Le président russe devient coutumier du fait. Il ne se passe plus une semaine, sans que Vladimir Poutine ne fasse référence dans ses discours à Israël où à la culture juive.
Questionné durant le weekend par des journalistes étrangers à propos de l’annexion de la Crimée par la Russie, le maître du Kremlin n’y est pas allé par quatre chemins. Il a argumenté en évoquant…la Torah !
« Pouvez-vous me citer un seul pays qui accepte de céder des territoires » a rétorqué Poutine. « La Crimée a toujours été un territoire russe, les découpages de frontières, les guerres successives et l’effondrement de l’Union soviétique ont fait que l’Ukraine s’est retrouvée avec le bébé sur les bras. Mais si vous êtes de bonne foi, vous savez pertinemment que la culture et l’histoire de la Crimée sont profondément russes », a-t-il poursuivi.
Mais la conclusion de son développement sur la question va surprendre son auditoire.« De tout temps et dans toutes les cultures, les peuples se sont battus pour leur terre. Ce n’est pas un hasard si la Torah affirme que céder un territoire est un grand péché ».
Poutine et la Torah… déjà en 2017
Cet argument avait déjà été avancé en octobre 2017 par Vladimir Poutine au club de discussion Valdai. Un forum international annuel qui promeut le dialogue entre les dirigeants sur diverses questions. L’un des participants à la conférence avait interrogé le président russe sur la place prépondérante des technologies de pointe, par opposition aux anciennes valeurs de territoire, de démographie et de ressources naturelles.
Poutine avait manifesté son désaccord sur le sujet arguant que les technologies de pointe « ne devaient pas se subtiliser aux valeurs anciennes mais se superposer à celles-ci. D’ailleurs, tous les peuples européens appliquent ces valeurs judéo-chrétiennes contenues dans les premiers textes bibliques. La Torah affirme qu’il ne faut sous aucun prétexte céder un territoire qui vous appartient. », avait martelé le président russe.
Intégrera-t-il ce principe dans sa vision du règlement du conflit israélo-palestinien ?
L’argument est évidemment intéressé, mais il est sincère.
Vladimir Poutine fut lieutenant colonel du KGB en poste à Berlin Est; comme tous les membres du KGB, il portait le souvenir de la corruption politique des régimes arabes et de leur trahison des intérêts soviétiques. Cela fut certainement soutenu par les relations avec la STASI qui aimait faire la leçon au grand frère soviétique, et, revendiquant l’héritage du KPD clandestin, se méfiait par principe des régimes arabes qui accueillaient d’anciens nazis.
Les intérêts militaires Russes au Moyen Orient servent seulement les intérêts Russes, dans la défiance contre les régimes arabes.
Si vous préférez la version européenne de Soljenitsyne et son antisémitisme fanatique, tant pis pour vous.
Le « mens » poutinien s’encombre de nombreux agacements.
La scission de l’Eglise Orthodoxe d’Ukraine le ramène vers le discours d’un substrat chimérique de « judéo-chrétienté » comme pour marquer la reconnaissance ou allégeance d’une nouvelle orthodoxie de « racines communes » hélas au pays des pogroms, bénédiction stérile moscovite.
La fermeté d’Israël et sa supériorité de renseignements et d’armements envers le ventre mou syrien inféodé et gavé de systèmes de défenses rutilants, impuissants, jouets de la Place Rouge, envers la voyoucratie perse que l’oligarchie slave du « Don » voit comme une PME de sous-traitance.
La communauté russe d’Israël qui constitue au sein de l’état hébreu le prisme d’un fils prodigue qui à défaut de non retour ne peut faire du peuple juif qu’une simple représentation mentale sioniste validée par les rencontres soviéto-russo-OP et la momification du « Vieux » semblable à celle de Vladimir Oulianov.
Pire encore, la valse à « mille temps » ou plus précisément le tango improvisés et subis dans le ballet diplomatique entre le sultan mauvais élève de l’OTAN, le Mollah agitateur en sous-main de l’Asie Centrale jardin des pieds-noirs russes blancs, le dauphin syriaque qui atteint du complexe oedipien veut tuer le père « papy russe », l’Afghanistan ex-tombeau, qui de même qu’une grenade de désencerclement savamment mal dosée, va faire perdre un oeil au Pakistan et au pays des cosaques,ainsi fit-il périr à lui tout seul une armée anglaise entière.
N’est pas NEVSKI qui veut.
Bien à vous tous.
Le conflit israélo-palestinien est d’ordre spirituel, car lié à la présence du haut-lieu de l’islam sur le territoire d’Israël. C’est ce que la Torah enseigne. Or un tel conflit ne peut être réglé que selon sa nature, c’est-à-dire spirituellement, c’est-à-dire encore par Dieu Lui-même… Or si les Juifs eux-mêmes n’ont pas encore intégré ce principe dans leur vision de ce conflit, comment voulez-vous que Poutine l’intègre, lui, qui n’en est encore qu’à une vision terrestre, c’est-à-dire charnelle ?!