Pour la première fois depuis sa défaite électorale avec la Nouvelle Droite et Naftali Benett, Ayelet Shaked a fait savoir vers quelle structure politique elle entend se joindre pour les prochaines élections. Elle révèle même quelle place elle entend y occuper.
La chaîne Kan-11 Hadashot a révélé mardi soir que lors de conversations avec des partisans de Habayit Hayehoudi l’ancienne ministre de la Justice a dit qu’elle souhaiterait être à la tête de l’Union de la Droite. Elle a justifié cette ambition audacieuse par le fait – très plausible – qu’elle amènerait le plus de mandats à ce parti.
Mais il y a loin de la coupe aux lèvres. D’abord, les deux leaders actuels de l’Union de la Droite, Raphy Peretz et Betzlalel Smotritch, n’accepterons pas de laisser leur place a la « revenante ». Ensuite, la colère et la rancune sont encore palpables chez les dirigeants et cadres sionistes-religieux après la « désertion » soudaine de Naftali Benett et Ayelet Shaked pour créer la Nouvelle Droite.
L’ancienne ministre dispose tout de même d’un atout: les sondages internes la placent loin devant tous les autres pour diriger le parti sioniste-religieux et même un grand bloc unitaire situé à la droite du Likoud. Si le réalisme l’emporte avant les élections, et si des primaires sont organisées, l’ancienne ministre pourrait bien se retrouver en situation de présider un grand parti et revenir à la Knesset – et au gouvernement – en position de force.
Photo Yonatan Sindel / Flash 90
Source : lphinfo.com
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