J’ai été sollicité pour participer à l’une marches « contre l’antisémitisme » (de qui ? d’où ?), ici chez moi à Fréjus.
En 2012, quand un antisémite nommé Mohamed Merah a tué Myriam Monsonego, 8 ans, Gabriel et Arieh Sandler, 4 et 5 ans, et leur père Jonathan à bout touchant, pas une seule marche n’a été organisée à leur mémoire. Quand j’avais le malheur de faire des posts sur le sujet, de m’indigner dans mon entourage, on me balançait en coeur « pas d’amalgame ». On n’a pas entendu grand monde à l’époque pour s’élever contre cette tuerie immonde. Comme l’impression que c’était « un truc de juifs » et puis « la Palestine toussa quoi ». Je n’ose imaginer les réactions si cette tuerie avait eu lieu dans une école dite publique…. Ce massacre a été traité comme un vulgaire fait divers et tout le monde trouvait cela normal.
Par contre et toujours à l’époque, on n’a pas hésité à mettre en cause le FN jusqu’à ce que l’on débusque Merah, un journaliste du Nouvel Obs s’était même fendu d’un « je suis dégoûté, ce n’est pas un nazi qui a fait le coup ». pour ma part, je préférerai me casser un bras que participer à cette mascarade, avec des gens qui vont légitimer le retour des djihadistes (LREM) et pleurer sur 3 tags antisémites le lendemain, caresser les islamistes dans le sens du poil (LFI) puis s’indigner que l’on insulte l’auteur de la « Défaite de la pensée ». J’imagine très bien la petite chanson qui monte où l’on va tout mettre sur le dos du RN à l’approche des Européennes puisque l’on parle de « haine » sans désigner les islamistes et leur affidés. « Mal nommer les choses, c’est encore rajouter aux malheurs du monde disait Camus ». Le problème est que l’on aurait volontier nommé les choses si elles avaient un autre auteur, un autre visage, voire blondes comme les blés.
Myriam, Gabriel, Arieh et Jonathan n’ont pas eu le droit hier à vos « marches » que vous n’hésitez pas à faire pour une boite aux lettres taguée aujourd’hui.
Ce sera sans moi les gars…
François Villette
Je partage totalement votre analyse et ce depuis longtemps, même avant 2011, les signes et indices étaient nombreuc de cette poussée du totalitarisme de l’islam politique, dans ses multiples tendances toutes conduisant au chaos et à la violence… Et au totalitarisme, ceux qui manifestent aujourd’hui notamment sont truffés de contradiction et ne règlent rien à ce problème lancinant. Salafistes et FM importent ici les problèmes du M-O et menacent mortellement la république.
Oui, d’accord; mais cet antisémitisme pro-islamique ne doit pas faire oublier l’autre, l’historique, celui qui fournit aujourd’hui les rangs des néo-nazis et qui défile librement à Budapest ou en Autriche, ou même à Dresde, et qui en France adhère au FN (même si, il faut le reconnaître, tous les membres de ce parti ne sont pas des fachos; et même si Mme Le Pen n’est pas son père).