Dima Tayah est-elle le prototype d’une nouvelle tendance naissantes au sein de la population arabe israélienne qui tournera un jour le dos aux représentants politiques séditieux de ce secteur ?
Cette jeune femme de caractère au grand sourire n’a pas sa langue dans sa poche et défend farouchement l’Etat d’Israël à l’étranger y compris dans des médias arabes. Afin de promouvoir son combat iconoclaste au sein de la société d’où elle est issue, elle a décidé de se lancer en politique, et pas dans n’importe quel parti, au Likoud, en briguant une place sur la liste du parti lors des prochaines primaires.
Si j’avais un conseil à donner au Premier ministre Binyamin Netanyahou, ce serait de lui épargner ce parcours aléatoire pour la placer directement à un rang éligible car Dima Tayah serait un atout de premier plan à plusieurs points de vue: fournir un exemple d’intégration et d’appartenance pour la jeunesse arabe israélienne, ôter l’image indue d’une droite et d’un Premier ministre qui seraient anti-arabes et contrebalancer l’attitude irresponsable et nocive des représentants arabes actuels à la Knesset qui forment la Liste arabe unifiée.
Sur la chaîne Aroutz 20 où elle était invitée aux côtés de l’avocat Yoram Sheftel, Dima Tayah a commencé par dire: “Je serai toujours aux côtés de la vérité et de l’Etat d’Israël. Je défendrai toujours l’Etat d’Israël et je serai le beau visage de cet Etat. Il faut enfin commencer le grand changement”.
Et pourquoi le Likoud? “Je choisis le Likoud parce que c’est le parti le plus fort qui a besoin d’encore plus de diversité. Je veux montrer que ce n’est pas un parti raciste comme trop de gens l’affirment, afin de provoquer lentement une évolution positive dans le secteur arabe d’où je viens et que j’aime énormément. Je suis capable de sauver cette population arabe des mains de tous ces députés arabes qui siègent à la Knesset et qui portent préjudice à l’Etat d’Israël. Dans mon combat politique, je recherche deux objectifs: faire en sorte que les Arabes israéliens se sentent attachés à l’Etat d’Israël et lutter à l’étranger pour rehausser l’image de cet Etat”.
Concernant le départ de Jamal Zahalka et Hanin Zoabi, Dima Tayah déclarait: “C’est une très bonne chose. La Knesset est l’endroit où chacun doit faire entendre sa voix pour défendre les intérêts de la population qu’il représente et non pas pour salir l’Etat d’Israël et appeler à sa disparition. Des députés comme Hanin Zoabi ne me rendent pas service en tant qu’Arabe israélienne et ne me représentent absolument pas. Au contraire, ils causent beaucoup de dégâts. J’espère qu’elle ne sera pas remplacée par une autre Hanin Zoabi, c’est pour cela que je lance un appel aux citoyens intelligents et qui aiment cet Etat de me soutenir et me donner l’occasion d’entrer à la Knesset afin que je puisse combattre ces ennemis de l’intérieur”.
La jeune candidate a confié que lors de ses nombreux contacts avec la population israélienne, elle rencontre énormément de soutien au fait qu’une femme arabe, musulmane et sioniste fasse ainsi son entrée à la Knesset afin de rapprocher les populations juives et arabes du pays. Dima Tayah a lancé un appel au Premier ministre afin qu’il l’invite à le rencontrer et qu’il lui apporte publiquement son soutien afin d’amorcer le grand changement qu’elle compte apporter dans les relations judéo-arabes.
L’animateur de l’émission, Boaz Golan, lui alors révélé qu’un ministre du Likoud avait déjà fait savoir qu’il faudrait l’aider à entrer à la Knesset. Il a également relevé le nombre impressionnant de réactions positives de soutien et d’admiration dans les réseaux sociaux, soulignant que cette candidature ne pourra que rapprocher les deux populations. L’un des internautes est allé jusqu’à proposer que Dima Tayah soit un jour nommée ministre de la ‘Hasbara’!
L’avocat Yoram Sheftel a lui-aussi apporté sont total soutien à la jeune candidate arabe soulignant avec justesse que seule une chaîne honnête comme Aroutz 20 ne pouvait accorder une telle tribune à cette candidate atypique qui ne rentre pas dans les schémas de pensée de la gauche. Dima Tayah avait certes déjà été invitée sur le plateau d’Aroutz 12-13 par Oded Ben-Ami, mais ce dernier avait vainement tenté de la mettre en difficulté. Mal lui en avait pris, car il ne savait pas la pugnacité de celle qui lui faisait face (v. vidéo ci-dessous).
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