Guerre et santé: Israël doit-il continuer de sauver la vie de ses (pires) ennemis ?

L’Organisation mondiale de la santé (OMS), une institution spécialisée des Nations Unies dédiée à la santé publique internationale, a récemment adopté une résolution accusant Israël de perpétuer une crise sanitaire dans les « territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-est et dans le Golan syrien occupé ».

Ce n’est pas la première fois que l’OMS singularise Israël pour la mauvaise situation sanitaire de la population palestinienne à Gaza, en Judée-Samarie (Cisjordanie) et aussi dans le Golan « occupé » sans jamais faire une seule fois référence à l’incurie et à la corruption du Hamas ou de l’Autorité Palestinienne.

En juillet 2017, l’OMS a mis en garde contre « les pannes, les restrictions à la circulation et à l’importation qui mettent à genoux le secteur de la santé de Gaza ». L’OMS a ajouté : « les patients nécessitant un traitement à l’extérieur de Gaza subissent des délais d’attente importants quand leurs déplacements ne sont pas tout simplement annulés par les autorités israéliennes.»

En mai 2016, à l’Assemblée annuelle de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et d’autres États de l’UE ont cosigné aux côtés de la délégation palestinienne et de nombreux Etats arabes, une résolution des Nations Unies qui a fait d’Israël le seul contrevenant de la « santé mentale, physique et environnementale ». Le même groupe de pays a réclamé qu’une délégation de l’OMS enquêter sur « les conditions sanitaires dans les territoires palestiniens occupés » et dans « le Golan syrien occupé » et que cette question soit inscrite à l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale.

En 2015, un rapport spécial de l’OMS a condamné Israël pour « pénurie chronique de médicaments », « limitation des formations des professionnels de santé de Gaza », « restrictions de déplacements en Cisjordanie»..; etc.

En 2014, après la guerre entre Gaza et le Hamas, l’OMS a rapporté que 11 hôpitaux et 14 cliniques avaient été endommagés, 10 hôpitaux fermés, 34 dispensaires du Ministère palestinien de la santé et de l’UNRWA fermés (sur 75)..; sans dire un mot sur l’utilisation par le Hamas des hôpitaux et des écoles comme spots de lancement de roquettes sur Israël.

Etc, etc…

Les positions de l’OMS sont-elles fondées ? Pas plus que les résolutions anti israéliennes de l’ONU ou de l’Unesco. La santé (OMS), tout comme la culture (Unesco) ou le droit international (ONU) joue un rôle clé dans la guerre de délégitimation qui est aujourd’hui menée contre Israël. Les États arabes, le Hamas et et l’Autorité palestinienne, BDS (boycott, désinvestissement, sanction), les ONG palestinienne spécialisées dans la santé, mais aussi bon nombre d’antisémites en Europe et aux Etats Unis ont compris très tôt qu’ils ne pouvaient laisser la santé à l’écart de la guerre totale qu’ils livrent à l’Etat hébreu. Ils ont donc scindé le problème en deux : ils n’empêchent pas la population palestinienne d’aller se faire soigner en Israël, mais les liens qui pourraient se tisser entre soignants juifs et patients musulmans sont en permanence décriés. Quel que soit le bien dont Israël fait bénéficier les Palestiniens, il ne compensera jamais le mal que cause sa seule existence dans la région.

Israël est ainsi confronté à une situation très singulière. Plus la coopération médicale s’approfondit avec la population palestinienne, plus le déni et le dénigrement de ces relations médicales vont crescendo. 20 000 permis ont été accordés en 2018 aux Palestiniens de Judée-Samarie (Cisjordanie) « pour recevoir un traitement ou soutenir un patient en traitement dans un hôpital israélien », mais le dernier rapport de l’OMS intitulé « Territoires palestiniens occupés, 2017-2020 » omet volontairement de nommer Israël comme l’un des principaux fournisseurs de soins de santé à la population palestinienne. Ce même rapport de l’OMS – comme tous les précédents documents officiels, communiqués de presse, rapports… de l’organisme de santé des Nations Unies – considère Israël comme une cause de maladie : « effets chroniques de l’occupation », « risque pour la santé mentale de la population palestinienne », « aggravation de la violence », « constructions illégales de colonies de peuplement… » sans jamais évoquer l’importance des relations sanitaires et sociales entre Israël et les Palestiniens.

Dans cette guerre de mensonges et d’affirmations déformantes, les ennemis d’Israël ont trouvé ici et là d’excellents alliés dans le monde médical occidental. Longtemps, le principal propagandiste pro-palestinien fut la prestigieuse revue médicale britannique The Lancet. Sous prétexte de poursuivre des objectifs de « paix, de justice et de santé », The Lancet, sous la direction éditoriale du Dr Richard Horton, se transformait en Organisation non gouvernementale (ONG) qui tranchait avec les critères d’objectivité et de respect de la vérité qui sont au fronton de la recherche médicale.

Une étude de NGO Monitor, une ONG israélienne spécialisée dans la veille sur les ONG anti-israéliennes, a montré en janvier 2015 qu’il existait un biais anti-israélien structurel dans la majorité des articles publiés par The Lancet au cours des quinze années précédant le rapport. Ce biais consistant principalement en articles de victimisation politique des Palestiniens sans aucun fondement scientifique ou biologique sérieux.

Quoi que racontent l’OMS, The Lancet, l’Autorité Palestinienne, les Etats arabes, les ONG pro-palestiniennes et quelques autres encore, sur le mauvais état de santé des Palestiniens et les nuisances israéliennes sur le sujet, les quelques faits rassemblées par le Dr David Stone, Pr de pédiatrie à l’Université de Glascow, dans une étude de quelques pages suffisent à en démontrer l‘absurdité du discours officiel.

  1. Démographie : en 1967, les populations de Cisjordanie et de Gaza étaient respectivement de 767 300 et 493 700, soit un total de 1 261 000 au total. En 2010, il apparait que la population a triplé pour atteindre 4 547, 431 personnes.
  2. -« Mortalité brute: la mortalité élevée de la population palestinienne était traditionnellement causée par la malnutrition et les maladies infectieuses. Aujourd’hui, les maladies infectieuses ne tuent plus et la malnutrition a disparu. Comme les Israéliens, les Palestiniens meurent du cancer et des maladies cardiovasculaires. En d’autres termes, la santé palestinienne est passée d’un modèle du tiers-monde à un modèle occidentalisé.
  3. -Espérance de vie à la naissance : « l’espérance de vie d’un israélien à la naissance a été estimée au début de 2014 à 81 ans, ce qui classe Israël au 19ème rang mondial sur 222. Les chiffres pour la Cisjordanie/Gaza sont 76 et 75 ans, loin derrière Israël, mais largement devant la Jordanie et l’Egypte (qui contrôlaient la Cisjordanie/Gaza respectivement de 1948 à 1967), et, bien sûr, la Syrie, ainsi que plusieurs autres pays du Moyen-Orient».
  4. Mortalité infantile : Le taux de mortalité des enfants de moins d’un an (IMR) a longtemps été considéré comme une mesure utile de l’état de santé général d’une population, en particulier dans les pays en développement. Israël a été classé 26, au-dessus du Royaume-Uni et des États-Unis. Les classements de Cisjordanie/Gaza ont été 108 et 120 respectivement, bien en dessous d’Israël mais au-dessus de la Jordanie, de la Syrie et de l’Egypte, et de plusieurs autres États du Moyen-Orient.

Tous ces résultats ont été obtenus en raison de l’assistance médicale et sanitaire fournie par les Israéliens aux Palestiniens depuis 1967. Il est vrai que cette coopération médicale reposait sur un projet politique : créer des conditions favorables sur le terrain afin qu’un jour, la paix devienne possible et même évidente aux deux populations.

Presque cinquante ans plus tard, il ne fait aucun doute que cette politique a échoué. Plus les Palestiniens profitent des infrastructures médicales israéliennes, plus les accusations de maltraitance, de nettoyage ethnique, voire de génocide s’intensifient.

Récemment, un nouvel avatar s’est produit. Les dirigeants palestiniens ont pris la décision de ne plus rembourser aux hôpitaux israéliens les soins qu’ils dispensent aux Palestiniens atteints de maladies graves (cancer, maladies cardiovasculaires…). Pourquoi ? Parce que le gouvernement israélien retient qui prélève la TVA sur les marchandises en transit pour le compte de l’Autorité Palestinienne, garde par devers lui la part correspondant aux salaires que l’Autorité Palestinienne verse aux familles des prisonniers qui ont attenté à la vie de citoyens israéliens. Israël veut bien soigner les Palestiniens, mais pas financer les assassins de juifs. Alors, croyant punir les hôpitaux israéliens, les dirigeants palestiniens ont décidé de pénaliser leurs propres malades en refusant de rembourser des soins de pointe qui ne sont dispensés qu’en Israël.

Mais cette décision de l’Autorité Palestinienne ne vise que les pauvres sans relations. Malgré l’embargo, Jibril Rajoub, un cadre dirigeant du Fatah, le parti au pouvoir en Cisjordanie, a été admis à l’hôpital Ichilov, le plus grand établissement de soins aigus en Israël. Dans le passé, tous les dirigeants palestiniens se sont fait soigner un jour ou l’autre en Israël, y compris, les membres de la famille du principal dirigeant du Hamas, Ismail Haniyeh.

Dans un Moyen Orient ou seuls les rapports de force comptent, il faudrait peut-être qu’Israël revoit sa politique. C’est une chose de soigner les Palestiniens, mais c’en est une autre de soigner leurs dirigeants. L’humanitarisme appliqué à des individus qui n’aspirent qu’à la destruction de l’Etat d’Israël, qui incitent leur population à la haine des juifs et qui attribuent un salaire à vie à toute personne qui attente à la vie d’un citoyen israélien méritent-ils autant de soins et de considération ? Comme l’écrivait l’éditorialiste israélienne Judith Bergman sur Facebook : « Il est insensé et autodestructeur d’appliquer cette politique (humanitaire) à un dirigeant ennemi et à ses familles élargies. Cet humanitarisme médical est particulièrement destructeur au Moyen-Orient, où la seule monnaie qui compte est la force. Et ou l’humanitarisme est perçu comme une faiblesse. Si Israël veut commencer à rêver de quelque chose qui rapproche la paix dans la région, il devrait abandonner les politiques qui aident ses ennemis- en d’autres termes, il devrait cesser de leur sauver la vie ».

Yves Mamou

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14 Comments

  1. A la question : « Israël doit-il continuer de sauver la vie de ses (pires) ennemis ? », ma réponse est la suivante :
    Israël devra continuer de sauver la vie de ses (pires) ennemis seulement à partir du moment où il n’y aura plus un seul Israélien à soigner PRIORITAIREMENT en Israël, et même GRATUITEMENT pour ceux qui n’ont pas les moyens des soins, compte tenu du fait notamment qu’Israël soigne beaucoup de ses (pires) ennemis gratuitement…

  2. Je béni Israël parce que face à la barbarie qui les cerne, il persévère à croire que le droit et le respect des fondamentaux à l’origine de ce peuple, vieux de plusieurs millénaires, a plus de valeur que l’image que l’on veut leur renvoyer.
    La pensée juive poussent à la citoyenneté et à la construction de l’humanité. C’est remarquable, mais on se refuse de voir ce caractère. Il en est qui n’ont d’autre intérêt que de condamner l’Etat juif, probablement parce qu’ils y voient un écran à leur gloriole.
    Je suis un observateur non-juif et je remarque qu’on ne considère pas les juifs, et donc Israël, selon les mêmes critères que pour les autres nations. Il y a un double standard à leur égard. Mais quoi, se mettre à leur ressembler et leur donner le moyen de justifier leur mépris?

  3. Arrêtons de raconter n’importe quoi.
    Israël ne sauve jamais la vie de ses « pires ennemis ».
    C’est une légende.

    Il arrive par exemple que des Syriens blessés ou malades soient évacués vers les hôpitaux israéliens, mais ils appartiennent toujours aux mouvances et populations syriennes « alliées objectives » d’Israël en Syrie.

    Il peut s’agir de Druzes ou des personnes proches du Front Al Nusra voire même de membres de Daech (ou leurs familles) qui informent Israël.
    Cela existe et permet d’obtenir les renseignements précieux utiles aux opérations (surtout aériennes) en Syrie.

    • Ok ! Les israéliens ne soignent pas leurs ennemis et quand ils le font c’est pour obtenir des informations ou se faire bien voir du reste du monde ! C’est ce que vous pensez car vous haïssez Israēl » l’entité Sioniste « !
      Les israéliens n’ont aucun besoin d’interroger des blessés pour savoir TOUT ! Et s’ils les soignent c’est parce que les médecins israéliens respectent le serment d’ Hippocrate et ont un sens moral très élevé celui que leur dicte la Torah! Arrêtez de grincer des dents !

  4. @ André Mamou.

    EXACTEMENT: « Les israéliens ne soignent pas leurs ennemis et quand ils le font c’est pour obtenir des informations ou se faire bien voir du reste du monde ! »
    Vous l’avez bien formulé; merci.
    C’est comme ça qu’on fait la guerre si on veut gagner.

    Effectivement nul besoin d’interroger des blessés: on les interroge (ou leurs proches) bien avant puisqu’ils fournissent des infos de leur plein gré, souvent par l’appât du gain.
    C’est de bonne guerre et permet de maintenir le « business » des renseignements ; inavouable mais utile pour la cause.

    Daech d’ailleurs est intéressant à observer.

    Organisation sunnite radicale elle est le premier ennemi des Chi’ites ; donc d’Assad et de l’Iran.
    Allié objectif d’Israël comme personne.

    Tant qu’ils étaient forts en Syrie le front israélo-syrien (et israélo-libanais) était d’un calme TOTAL.
    C’est facile à vérifier ; voir les 50 jours de guerre à Gaza en 2014 sans qu’une seule munition ne traverse la frontière nord.

    D’ailleurs en aucun cas ils n’avaient agi contre Israël ; contre la France, oui…

    Leur disparition du territoire syrien (merci USA et France…) coïncide comme par hasard avec une forte présence iranienne et une aggravation menaçante des tensions syro-israéliennes.

    Mais naturellement, si vous préférez ruminer vos idées préconçues et vitupérer contre le lecteur qui vous éclaire au lieu de regarder la lumière en face, à votre guise….
    Nul n’est aussi aveugle que celui qui ne veut pas voir.

    • Vous n’êtes Pas une lumière mais une illuminée ! Aveuglée par votre haine d’Israël ! Je vous comprends : ce doit être rageant , frustrant d’avoir un ennemi quasiment invincible sur tous les points . En somme que pouvez vous, pauvre chandelle, contre la clarté d’un phare ?

  5. Je trouve, prsonellement, les remarques de Rachida pertinentes.
    Et les réactions d’André Mamou désolantes de superficialité.
    On aurait préféré qu’il raisonne au lieu d’éructer.
    Les lecteurs de tribune Juive méritent un peu plus de sérieux.

    • Je laisse le soin à Jonathan d’aller au fond du problème et d’essayer de faire de Rachida une lectrice de bonne foi complètement dépourvue de partis pris et de haine dissimulée ! Moi je me suis contenté de lui rire au nez tant les raisonnements tordus incriminant Israël m’exaspèrent! Israël serait soit le responsable soit l’acteur des convulsions arabes mais jamais la victime ! La dignité oblige à ne pas entrer dans ce type de discussions avec des interlocuteurs employant la « takya «  bien connue des fidèles !

    • A la différence Israel soigne tout blessé ou malade incapable d’être soigné dans les hôpitaux arabes incompétents et sans équipement médical
      Rappelons que toute la famille Hanyeh du Hamas pourri et lui même se font soigner en israel
      Cela dit comme le dit Mamou israel doit arrêter toute aide médicale et humanitaire aux tribus arabes du Hamas, du Hezbollah et des arabes de la colonie de Judée Samarie habitée par les colons arabes envahisseurs.
      On tue ces ennemis mais on ne les soigne pas comme le fait Israel inconscient et naïf avec ces mythomanes arabes
      Quand à Rachida rien ne m’étonne car sa haine transpire à travers ses mots et cela n’est pas étonnant de ces arabes crevant de jalousie qui ont été incapables d’assumer leur indépendance et venir envahir aussi la France qu’ils sont en train de détruire .
      Entièrement d’accord avec l’article de Mamou que j’apprécie par cette analyse tout à fait concordant avec la vérité

  6. M. Mamou (André, pas Yves…).

    En toute bonne foi et voulant simplement comprendre, puisque apparemment je ne lis pas le Français de Rachida comme vous :

    Où, mais alors OU, avez-vous vu chez Rachida qu’elle dit de choses « incriminant Israël » ? Elle dit qu’Israël mène une guerre et à la guerre comme à la guerre.
    C’est un constat indéniable, non ? C’est presque une louange…

    Où, mais alors OU, avez-vous vu chez Rachida qu’Israël « serait soit le responsable soit l’acteur des convulsions arabes » ?
    En AUCUN cas à moins que je ne comprenne pas le Français.
    Aucune convulsion arabe n’est mentionnée, encore moins sa responsabilité attribuée à Israël.

    En revanche, et c’est de bonne guerre, Israël exploite les convulsions arabes dans ses intérêts. Elle joue des divisions. Comme la Russie, les USA, la France….et certains régimes arabes.
    Mais encore, C’est un constat indéniable, non ? C’est presque une louange…

    L’angélisme, très peu pour moi. On ne soigne pas les citoyens d’un pays ennemi sans arrière-pensées.

    Manifestement l’un de nous comprend mal le Français.

    • Les phrases que vous citez sont de moi et je les ai mises entre guillemets s pour indiquer qu’elles expriment ce que pense réellement Rachida qui d’ailleurs a trouvé que ces phrases sont bien trouvées ! Donc vous comprenez parfaitement le français mais vous n’avez pas saisi que je lui fais dire ce qu’elle pense alors quenelle be l’a pas exprimé et naïvement elle approuve!
      Il s’agit d’une lectrice qui a ses idées bien fixées sur la culpabilité d’ Israël même dans ses bonnes actions !
      « Je redoute les Grecs surtout quand ils offrent des présents « disait on en latin !

  7. L’oms, je pensais à tord, que cette organisation sortait du lot et bien non !!! des minables parmi les minables; Dans ce cas et ce que j’ai pu constater en lisant le positionnement de cette organisation (oms) et bien Israël devrait suivre le résonnement de cette organisation dans la mesure qu’Israël, n’est pas à la hauteur de l’attente espéré, c’est ni plus, ni moins que cette population Arabe, se démerde, qui aillent se soigner soit en Egypte où en Jordanie où en Syrie où qui veulent sauf en Israël. Ainsi cette organisation, ne pourra plus prétendre, quoi que cela soit dans la mesure qu’il y a plus de «  »dits » » palestiniens à soigner, voilà il faut jouer leurs jeu à ces minables, surtout ne jamais leurs donner raison……..!

  8. Finalement les populations arabes vivant de l’assistanat, se comportent en assistés, c’est à dire que rien n’est jamais suffisant, qu’il a forcement des arriere-pensées aux aides, et que naturellement ils meritent plus.

  9. Vous avez du courage Rachida, mais il faut visiter un site comme celui-ci pour réfléchir et non essayer de se confirmer dans ses idées. Pour ma part,
    j’aime et j’estime les juifs, nous ne les méritons pas! Les juifs ne peuvent désavouer leurs fondamentaux au risque de disparaître. La critique de la société israélienne doit être vraie et juste mais en observant les informations concernant Israël et les juifs, je remarque, avec étonnement, et cela au mépris de la réalité, que les juifs ne sont pas considérés selon les mêmes critères que les autres citoyens et les autres peuples.
    Israël est un pays comme les autres, à l’image de nos pays démocratiques, leur armée, comme les nôtres, commet des erreurs, bien qu’aucun pays n’installe un tribunal pour juger de chacune des actions des militaires, et condamne un soldat à la prison pour une gifle sur un Palestinien, aucune armée ne lance des tract avertissant la population d’une attaque. Sa politique est critiquée… au sein de la Knesset. Les défauts d’Israël sont disséqués, amplifiés, sans véritablement vérifier les faits, jusqu’à écoeurer un observateur indépendant alors que les défauts de ses ennemis sont volontairement effacés!
    Je pense que les juifs restent fidèles à leurs fondamentaux, à leur éthique biblique, au risque de disparaître s’ils se comportent comme les autres nations, et qu’ils s’y obstinent depuis des millénaires car ils y trouvent, consciemment ou non, leur légitimité.
    Durant des millénaires ce peuple a survécu en affrontant les plus effroyables persécutions. A notre époque, encore, les Juifs ont pu survivre à la pire barbarie humaine de tous les temps. Et quoiqu’ils doivent affronter aujourd’hui encore le même masque de haine ils restent eux-même car leur texte leur dit notamment d’aimer leurs ennemis.
    Les textes fondateurs du judaïsme et de l’islam ne sont pas comparables. Comme il y a de nombreuses idées politiques mais que toutes ne se valent pas, de même il y a divers textes fondateurs parmi les peuples et les mettre en équivalence c’est ignorer leurs différents apports aux sociétés humaines.
    La Bible présente des différences de taille avec le Livre saint de l’islam. D’abord, elle n’est pas directement dictée par Dieu, surtout pas « incréée », mais écrite par des hommes influencés par Dieu, et tout n’est pas parole de Dieu, ce qui l’autorise à contenir des erreurs et, par conséquent, fait appel à l’esprit critique du croyant. Au contraire du Coran, la Bible ne se récite pas, elle demande une « lecture », c’est-à-dire un processus de distanciation, un effort de déchiffrage, une capacité à dépasser la lettre. 
    Enfin, la Bible contient en elle-même la notion d’évolution comme celle d’interprétation. La Bible est ouverte à la spéculation intellectuelle, l’esprit des hommes est incité à investiguer. Il y a des textes violents dans la Bible, mais elle s’adresse aux hommes afin de surmonter leur violence… jusqu’à aimer leurs ennemis.
    Le Coran, au contraire, est la parole même d’Allah, irréfutable et intouchable, « Le Livre qui ne doit pas être mis en doute » (sourate 2, 2). Il a été révélé à Mahomet sous la dictée divine. Il est «incréé». Le Coran, sur lequel le Prophète fixe sa conduite, justifie la violence envers ceux qui refusent d’obéir à la loi musulmane. « Combattez dans le chemin d’Allah ceux qui luttent contre vous. […] Tuez-les partout où vous les rencontrerez, chassez-les des lieux d’où ils vous ont chassés » (sourate 2, 190-193).
    Je retiens cette information sur Youssouf al-Qaradawi, juriste et savant, qui exerce une influence considérable dans le monde islamique. Il a été le chef spirituel des Frères Musulmans, le président de l’Union mondiale des savants musulmans et le président du Conseil européen de la fatwa et de la recherche, ainsi que l’animateur d’une émission très populaire sur la charia diffusée sur la chaîne qatari AlJazeera. Il a déclaré :
    « La charia ne peut être amendée pour se conformer à l’évolution des valeurs et des normes humaines. C’est une norme absolue à laquelle toutes les valeurs et les comportements humains doivent se conformer ».
    Dans l’islam, peu de projet réformateur en marche puisque doctrine et loi, Sunna et Charia, sont monolithiquement immuables et ce, jusqu’à la fin des temps.
    Louis Massignon fera remarquer que « la tendance générale de la théologie islamique va à affirmer Dieu plutôt par la destruction que par la construction des êtres » (Passion, p. 631, n° 4).
    Il est pourtant urgent que l’islam se livre à la libre critique. L’islam n’est pas nécessairement violent, et les musulmans fervents ne sont pas inéluctablement conduits à la violence. Il n’est pas question ici de l’individu. Mais en tant que religion, il y a une pente, une tendance à la violence qui est justifiée par ses textes comme dans l’histoire telle qu’ils la représentent eux-mêmes. Le Prophète a été violent, il a tué et il a appelé à tuer. La guerre avec les Mecquois fut une guerre de conversion. Il y a eu aussi la guerre avec les juifs et le massacre des juifs à Médine, décidé par le Prophète. L’islamisme est, la maladie de l’islam et les germes sont dans le texte lui-même dit Abdelwahab Meddeb.
    Où nous conduit donc notre religion? L’attitude du judaïsme est révélateur. Par exemple la prière pour la République française citée par Eric Gozlan, prière lue chaque samedi dans toutes les synagogues de France, et fort probablement en Belgique:
    Éternel, Maître du monde, Ta providence embrasse les cieux et la terre ; la force et la puissance T’appartiennent ; par Toi seul, tout s’élève et s’affermit. De Ta demeure sainte, ô Seigneur, bénis et protège la République française et le peuple français. »
    « Regarde avec bienveillance depuis Ta demeure sainte, notre pays, la République française et bénis le peuple français. »
    « Que la France vive heureuse et prospère. Qu’elle soit forte et grande par l’union et la concorde. »
    « Que les rayons de Ta lumière éclairent ceux qui président aux destinées de l’État et font régner l’ordre et la justice. »
    « Que la France jouisse d’une paix durable et conserve son rang glorieux au milieu des nations. »
    « Que l’Éternel accorde sa protection et sa bénédiction pour nos soldats qui s’engagent partout dans le monde pour défendre la France et ses valeurs. Les forces morales, le courage et la ténacité qui les animent sont notre honneur.” »
    « Que la France reste fidèle à sa noble Tradition et défende toujours le droit et la liberté. »
    « Accueille favorablement nos vœux et que les paroles de nos lèvres et les sentiments de notre cœur trouvent grâce devant Toi, ô Seigneur, notre créateur et notre libérateur. Amen »
    Le Rabbin Jonathan Sacks dit: « aucune religion authentique n’a besoin de violence pour prouver sa beauté ».
    Par contre une autre histoire sur la prière:
    Une blessure inconcevable. Les victimes des attentats de Bruxelles sont agressées une seconde fois. Ce sont les journaux « Le soir », « La Libre », « La Meuse », « L’Avenir »… qui nous rapportent qu’après les attentats de Bruxelles, qui ont fait 35 morts, le Conseil des Imams Belges a refusé de réciter une prière pour les victimes. Cette position n’a pas été exprimée d’une seule voix.
    Ainsi donc, l’Exécutif des musulmans de Belgique, interlocuteur officiel reconnu par le gouvernement belge, avait annoncé vouloir planifier une action, pour le vendredi qui suivait les attentats, au sein des mosquées du pays. Une action pour une « journée nationale contre le terrorisme », au cours de laquelle les imams condamneront le fanatisme et le radicalisme. Une « condamnation sans appel » d’actes « criminels et inqualifiables », saluée par une partie de la presse belge. Et aussi, d’unifier un discours pour la prière. Finalement, son Conseil des Théologiens a préféré appeler tous les imams de Belgique à consacrer le sermon du vendredi au refus de toute forme de radicalisme, de fanatisme et de terrorisme, sans faire de déclaration commune à toutes les mosquées. Les représentants religieux ont refusé de demander aux imams de réciter la sourate « Al-Fatiha » (l’ouverture) en hommage aux victimes des attentats. Et ce, parce que les victimes ne sont pas toutes musulmanes. « Ils ont prétexté que cela n’était pas prévu dans les codes rituels. C’est-à-dire qu’il n’est pas prévu dans la pratique de dédier une prière à des non-musulmans. » L’information a été confirmée par l’islamologue Michaël Privot l’ex-Frère Musulman, directeur de l’European Network against Racism : « Il a été refusé de réciter cette prière en hommage à des « mécréants » pour reprendre les propos. Une minute de silence a également été proposée lors de la réunion, qui a été une nouvelle fois refusée » !
    Dès lors, les gens de l’Enfer, les mécréants, que sont les victimes non-musulmanes d’un massacre commis au nom d’Allah n’auront même pas eu droit à une minute de silence dans les mosquées du pays.
    Hamed Abdel-Samad est écrivain. Fils d’un imam sunnite, il rejoint en 1991 les Frères musulmans, qu’il reniera plus tard. Il dit: « Pouvez-vous imaginer une religion dont les adeptes prient quotidiennement, récitent le chapitre le plus important de leur Livre saint, qui contient des malédictions envers les autres ? Ne vous êtes-vous jamais demandé ce que signifie le verset “ceux qui encourent la colère et ceux qui se sont égarés” ? Que signifie prier et maudire les autres ?… »
    Erdogan fait une allusion dans un discours au commandement coranique de tuer les juifs!
    Il a dit une phrase lourde de sens: « Ceux qui croient qu’ils sont les maîtres de Jérusalem savent très bien que demain, ils ne pourront même pas se cacher derrière des arbres ». Il ne s’agit là nullement d’une image choisie au hasard. Le président turc faisait clairement allusion à une hadith qui stipule: « L’heure de la fin du monde ne sonnera avant que les musulmans ne combattent les juifs et les tuent au point que le juif se cache derrière une pierre ou un arbre et que la pierre ou l’arbre disent: musulman ! serviteur d’Allah ! Voici un juif derrière moi; viens le tuer ».
    Voilà l’avertissement lancé aux juifs un jour les musulmans viendront vous massacrer! Propos tenu par le président d’un Etat membre de l’OTAN… et les musulmans souhaitent enfin l’anéantissement des juifs pour voir venir l’heure de leur délivrance et la fin dernière.
    Il faut que les musulmans se confrontent à d’autres modèles que le sien. Sans complaisance. Cette démarche est d’autant plus nécessaire que le problème est dans ses textes.
    C’est un non-juif qui le proclame: Dieu béni Israël, Jérusalem et les Juifs!

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