Portrait. Le mythique quotidien américain a dressé ce qui pourrait ressembler à une petite biographie de l’essayiste français.
Éric Zemmour s’exporte. Dans son édition du 6 février, le New York Times lui consacre pas moins d’une vingtaine de pages, le décrivant comme un « évangéliste de la culture française, devenu une force motrice du conservatisme », rapporte L’Express.
Un portrait très précis
Pour ce faire, la journaliste Elisabeth Zerofsky a passé plusieurs jours avec le chroniqueur, pour décortiquer au mieux ce personnage controversé. Dans un portrait que L’Express décrit comme « complet, presque exhaustif », la plupart des sujets chers au cœur de Zemmour y passent : sa « fixette pour Vichy », sa théorie du « grand remplacement », sa passion pour l’histoire et sa vision des femmes qui « en réalité [ont] besoin et veulent être dominées par un homme ». Mais la journaliste donne une vision bien à elle du personnage. Selon elle, l’essayiste voudrait que l’on parle sans cesse de lui. « C’est un trait de caractère qui assure non seulement à Zemmour d’être partout, pour parler, mais aussi que tout le monde, partout, parle de lui ».
Charge contre les médias français
Au passage, les médias français, à qui la journaliste associe le succès de Zemmour, en prennent pour leur grade : « La popularité de Zemmour est indissociable de la dynamique chaotique des médias traditionnels français qui, assiégés par une rhétorique violente et excluante, se trouvent sans cesse contraints de prendre parti et ce, même si en le faisant, ils accentuent le manque de confiance du public », note Elisabeth Zerofsky.
Révélations inédites
Mais ce portrait fleuve présente aussi des révélations inédites. En effet, la journaliste révèle que le polémiste avait bien failli être évincé du Figaro après ses propos sur les trafiquants de drogues en 2010. A cette époque, Zemmour disais que « les Français issus de l’immigration sont plus contrôlés que les autres parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes. C’est un fait ». Il avait alors été attaqué par Thierry Ardisson pour diffamation. Même chose pour l’affaire Hapsatou Sy. L’article révèle que « des journalistes du Figaro ont envoyé une lettre à Zemmour pour lui demander de ne pas mettre en péril la réputation du journal ». « D’autres ont en revanche été surpris que cet échange devienne une affaire judiciaire », précise la journaliste.
Des commentaires de tous bords
L’Express a ensuite voulu analyser les commentaires parus en dessous de l’article. Et ils sont de tous horizons. Certains semblent d’accord avec le discours « plein de bon sens » de l’essayiste. D’autres estiment « impossible de prendre au sérieux quelqu’un qui professe qu’une femme a besoin d’être dominée par un homme ». D’autres encore comparent les idées de Zemmour à celles du président américain Donald Trump : « Ca ressemble à du Trump, déguisé dans une forme particulière de prétention intellectuelle. Ce qu’il prône va dans la même direction que Trump dans la période Bannon ». Un autre lecteur avoue n’avoir pas achevé la lecture d’un article jugé « trop français ».
Source : valeursactuelles
Je ne connais qu’indirectement le « mythique » quotidien américain New York Times, je ne connais que sa version internationale réduite qui absorba le New York Herald Tribune; ces deux quotidiens offraient les billets d’ART BUCHWALD, le génie de la satire politique que personne n’a remplacé.
Récemment, l’International…redevenu NYT, était une publication vaniteuse face à ses méchants adversaires. La lutte contre le racisme et le sexisme se réduisait à l’agenouillement systématique devant tout ce qui était vaguement noir ou féminin; j’ai arrêté de lire cette parodie, tout comme le TIME (édition européenne), pour lesquels un artiste véritable se devait d’être une lesbienne Indian-American, le plus grand génie littéraire d’après guerre semblait être le clown James Baldwin, et la France un territoire mystérieux, malgré le siège du journal à Neuilly.
Le camarade Zemmour est un démagogue réactionnaire qui n’a rien à voir avec la pensée juive, comme le montre sa faute grave d’opposer les Juifs français et étrangers dans la politique criminelle de Vichy. Cette vieille scie sert,depuis la Libération,
la campagne violente d’accusation de complicité contre les organisations juives qui subissaient des rapports obligatoires avec le pouvoir pétainiste et qui auraient sacrifié les Juifs étrangers. Vous trouverez ces saletés sur des sites anarchistes et des sites, en théorie, arabes.
Certains furent mis devant un choix cornélien pour sauver leur peau. Il n’y a que les merdeux antisémites qui appellent ça « collaborer ». Ce n’est pas ce que fait Zemmour.
Loin de moi l’idée de vouloir prendre la défense de Zemmour, qui dérape plus souvent qu’à son tour et est devenu une caricature vivante, mais le New York Times est un véritable torchon xénophobe et francophobe. Comme le Washington Post d’ailleurs. Ce qui me rassure, c’est que je connais un Américain vivant en France qui est exactement de mon avis.
Un américain vivant en France qui est de votre avis ça ne fait pas une base sondagiére très étendue !
Non. Mais bon, les dérives de ce genre de presse ne sont pas un scoop ! Surtout depuis 2003 et les attentats de 2015.