Humeur du jour : La femme est son propre avenir par Khaled Slougui

C’est dit! L’année passée, j’avais souhaité à toutes les femmes une bonne fête en leur dédiant la chanson où Ferrat chante avec Aragon « la femme est l’avenir de l’homme ». c’est beau, c’est mignon, c’est enchanteur, c’est noble, c’est charmant…

Cette année, je suis sur un autre délire, ce matin, je me suis exprimé sur Twitter en ces termes :  » A toutes les femmes, bonne fête. Pour leur liberté et leur pleine émancipation. Aragon avait raison : la femme est l’avenir de l’homme. Mais elle ne peut être réduite à cela, elle est d’abord son propre avenir « .

Je retrouve ma radicalité que j’assume pleinement, la femme « existe en soi et pour soi », pour parler comme Hegel, elle n’a pas à être définie par défaut, et n’exister que par et pour l’homme.

Frantz Fanon aurait dit « elle est son propre fondement »; c’est la conception que j’ai de ma mère, une femme forte et puissante, née un 8 mars, qui ne se la laissait pas raconter; de ma femme dont je n’ai jamais lié l’existence strictement à la mienne, de ma fille qui s’inscrit naturellement dans ce sillage. C’est ce que je défends pour mes soeurs, pour mes amies, pour mes collègues femmes.

Et également pour mes copines, mes voisines et mes cousines…Pour tout cela et plus encore, je leur dédie ces deux merveilleux aphorismes de Khalil Gibran.

Ils me disent :  » si tu vois un esclave endormi, ne le réveilles pas. Il rêve certainement de liberté ». Et je leur dis :  » Si je vois un esclave endormi, je le réveille et je lui parle de liberté « .

Ils me disent : « Le meilleur, en toute chose, est le juste milieu ».
Mais qui, parmi nous, voudrait être tiède entre chaud et froid, agonisant entre vie et mort, gélatineux, entre liquide et solide?

Allez, encore un et je va…

« Je préfère être le plus misérable des hommes et avoir des rêves que je désire réaliser, plutôt que de ne pas en avoir, même en étant le plus puissant des hommes « .

Une bonne journée!

Khaled Slougui

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1 Comment

  1. Et si les femmes étaient des hommes comme les autres,
    Et si les hommes étaient des femmes comme les autres,
    Et si les autres étaient des autres comme tout le monde, c’est à dire différents !
    Ici même Laurent Sagalovitsch disait sa fatigue ancestrale d’être Juif.
    Les femmes ont aussi une épuisante pesanteur qui EST leur destin ; qui exige d’elles une épuisante énergie, un épuisant espoir, un épuisant optimisme ; pour être juste comme les autres !
    Et si la « cité » (celle de la citoyenneté), plutôt qu’à chercher à subsumer les différences, pouvait enfin SE REPOSER sur une paisible et bienveillante indifférence à celles-ci.

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