Agressions contre Israël: responsabilités extérieures – Pierre Saba

Des centaines roquettes ont été tirées samedi 4 et et dimanche 5 mai 2019 depuis Gaza en direction d’Israël qui a répondu par des frappes aériennes massives. A minima quatre israéliens et quinze gazaouis (dont un responsable du Hamas)ont été tués dimanche.

La bande de Gaza est dirigée par des milices terroristes, illégitimes, illégales, armées et financées par la « république islamique d’Iran », non reconnues par les Nations-Unies (ONU). Ces bandes terroristes obéissent aux injonctions proclamées régulièrement par Teheran de détruire Israël. C’est ainsi que la population civile israélienne, prise pour cible par Gaza, reçoit régulièrement des roquettes qui détruisent, blessent et tuent. Les réactions militaires israéliennes surviennent alors à Gaza, en légitime défense, en tentant de cibler les responsables des carnages.

La faiblesse, la tolérance, l’atermoiement caractérisent les réactions diplomatiques de l’Union-Européenne (UE), du Conseil de Sécurité (CS), de l’Assemblée générale (AG) de l’ONU et de la France en particulier (elle appartient aux trois organismes internationaux). Elles concourent au maintien de la situation sur le terrain. Les violences que fait subir la dictature islamiste à Gaza sur son propre peuple et les agressions régulières lancées contre les cibles civiles de l’Etat hébreu correspondent au soutien et au maintien des relations commerciales de l’UE et de la France en particulier avec l’Iran. C’est ainsi que le président de la république française Emanuel Macron, loin de condamner l’agression gazaouie, se contente de sermonner les deux parties, l’agressée (Israël) et l’agresseur (Hamas et Djihad islamiste) en recommandant la cessation de la violence et la protection de « tous les civils ». La responsabilité de l’UE en général et de la France en particulier est patente. La constance des positions de l’UE et de la France basées sur la compromission devant l’agresseur encouragent les terroristes de Gaza à obéir à Téhéran. Les Etats membres permanents du CS de l’ONU (France, USA, Royaume-Uni, Chine, Russie) portent une responsabilité patente dans la faiblesse ou l’absence de condamnation des agresseurs de Gaza et du maintien du conflit. La catalyse diplomatique de la France contre Israël dans les organisations internationales est particulièrement active. Elle contribue au maintien de la guerre.

La situation israélienne est intenable. Nul Etat au monde, ni la France ni aucun de ceux de l’UE n’accepterait comme le fait l’Etat d’Israël de recevoir des bombes sur son territoire, visant les populations, en ne réagissant que de manière ponctuelle, pondérée et circonstanciée.

Au delà des réactions militaires de légitime défense normales, il revient au gouvernement israélien de placer l’AG, le CS, l’UE et la France devant leur responsabilité dans le maintien du conflit au Proche-Orient et les attaques meurtrières subies par Israël.

Les agressions meurtrières et destructrices subies par Israël ne sauraient exonérer les responsabilités de l’ONU, de l’UE et de la France. Le résultat de cette situation inique est le maintien de la guerre et des victimes civiles.
Il conviendrait de rappeler à l’AG, au CS, à l’UE et à Macron que les peuples n’ont qu’une aspiration, celle de vivre libre -notamment des stratégies financières internationales- et de vivre en paix.

Pierre Saba

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2 Comments

  1. Selon un article du Washington Post du 6 avril 2018, l’Autorité palestinienne verse plus de 250 millions d’euros par an aux terroristes palestiniens, à leurs familles et à celles des terroristes décédés. Cette somme représente quasiment la moitié de l’aide budgétaire internationale perçue par l’Autorité palestinienne (environ 600 millions d’euros) ou encore 7.6% de son budget total. Plus l’attaque est meurtrière, plus la récompense est élevée, notamment pour ceux qui meurent au cours des attentats. Cela sert à nourrir la rhétorique terroriste qui encense le martyre…

  2. Pensez vous que malgré ce constat édifiant mais clairement assumé par ces « grands » donneurs de lecons, dont l Histoire résonne de leurs pires exactions, et quelque soit la pertinence de nos arguments, nous puissions modifier leur attitude?
    Il serait peut être temps d adopter une attitude plus « agressive » envers ces pays. Une communication « tous azimuth »plus agressive accompagnée par une série de mesures de retorsions economiques,diplomatiques avec nos plus virulents detracteurs seraient certainement plus productives sur le long terme ….En avons nous les moyens ?
    A voir….

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