Pourquoi Cet air dans la tête Lundi matin L’empereur Sa femme et Le petit prince Sont venus chez moi Pour me serrer la pince côtoie-t-il le Tennessee de Johnny
Ah oui. Parce que Le JDD a 70 ans. En vrai c’était mardi. Un soir comme un autre. Un anniversaire. Parisien.
Que du beau linge dirait l’élégante Xavière Tibéri. R’garde un peu, dirait Johnny :
T’as Gérald Darmanin Le Ministre du budget. Celui qui fait des bourdes sans même s’en apercevoir. Qui te dis combien c’est difficile la life à Paris avec ces restau Que pour 2 personnes t’en as déjà pour 200€ Faites-le taire Cet indécent
Mais sans le vin Rajoute-t-il Faites-le taire vous dis-je
Parce que Sans le vin ? No way !
Y avait du beau linge chez Piaff
Tiens ? Regarde. T’as Sarkozy-au-ssi. Avec son avocat. Thierry Herzog himself. Pôvre Nicolas qui peut plus sortir sans son avocat. Avec Toutes ces affaires en cours comme on dit
Tiens Y a François Baroin
Valérie Pécresse
Denis Olivennes, Président de Lagardère Active Laurence Piau, directrice chez Closer
Regarde ! T’as Richard Ferrand Qu’est là ! Le boss de l’Assemblée nationale
Arnaud Montebourg
Hervé Gattegno, Directeur de la rédaction du JDD
Regarde ! T’as Alex ! Mais si ! Alexandre Benalla B E N A 2 L A
Regarde ! T’as Alex ! Mais si ! Alexandre Benalla B E N A 2 L A. C’est pas parce qu’il est mis en examen pour violences volontaires, immixtion dans l’exercice d’une fonction publique en accomplissant des actes réservés à l’autorité publique, port et complicité de port prohibé et sans droit d’insignes réglementés par l’autorité publique, recel de violation du secret professionnel, et puis encore recel de détournement d’images issues d’un système de vidéo protection Qu’on va plus l’inviter hein. Va savoir demain. Et s’il revenait en grâce.
On t’explique que lui, il serait là un peu par hasard. Qu’il dînait ce soir-là à l’étage. Et l’autre, là, ce s’rait pas Marc Francelet ? Mais si tu sais. Celui qui avait aidé Alex pour son plan com !
Marc Francelet, il dit : C’est pas moi qui l’ai emmené Benalla. Moi je l’ai croisé dans l’escalier alors que je partais
Bon. Benalla Chez Piaff c’est sa cantoche. Il passait. Il s’est arrêté. Et puis c’est tout
Regarde. Ferrand, au moins, il assume. Ça fait une plombe qu’il papote avec celui dont on ne sait s’il fut un voyou ou un Prince ou juste L’Ancien Conseiller du Président
Lui et Richard ils ont plein de trucs à se dire.
Quel étrange attelage. La Macronie et ses pairs. Les cercles du pouvoir. Les patrons de presse. Tous réunis Au Piaf. Dans le triangle d’or. Juste une petite sauterie.
Certains virent dans le gâteau d’Hervé Gattegno un petit goût étrange de mélange des genres.
Moi ? Non Non Aucun mélange qui te laissât pantois.
Juste me reviennent en mémoire les appellations desquelles furent gratifiés les Gilets jaunes.
Gilets jaunes : Ceux qui s’opposeraient aux élites parisiennes déconnectées, les élites, les nantis, les bobos dixit Bernard-Henri dans une envolée lyrique et grotesque.
Ce groupe, qu’il disait devant le CRIF. Très exactement ce dont parle Sartre quand il décrit le passage, en particulier chez les sans-culottes de 1789, du groupe sériel au groupe en fusion. Le groupe par excellence. Cet acteur politique majeur. Ce commencement d’un Événement avec majuscule et de longue portée.
Ces accidentés de la mondialisation. Ces femmes Ces hommes en panne de travail, de reconnaissance, de respect. Ces délaissés.
L’étranger. Le migrant. L’exclu.
Que jusque là, Toi tu te dis que Bernard-Henri il fait partie des 84%.
Ces gens du peuple qui respectent rien, poursuit-il. Qui bafouent des principes aussi élémentaires que la possibilité de circuler, de s’exprimer librement ou d’écouter des journalistes à qui il est permis de faire leur travail correctement…
BHL qui veut bien avoir le plus grand respect pour le peuple pour autant qu’il n’abuse pas de sa souveraineté en bloquant le pays et poussant le Président à la démission.
N’avait-il pas, le peuple, tenté d’arriver jusqu’à l’Élysée ! Hurlant Macron Démission
Que bientôt ils seraient venus, les gueux, chez Piaff !
Le jour où j’ai quitté Bernard-Henri
Ça, ce fut le jour où je cessai définitivement de tolérer mon BHL. Son lyrisme pathétique avait eu raison de mes sentiments. Toute cette envolée pour finir et te dire que bref Les gueux fallait leur intimer de se taire, quoi
BHL qui n’avait pas dit moins que ceux-là qui se pinçaient le nez devant Ceusses qui sentaient too much le diesel.
Cette France des lotissements qui peinait
Ces habitants de pavillons, éloignés des centres-villes, dépendants de leur voiture pour aller travailler et endettés. Ces assignés à résidence
Ces Français qui fument des clopes et roulent au diesel Et ça s’pourrait Ils les roulent, leurs clopes !Et ça, c’est pas pôssible
Ces gens de peu
La France de Johnny.
Celle qui se lève tôt.
Qui redoute la fin du mois
Ça t’a un petit côté vulgaire cette peur de la fin du mois
Cette menace qui se profilait
Ceux que Jean Quatremer appelle des beaufs et Laurent Sagalovitsch des Français moyens, très moyens
Gilets jaunes. Excusez-les, Ils ne se rendent pas compte
Du mépris qu’ils affichent envers vous dont les mots nous arrêtent. Docteurs Mineurs Ouvriers Retraités Commerçants Infirmières Taxi-men Etudiants On a tous quelque chose en nous des Gilets jaunes, Cette France périphérique de laquelle Christophe Guilluy dit qu’elle attend d’être intégrée économiquement et respectée culturellement.
https://www.dailymotion.com/video/x6ug9fn
Sarah Cattan
Je demande l’indulgence pour GERALD DARMANIN.
Sachant, par ses contacts habiles avec le ministère de l’intérieur, que l’avenue des Champs-Elysées serait bloquée pour la canaille, il avait su, en quelques heures, organiser une manifestation puissante de soutien au PDG de Renault-Nissan-Mitsubushi, victime de la haine raciale du pouvoir policier japonais.
Ce fut pour voir cette manifestation macrono-patriotique infiltrée, puis dominée par les ultras de droite, bien connus des services de police. Doué d’une culture politique peu commune, par ces temps difficiles, M. Darmanin comprit que sa manifestation était la victime d’une action subversive de l’empire du Japon. Les manifestants ne semblant pas asiatiques, il ne pouvait s’agir que d’individus pro-nazis venus au secours de leurs alliés japonais.
On ne peut lui reprocher sa colère face à cette alliance de la fourberie orientale et du fanatisme fasciste. L’identification des chemises brunes, sous les gilets jaunes, était correcte et la dénonciation de la peste brune bien fondée. L’alliance du III° Reich et de l’Empire du Japon contre M. Ghosn, M. Darmanin et la France ne peut être tolérée. Il est vraiment triste que, dans une époque d’ignorance poujadiste repue, la culture historique et le sens politique remarquables de cet homme encore jeune soient assaillis par un complot politico-médiatique contre nos institutions.
Le Jury tranchera, Monsieur Comte! Si le Palais n’est pas détruit d’ici là.
Un article à la gloire des Gilets Jaunes dans Tribune Juive, il fallait oser ! Sarah Cattan l’a fait. Rétrospectivement, je regrette d’avoir prêté ma plume à ce canard boiteux (pour deux articles seulement heureusement). Le 28 novembre 2018, la « jaunisse » s’était pourtant abattue sur la France depuis dix jours et avait déjà fait un mort, une retraitée, Chantal Mazet, à Pont de Beauvoisin. Qui enfilait son gilet jaune pour la première fois, par solidarité avec sa fille qui manifestait au même moment du côté d’Avignon. Circonstances de l’accident ? Une maman conduit sa « grosse voiture » avec à son bord sa petite fille malade qu’elle doit emmener chez le médecin. Elle se retrouve bloquée par des Jaunes (de jalousie ?) qui n’ont pas l’humanité de la laisser passer (la voiture est trop cossue pour être honnête) et qui lui proposent un itinéraire bis qui rallonge le temps de parcours. La maman refuse (la santé de sa fille passe avant tout et c’est bien normal), essaye de contourner le barrage et percute mortellement Chantal Mazet, première victime de ce mouvement. La maman affolée passe 24 heures en garde à vue et est accusée d’homicide involontaire. Le procès n’a pas encore eu lieu mais je doute que cela branche Tribune Juive d’envoyer Sarah Cattan pour le couvrir. C’est tellement plus intéressant d’aller à l’anniversaire du JDD pour manger des petits fours en égrenant la liste des invités… sans oublier bien sûr de cracher dans la soupe…
Pourquoi tant de hargne ? TJ couvre les événements tels qu’ils se présentent et Sarah Cattan déteste les réceptions petits fours ! Vous vous avez un problème avec elle ! Secrète jalousie ?
Le Rédacteur en chef
Bonjour Monsieur Mamou,
Qui aime bien châtie bien. J’avais de l’admiration pour Sarah Cattan et pour sa couverture de l’affaire Sarah Halimi. J’avais même essayé de la faire inviter par une amie journaliste à la radio au moment de la sortie de son livre sur cette affaire qui m’a bouleversée. Mais franchement, cet « article » (?!!!) : « la couverture du 70eme anniversaire du JDD » n’était vraiment pas indispensable. Ca rime à quoi ? On dirait que c’est écrit par le fantôme de Louella Parsons et Hedda Hopper, et ce n’est pas du cinéma ! Vous savez comment je suis tombée dessus ? En cherchant des infos sur Laurent Sagalovitsch dont une amie m’a parlée hier. Google est parfois surprenant dans son référencement. Quand je l’ai lu, je n’en ai pas cru mes yeux. Les gilets jaunes, dix jours après la mort d’une des leurs, ont trouvé grâce aux yeux de Sarah Cattan ? Peut-être que contrairement à moi, cette journaliste n’était pas dans la France profonde du 14 au 20 novembre 2018 ? Peut-être que contrairement à moi, elle ne s’est pas retrouvée confrontée à l’arbitraire jaune le plus crasse pour être aussi tolérante avec eux… Suis-je la seule personne à déplorer que sur le banc des accusés ne sera assise que la maman ?! Comme si la mort de Chantal Mazet n’avait rien à voir avec le refus des Gilets Jaunes de laisser passer une voiture avec une enfant malade à son bord ?!! Vous n’avez pas l’impression qu’il manque quelques « jaunes » sur le banc des accusés ? Et puisque si j’en crois le mail que vous m’avez envoyé, « vous êtes très pauvre et n’avez pas les moyens de me rémunérer à ma valeur », je trouverai à n’en pas douter un autre journal pour suivre ce procès qui s’annonce hautement symbolique. Donc pour répondre à votre question : jalouse, non. Déçue, oui.
Cordialement,
Alexandrine Cohen-Roux
Manifestement, ma réponse ne passe pas. Censure ?
Samedi à midi on débranche un peu ! Veuillez ne pas nous en tenir rigueur !
Madame ,
Critiquez, mais avec adresse: Je n’ai pas écrit de livre sur Sarah Halimi.
J’ai fait de nombreuses radios et matinales sur le sujet, mais pas « avec votre aide ».
Madame,
Vous m’avez obligée à relire mon papier:
Je trouve le style discutable. Mais ne retire rien sur le fond.
Madame,
Je ne vais pas aux invitations et cocktails: là est le prix de ma liberté.
Je ne commenterais pas « le reste », et la valeur de votre prose: du fond et de la forme.
Chère Sarah Cattan,
Vous avez raison sur un point seulement. Je vous ai effectivement confondue avec Noémie Halioua (c’est elle et non vous qui a écrit un livre sur l’affaire Sarah Halimi).
Si vous n’avez pas été le témoin direct des conversations entre Richard Ferrand et Alexandre Benalla, et si vous n’étiez pas présente à l’anniversaire du JDD, alors c’est encore pire que ce que j’imaginais. A moins que cet article soit de la politique fiction ? Pourquoi pas ? Mais dans ce cas, il faut le dire clairement.
Je ne partage évidemment pas votre avis (démagogique) sur les Gilets Jaunes et les vidéos que vous avez mises en ligne ne me feront pas changer d’avis (avec ce GJ qui dit donner de la « bouffe pour chien à ses enfants » et ce médecin ? qui ne laisse pas la ministre de la santé en placer une)
Aucune revendication, aussi légitime soit-elle, (je vous rappelle juste que ce mouvement a démarré à cause d’une augmentation de 3 centimes d’euro à la pompe et une limitation de 80 km/h au lieu de 90 sur les routes nationales) ne mérite la mort de tant de personnes (j’ai arrêté de compter après 10).
Je me suis également trompée sur la peine encourue par la conductrice affolée qui ne voulait qu’une chose : emmener sa fillette chez le médecin. Elle risque 20 ans de prison car elle est accusée de violences volontaires et non pas d’homicide involontaire. Je ne trouve ça juste ni sur le fond, ni sur la forme.
https://www.ledauphine.com/actualite/2018/11/19/mort-d-un-gilet-jaune-pourquoi-la-conductrice-a-t-elle-ete-mise-en-examen-pour-violences-volontaires
Ça fait bcp d’erreurs pour un commentaire ! Allez et ne péchez plus !
Oui, mea culpa. Je suis la première à reconnaître mes erreurs, mais elles sont sans conséquences. Car sur le fond, j’ai raison… et je n’ai pas attendu que le vent de l’opinion tourne pour me méfier des gilets jaunes, car je les ai vus « œuvrer » à Avranches (basse Normandie) entre le 17 et le 20 novembre 2018. Soutenir un mouvement constitué à 80 % de lepenistes et de melenchonistes, quand on s’appelle Tribune Juive, ça fait désordre…
Nous sommes capables de définir notre ligne de conduite sans votre assistance! Les Gilets jaunes , le RN et LFI , on sait démêler ! Merci de votre sollicitude !
Si les gens intelligents, dont vous semblez faire partie, soutenaient la renaissance des partis politiques et de la vie politique, sans vouloir satisfaire leurs appétits principaux et leur odorat délicat, la France ne serait plus livrée à servilité des media, l’arrogance d’un pouvoir de fait et la seule réponse d’une colère anarchique, plus guettée par les héritiers du poujadisme/IV° République que par des chefs de parti, sans parti véritable.
Avant le désordre imaginaire dont vous recouvrez TJ, la « peste brune » immédiatement dénoncée à un journal allemand par notre bouffon unanimiste, avait bien mordu dans le génie juif.
Les petits fours engloutis par Sarah Cattan serviraient mieux les petits autels, dressés à chaque carrefour en souvenir du grand honnête homme Chirac.
Très objectivement, l’article de Sarah Cattan a le mérite de contredire la désinformation et les innombrables intox ayant cours (aujourd’hui encore, et j’ai pu le constater en regardant CNews 40 secondes montre en main) sur Cnews, BFMTV, France 2, L’Obs et autres Le Monde.