Casseurs, démocratie, minorités par Pierre Saba

Les «casseurs» qui chaque samedi et depuis dix-huit semaines violentent les personnes civiles et de police, les biens privés, publics, incendient, détruisent, conspuent leurs haines antisémites, racistes, sexistes, sociales, ternissent l’image de la France à l’Etranger, désespèrent les Français, ruinent progressivement les commerces et les services situés sur le passage des manifestations non-déclarées et mobiles et provoquent des signes manifestes de soutiens et d’amitié de la part de «gilets jaunes (GJ) infiltrés».

La brasserie Le Fouquet’s a été saccagée puis incendiée.  WGB / LE FIGARO

Le maintien si longtemps de tels chaos urbains est incompréhensible au regard des pouvoirs exécutifs, administratifs et de Police. Il souligne la responsabilité de la puissance publique.

Les déchaînements de ces violences hebdomadaires noient et étouffent les revendications sociales des GJ. Les attaques contre le régime de démocratie constitutionnelle en place en France comporte un danger pour les minorités. Celles-ci sont protégées par le régime de démocratie. Qui s’en prend à a démocratie s’en prend aux minorités.

Les slogans antirépublicains et antisémites enregistrés lors de ces manifestations attestent du danger.

Pierre Saba

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2 Comments

  1. Bien sûr, les revendications et les actions des GJ sont « en même temps » l’expression confuse et exacerbée de craintes et d’aspirations légitimes, et une sorte de gloubi-boulga inspiré par un amalgame de frustrations et de ressentiments.

    Certes, depuis quatre mois, ni gouvernants, ni partis, ni corps intermédiaires et autres représentants (patentés ou autoproclamés) des aspirations populaires ne se sont avérés capables d’en tirer la moindre problèmatique politique ou sociale.

    Inévitablement, les pitoyables clowns singeant la « geste glorieuse » (à leurs yeux et à ceux de leurs supporters énamourés) de la lutte de classe, prouvent une fois encore qu’ils n’en ont rien compris que les attitudes revanchardes.

    Il faudrait pour décrire ce tableau un Shakespeare ou un Mel Brooks mais y voir un péril pour la démocratie semble une erreur de perspective.

    Par contre, l’inconsistante séance de « je te tiens, tu me tiens, par la barbichette » qu’on donnée sur BFMTV les « chefs des grands partis » -il y a des mots difficiles à écrire sans pouffer ! dessine un vide bien plus inquiétant…

    • Globalement, rien à redire sur le commentaire de Jean-Victor.
      SAUF « …y voir un péril pour la démocratie semble une erreur de perspective…. ».

      Puisque connaitre l’avenir nous est impossible, la perspective n’est que l’extrapolation de la rétrospective. Et voilà (sans vouloir remonter à Mathusalem) la rétrospective française récente :

      • Un Président (Sarkozy) qui échoue à se faire réélire pour un second mandat.
      • Son successeur qui échoue bien pire, incapable même de se représenter.
      • Le successeur du successeur encore pire ; qui se retrouve, à 18 mois de mandat, immobilisé par la contestation, élan réformateur paralysé, probablement réduit à l’inauguration des chrysanthèmes jusqu’à la fin du mandat (voire jusqu’à sa démission).

      La suite (surtout dans ce dernier cas) pourrait bien ressembler à un suicide de la démocratie par choix populaire démocratique (Cf. Allemagne 1933) puisqu’en France elle semble condamnée à une instabilité croissante (pour des raisons d’Histoire, culture et mentalité; j’abrège).

      Une gouvernance digne de ce nom nécessitant une marge de respiration de plusieurs années (un mandat, c’est limite) le chaotique mode opératoire de la démocratie française handicape la gouvernance et ne pourra se terminer que par son suicide pour cause d’inefficacité.

      Si !!! « Un péril pour la démocratie » il y a. Gravement.

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