Au Proche-Orient, les tirs permanents de roquettes en provenance de la bande de Gaza et à destination d’Israël atteignent des distances et une intensité qui perturbent considérablement la paix civile des israéliens et mobilisent leur gouvernement.
Novation de Droit international public (DIP), la bande de Gaza avait été restituée à l’Autorité palestinienne par Israël en signe de bonne volonté et en vue d’un accord final de paix alors qu’il s’agissait d’un territoire acquis à la suite d’une agression subie et gagnée par la partie israélienne. Les millions de dollars américains dévolus au développement agricole de Gaza ont été utilisés à l’armement d’agression contre l’Etat hébreu. Loin de féliciter Israël, l’ Organisation des Nations Unies (ONU) n’a eu de cesse de le condamner, de lui reprocher des faits jamais établis au nom d’un Droit inexistant et de collaborer avec ses ennemis. A la suite d’un coup d’Etat organisé par la milice Hamas, armée et financée par la république islamique d’Iran, l’Autorité palestinienne avait été dégagée de Gaza au profit de l’organisation terroriste Hamas et de ses alliés armés. Depuis, les roquettes contre l’Etat hébreu perturbent de plus en plus le cours de la vie des populations civiles israéliennes. Autre exception mondiale, les gouvernements israéliens ne répondent pas toujours aux agressions de roquettes lancées par le Hamas et le Djihad islamique.
L’ONU et la plupart des instances internationales nomenclaturent le Hamas et ses alliés comme des bandes armées terroristes. La dichotomie des expertises du Secrétariat général des Nations unies et des analyses du Conseil de sécurité (CS), de l’Assemblée générale (AG) et des commissions est patente. Elle empêche l’exécution des mesures de sécurité et de protection des populations israéliennes et palestiniennes victimes du dictat des milices islamistes. L’instrumentalisation par les dictatures locales hostiles à l’existences de l’Etat hébreu des instances onusiennes (CS, AG, commissions) les neutralisent en adoptant des dispositions contraires à la charte de l’ONU et au DIP.
Astreint de défendre sa population et la souveraineté de son Etat, le cabinet israélien est une fois de plus et toujours pour ces raisons pérennes au bord d’une nouvelle guerre. Les dysfonctionnements des instances de l’ONU conduisent à l’abandon des devoirs de leurs charges et le développement d’une situation de guerre sans fin.
Instrumentalisation par de bellicistes dictatures des instances de l’ONU chargée du maintien de la paix internationale, abandon de ses responsabilités par cette même organisation, telle est la situation qui permet à des bandes armées islamistes, au mépris du Droit , d’attaquer la population d’un Etat en légitime défense depuis 1948. Au-delà de la responsabilité des bandes terroristes de Gaza, l’abandon de sa charge et l’inanité de l’ONU constituent la responsabilité essentielle du maintien du conflit entre Israël et Gaza.
Pierre Saba
Excellente analyse. 22 pays de la Ligue arabe + 1 milliard de musulmans + la France de ‘Macrau’ font toute la différence à l’ONU.
La volonté de détruire le peuple Juif existe toujours, cela n’a pas changé. Ce qui a changé, c’est notre capacité à nous défendre nous-mêmes. Avec l’aide de Dieu.
J’en ai marre d’entendre toujours ces plaintes sur la méchante ONU quand Israel fait des erreurs monstrueuses avec le Hamas (15 millions de dollars du qatar transférés au hamas, 1000 camions PAR JOUR pour Gaza, restraint,…). Israel pourrait régler le problème SANS ENTRER À GAZA !