Ces deux France qui s’ignorent. Par Éric Zemmour

La banlieue ne s’est nullement sentie concernée par les «gilets jaunes» tandis que les «gilets jaunes» n’ont pas parlé des banlieues, ni d’immigration ni d’islam.

Mais qu’allait-il faire dans cette galère? C’est la question qu’on pouvait se poser en voyant Emmanuel Macron débarquer en début de semaine dans une commune de la banlieue parisienne pour un nouveau round du «grand débat national».

La banlieue, la terre où il n’y a pas de rond-point et, quand il y en a, ils sont vides. La banlieue, d’où les seuls «gilets jaunes» estampillés furent les pillards des premiers samedis de novembre, en particulier ceux qui ont saccagé l’Arc de triomphe. La banlieue qui, en dépit des efforts des professionnels gauchistes de la «convergence des luttes», a ignoré avec un rare dédain, teinté de sarcasmes sur les réseaux sociaux pour les «Gaulois», les revendications de la «France périphérique» en jaune. La banlieue, qu’il est de bon ton désormais dans la terminologie officielle de qualifier de «quartiers populaires» pour faire oublier qu’ils sont de plus en plus des quartiers islamisés. Cette banlieue ne s’est nullement sentie concernée par les «gilets jaunes» tandis que les «gilets jaunes» n’ont pas parlé des banlieues, ni d’immigration ni d’islam. Comme si ces derniers avaient intériorisé le tabou médiatique et idéologique. Comme si les deux «classes populaires» formaient deux peuples séparés, deux France qui s’ignorent.

Source et article complet : lefigaro.fr

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1 Comment

  1. La banlieue sait qu’elle sera la première à bénéficier de tout ce que les Gilets Jaunes gagneront grâce à leurs efforts, à leur « combat » incessant, s’ils gagnent quelque chose…
    La banlieue laisse les « Gaulois », les vrais, faire et payer le prix fort du changement social pour venir, après, tendre la main et récolter ce qu’elle n’a pas semé, et là où elle n’a pas semé… Facile d’être Français comme cela !
    La banlieue fait ce que la plupart des Français font, ces Français qui approuvent pourtant COURAGEUSEMENT les Gilets Jaunes, veillant toutefois COURAGEUSEMENT à ne pas être eux-mêmes Gilets Jaunes dans les faits, c’est-à-dire sur le terrain…
    C’est ce qu’on appelle la solution de la facilité…
    La banlieue a bien appris la leçon française ! Cette banlieue-là est bien française !
    Alors deux France ? Non ! Une seule, la vraie, parée de jaune, sur les pavés de la République, quand le bleu, le blanc et le rouge ne sont plus les couleurs de la « liberté, égalité, fraternité », ne sont plus les couleurs de la solidarité sociale, mais bien celles de la dictature capitaliste…

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