses compétences, (si ce n’est déjà fait), dans les négociations de paix éventuelles avec les Néo-Palestiniens.
    Par ailleurs, je recommande à tous les lecteurs de Tribune Juive de suivre attentivement les arguments exposés par David Pasder.

    • La réaction de Mr Mohamed Naceur EL Ferjani, dont le contenu est, disons par extrême politesse, tout à fait inopérant, est un parfait révélateur de la constellation qui existe au Moyen-Orient. Merci Mr Mohamed Naceur EL Ferjani. Je ne pense pas – j’espère malgré tout me tromper – que la conférence Peace to Prosperity initiée par Donald Trump puisse déboucher sur quelque chose de concret à court voire à moyen terme. En effet, bien qu’il y ait des contacts de haut niveau avec quelques dirigeants et élites de certains pays arabes, essentiellement sunnites, il faudra peut-être cent ans afin que les masses de ces pays, intoxiquées par cent ans de doxa anti-israël et antisémite, acceptent le fait irréversible et intangible de l’existence de l’Etat Israël. Prenons pour exemple les fameux « accords de paix » signés entre Israël et la Jordanie d’une part et Israël et l’Egypte d’autre part. Pourquoi des guillemets : ces accords ne revêtent pas la connotation telle qu’acceptée par le monde occidental. Il s’agit en fait d’accords de non-belligérance. Les peuples de ces deux pays n’acceptent pas et ne peuvent accepter ces accords. La doxa islamique du Dar ‘Es Salam (Espace où règne l’islam) et du Dar El Harb (Espace de la guerre de conquête) ne peut concevoir et tolérer la présence de juifs dans ce que l’islam considère comme étant espace islamique. Contrairement à ce que penses certains « amis » européens, le but des dirigeants des pays arabes n’est absolument pas la création ex-nihilo d’un « état palestinien » pour un « peuple » virtuel et imaginaire, mais tout simplement l’éradication définitive de l’Etat d’Israël et du peuple juif, « du Jourdain à la Mer » (cf. les « Chartes » de l’OLP et du Hamas). Les avancées récentes vers Israël de l’Arabie Saoudite et de certains pays des principautés arabes du golfe Persique et bien entendu, contraints et forcés, de l’Egypte et de la Jordanie, sont guidées uniquement par trois facteurs basés sur des intérêts politiques de survie, sécuritaires et économiques : la crainte de l’Iran chiite nucléaire et de son financement du terrorisme mondial et également économiques. En effet l’Arabie Saoudite et les principautés arabes, qui voient se profiler la fin d’une économie basée essentiellement sur la demande de ressources énergétiques qui va en amenuisant, doivent nécessairement – à moins de se déliter sous 50 ans – bâtir une économie moderne et diversifiée et surtout un système éducatif adapté au XXIème siècle. Le seul pays qui peut les aider sans esprit de patronage pour effectuer une mutation du 7ème siècle à l’époque contemporaine est l’Etat d’Israël. Ces pays voient avec dépit et envie ce que Israël a réalisé en seulement 70 ans – et c’est un début – sur un pays d’une superficie de 27.000.000 km² laissé en désolation durant 2000 ans d’exil imposé par les Romains : une des huit puissances mondiales. Citons le général De Gaulle : « En politique, il n’y a pas de sentiments, il n’y a que des intérêts ». Israël existe depuis 3800 ans et a son avenir devant lui. Wait and see.

  10. L’Unique solution equitable et acceptable est la création d’un seul Etat en palestine regroupant les Arabes musulmans, chrétiens et juifs (les hebreux sont des Arabes purs), avec retour des réfugiés de 1948, et leurs descendants jusqu’à aujourdhui sans aucune ségrégation, et l’intégration de cet Etat palestinien dans tout le monde Arabe & Musulman, ce qui lui permettra d’avoir plus d’opportunités économiques.

    • Et ainsi disparaîtra l’ État juif ! Plus tard ou, en même temps, on s’occupera de la France qui deviendra une République islamique mais sans excès islamiste !
      Vous rêvez Si Ferjani : le peuple d’Israël est vivant ( Am Israël haï) et les français sournois n’iront pas jusqu’a La soumission !
      Keul ouhad fi bleddou !

      • En effet, André Mamou. Certains préfèrent continuer de rêver, plutôt que de se réveiller et chercher une solution réaliste à leurs problèmes.
        Une solution réaliste est celle qui exclue toute velléité à vouloir obtenir simultanément, au cours d’un débat, « le beurre et l’argent du beurre ».

    • La seule solution est l’expulsion de tous les arabes de Gaza , Judée Samarie et les arabes israéliens qui se sentent pas israéliens.
      En fait on ne fait que rendre la monnaie de la pièce aux pays arabes qui ont expulsé tous les juifs soit 1 million entre 48-67 et 3 millions avec les descendants toujours arrivés avant les arabes dans le Maghreb et Le proche orient soit 2000 ans pour le Maghreb et 3500 ans pour Le proche orient ( l’islam est apparu il y a à peine 1400ans et la langue arabes plus tard)
      Tous ces arabes doivent repartir d’où leirs ascendants ont envahi les terres juives de la Méditerranée à la Jordanie et Golan inclus comme l’a reconnu la Societe des nations en 1920 par les accords de San Remo que les mandataires britanniques n’ont pas appliqué trahissant les lois internationales comme d’habitude contre les juifs
      Les arabes qui sont à Gaza et Judée Samarie ne sont que des colons envahisseurs qui veulent. rester sur des terres juives mais cela est devenu impossible.
      Les 26 pays arabes et 56 pays musulmans ont l’obligation de les accueillir et de les intégrer
      Rappelons que la Palestine est juive et tout autre population ôu habitant qui se présente sous ce nom ne peut être que juif appartenant à l’ancien royaume de Judée Samarie et dont les romains ont changé le nom
      Comme vous Le disez Mamou redescendez de vos rêves et que vous jle voulez ôu non l’ensemble des terres juives seront reprises aux arabes et ceux ci seront obligés de partir chez leurs frères arabes. en Irak, Égypte , Syrie, …..
      La restauration du royaume de Judée Samarie terre juive selon les accords
      de San Remo est en route et cette voie est irréversible

    • @Mohamed Naceur EL Ferjani : Cher Mohamed, votre « unique solution équitable et acceptable » n’est absolument pas la solution de Dieu. En effet, la Bible parle du retour du Messie, Jésus. Or ce retour aura lieu en Israël, précisément à Jérusalem, et verra l’établissement de son règne messianique de mille ans. Le gouvernement messianique gouvernera la planète à partir de Jérusalem. A noter que, dans la Bible, il n’est absolument pas question de diviser le pays d’Israël en d’autres états pas plus d’ailleurs que de le diluer dans un autre état… Donc la disparition d’Israël n’est ni pour demain ni pour après-demain, elle n’aura lieu qu’en même temps que la planète, c’est-à-dire après le jugement dernier, pour laisser place à ceci : « Je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu (…) Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle JERUSALEM, prête comme une épouse qui s’est parée pour son époux… » (Apocalypse 21). Par conséquent, quoi qu’il se passe prochainement, tant pour le monde que pour Israël, il est clair que la destruction d’Israël, voulue par ses ennemis, n’aura JAMAIS lieu comme vous l’entendez car Dieu veille sur sa parole pour l’accomplir. En outre, il faut réaliser qu’avoir des intentions néfastes contre Israël, pays et nation, c’est automatiquement contester les projets de Dieu à l’égard d’Israël, pays et nation, et donc se mettre contre Dieu, ce dont beaucoup n’ont pas conscience…

      • Chère Ingrid : Quoique agnostique, j’admire la teneur logique de vos propos vus sous l’angle d’une fervente croyante.
        Cela dit, si les événements devaient se dérouler ainsi, ce serait …. super-cali-fragilistic- expialidocious !! (Expression tirée du titre du film magnifique « Mary Poppins » avec la superbe actrice Julie Andrews).

        • Cher Shlomo, si vous m’expliquez ce que veut dire exactement « super-califragilistic-expialidocious », je pourrai peut-être vous répondre. Car Mary Poppins, aussi superbe qu’elle ait pu être par le biais de l’actrice Julie Andrews, n’a cependant pas été mon film de chevet. Donc traduction, please…

          • Désolé, chère Ingrid, je n’ai pas prévu de traduction à cette expression phonétiquement et musicalement – (dans le film) – séduisante, énoncé avec quelque humour en réponse à vos propos qui pour moi, agnostique, relevaient de l’imagination.
            Veuillez, je vous prie, excuser ma légèreté face à un commentaire formulé avec foi.

          • Okay, Shlomo. J’avais compris mais je devais m’en assurer. Et soyez certain que je me garderai de prendre votre humour pour autre chose… Alors farfelus ou IMAGINAIRES : Le retour de Jésus en Israël ? L’établissement en Israël de son règne de mille ans ? Etc. Rapidement, quelques passages BIBLIQUES :
            Premièrement. Il y a deux mille ans, en Israël sous occupation romaine, « comme Jésus approchait de Jérusalem, en la voyant, il pleura sur elle et prophétisa : Il viendra sur toi des jours où tes ennemis t’environneront de palissades, t’encercleront et te presseront de toutes parts ; ils te nivelleront au ras du sol, toi et tes enfants au milieu de toi, et ne laisseront pas en toi pierre sur pierre.» Plus tard, « comme Jésus s’en allait, au sortir du temple, comme quelques-uns disaient qu’il était orné de belles pierres et d’objets apportés en offrandes, Jésus prophétisa : Les jours viendront où, de ce que vous voyez, il ne restera pas pierre sur pierre qui ne soit renversée (…) Ils [les Juifs] tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés captifs parmi toutes les nations, et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations jusqu’à la FIN DES TEMPS DES NATIONS. »
            L’Histoire (non biblique) nous apprend qu’en 70 Titus a détruit Jérusalem et son temple ainsi. Elle nous apprend aussi les occupations successives en Israël : byzantine, perse, arabo-musulmane, égyptienne, franque, mamelouke, turque-ottomane, et finalement britannique jusqu’au 14 mai 1948 où Israël a été rétabli (réalisation d’Isaïe 66, 7-8). L’Histoire nous apprend en outre qu’en 1967, à l’issue de la Guerre des Six-Jours, Jérusalem a été réunifiée (relevée).
            Et donc BIBLIQUEMENT : « fin des temps des nations ».
            La prophétie de Jésus est devenue REALITE dans tous ses aspect. Ce qui signifie que non seulement elle était bien REELLE mais REEL aussi celui qui a prophétisé. Or,
            deuxièmement, voici ce que Jésus a aussi prophétisé : « Cette bonne nouvelle (du pardon des péchés en lui) sera prêchée à toute l’humanité pour servir de témoignage à toutes les nations. ALORS viendra LA FIN. C’est pourquoi, lorsque vous verrez l’abomination de la désolation dont a parlé le prophète Daniel, établie dans le lieu saint (…) ALORS, que ceux qui seront en JUDEE fuient dans (…) C’est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme (lui, Jésus) VIENDRA à l’heure où vous n’y penserez pas. » (Levi-Matthieu 24, 14-44)
            Ici, la « fin des temps des nations » est mise en relation avec la Judée (donc Israël), le temple reconstruit, et le RETOUR de Jésus…
            Shlomo, voulez-vous que l’on étudie plus loin cette REALITE de « fin des nations » EN LIEN avec Israël ? Car bien qu’Israël ne sera pas détruit dans le sens de sa disparition totale de la surface de la terre (ardemment désirée par beaucoup), cependant la Bible nous enseigne suffisamment à ce sujet pour que l’on y prenne sérieusement garde, et avisions en conséquence. Et sachant que les prophéties de Jésus ont, dirai-je avec « humour », la « fâcheuse » tendance à s’accomplir…

    • Lol, tous les pays arabes ont renvoyé leurs juifs, pourtant venus avant les arabes, donc colonisés par les arabes, et vous voulez nous faire croire à un pays paradisiaque ou juif, arabes et autres vivront en toute fraternité ?
      Le pays paradisiaque sera sans arabes. Si vous en voulez un, faites-le ailleurs, vous avez de la place, surtout que vous n’avez pas besoin de nous pour ça !

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