Yom HaShoah en Israël, ce sera du mercredi 1er mai au soir au jeudi 2 mai à la tombée de la nuit. Le mercredi soir, les bars, les théâtres et les restaurants seront fermés.
A 20 heures à Yad Vashem a lieu une cérémonie officielle, retransmise à la télévision où six survivants de la Shoah allument six torches en souvenir des six millions d’assassinés. On récite le Kaddish. Le lundi matin à 10 heures retentira la sirène du Souvenir pendant deux minutes. A 11 heures à la Knesset, « Chacun a son nom », lecture des noms des victimes.
Mais quand vous foulerez ce bouquet d’orties
qui avait été moi, dans un autre siècle,
en une histoire qui vous sera périmée,
souvenez-vous seulement que j’étais innocent
et que, tout comme vous, mortels de ce jour-là,
j’avais eu, moi aussi, un visage marqué
par la colère, par la pitié et la joie,
un visage d’homme, tout simplement !
Un magnifique poème de Benjamin Fondane
Cinq interprétations d’Eli, Eli, la prière d’Hannah Szenes
La chanson הליכה לקיסריה La marche vers Césarée plus connue sous le nom de אלי אלי Eli, Eli, ses premiers mots, est la chanson la plus diffusée le jour de Yom HaShoah sur les ondes israéliennes. Elle a été écrite par Hannah Szenes le 24 novembre 1942 quelques jours avant qu’elle ne saute en parachute en Yougoslavie où elle est arrêtée alors qu’elle essaie de passer la frontière hongroise. Torturée puis mise à mort, elle est en Israël le symbole de l’héroïsme.
Jean-Claude Grumberg, La plus précieuse des marchandises
« En commandant ce livre, je savais que je plongerais dans la Shoah, mais puisque c’est un Conte, peut-être que ça passerait mieux. D’ailleurs le livre commence comme tous les contes par « Il était une fois, dans un grand bois, une pauvre bûcheronne et un pauvre bucheron. Non non non non, rassurez-vous, ce n’est pas Le Petit Poucet ! Pas du tout. Moi-même tout comme vous, je déteste cette histoire ridicule. Où et quand a-t-on vu des parents abandonner leurs enfants, Faute de pouvoir les nourrir ? Allons… »
Pour lire la chronique d’Esther Orner
Un poème et une symphonie pour Babi Yar
« Non, Babi Yar n’a pas de monument.
Le bord du ravin, en dalle grossière.
L’effroi me prend.
J’ai l’âge en ce moment
Du peuple juif.
Oui, je suis millénaire. »
Pour lire la suite
▪ Ces femmes qui ont sauvé des Juifs pendant la Shoah
▪ Le Savoir-déporté, Anne-Lise Stern
▪ Une journée consacrée à la Shoah
La photo a été prise en juin 1942. Le 26 septembre 1942, Chaïm Peguine, sa femme Rebecca Weinberg (qu’on ne voit pas sur la photo) et ses deux filles Mona et Hermina Peguine seront déportés de Malines vers Auschwitz par le XIe convoi. Mon beau-père Léon Peguine, dix-sept ans a sauté du XVIe convoi.
Que leur souvenir soit béni.
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