L’immigration : Convoquer le réel. Le point de vue de David Duquesne

 » Le sujet de l’immigration est explosif, il est risqué de seulement citer ce mot lors d’une discussion sans convoquer le spectre de Jean Marie Le Pen qui viendra parasiter votre discours.

Vos propos seront illustrés dans l’imaginaire de vos interlocuteurs par des rafles d’enfants musulmans, des camps de concentration et des charniers inimaginables qui se plaqueront dans leurs cerveaux conditionnés.

Ce sera votre Nuremberg !

David Duquesne

On vous fera une réputation de raciste, ce qui équivaut à une condamnation à mort sociale, et la croyance sociale l’emporte souvent sur des arguments rationnels et fondés, même sur des faits avérés.

On le constate aujourd’hui, plus on tue et on appelle à tuer des blancs et plus on vous explique que seuls les blancs sont racistes.

L’immigration depuis le regroupement familial pose un énorme problème que peu de personnes veulent assumer dans un diagnostic réaliste.

Faire venir des communautés extra européennes et pour diverses raisons économiques, sociales, politiques et idéologiques, les voir être regroupées par origines et croyances religieuses dans des zones bien délimitées ne peut amener qu’à une partition progressive de la communauté nationale et à un communautarisme agressif.

Qu’on le veuille ou non et sans assigner des individus de la diversité à des origines, les communautés issues de l’immigration sont porteuses de normes socioculturelles issues de leurs pays d’origine, et le penchant naturel pour les personnes de ces communautés à cultiver la culture et les valeurs des pays d’origine est une réalité anthropologique indiscutable. Et l’on ne peut évacuer cette vérité en se réfugiant derrière des contre exemples individuels.

Plusieurs dizaines de milliers d’immigrés qui traversent la Méditerranée chaque année pour venir en France, ne voient pas leurs valeurs s’évaporer au dessus de la mer.

De même ils ne viennent pas forcément par amour pour l’universalisme, l’égalité hommes femmes et la laïcité, cela peut heurter notre amour propre mais il faut savoir l’admettre avec humilité malgré nos trésors d’imagination pour vendre ces concepts propres à notre aire de civilisation.
Nous sommes confrontés à des fonctionnements tribaux au sens anthropologique du terme qui ont primauté sur nos lois dans de nombreux quartiers en France, où celui de « ma tribu » ne peut avoir tort face à l’autre qu’il soit l’autorité étatique, le vieil autochtone français depuis des dizaines de générations ou celui d’une autre tribu.

Une fois qu’on a appréhendé cela, il est aisé de comprendre la dynamique historique des territoires perdus de la République et des émeutes urbaines et agressions gratuites qui rythment ces zones de non droit depuis 1979.

Inviter des peuples et s’interdire de les assimiler par respect de leurs cultures et tomber de sa chaise quand on constate un communautarisme agressif qui se fixe sur l’islamisme et l’indigénisme, relève d’une naïveté dangereuse ou d’une malveillance criminelle.

Certains prétendront que l’islamisme ne serait qu’un phénomène récent historiquement, né sur les ruines de l’Empire Ottoman et de colonisations humiliantes. Cela est faux, l’islamisme est une fixation théologique et idéologique de l’Islam en tant que religion et civilisation à l’époque des premiers califes. Ces modèles de société devant servir de références idéalisées aux yeux des leaders de l’islamisme mondial. Cette fixation fut mise sous l’éteignoir durant la période coloniale et se remet en place progressivement depuis l’échec du panarabisme et des dictatures faussement laïques, seules à même de contenir les velléités religieuses de sociétés mais formant malgré tout un califat associatif.

Le pouvoir de séduction de l’islamisme tient dans la mythologie du récit apologétique de l’islam tel qu’il est enseigné dans tous les pays musulmans et toutes les mosquées du monde.

Il tient aussi dans le fait qu’il synthétise en idéologie puissante des normes archaïques structurants les familles et communautés musulmanes depuis les débuts de l’islam comme l’endogamie, l’inégalité hommes femmes en droit civil et pénal, le refus de l’apostasie et de la liberté de conscience, la tradition de domination sur les non musulmans mise à mal par la colonisation vécue comme une humiliation, une blessure narcissique qui aura structurée les sociétés musulmanes lors des reconstructions post coloniales.

L’interdiction pour une jeune femme musulmane de se marier avec un non musulman est un secret de polichinelle pour beaucoup, cela ne signifie pas que cette loi informelle n’est jamais transgressée, mais c’est une réalité souvent présentée en liberté de se marier entre musulmans.

Sous Al Andalus cet interdit était déjà appliqué scrupuleusement. Cela renvoie à l’impureté des non musulmans et au maintien de l’homogénéité et de la pureté des communautés musulmanes.
Le rapport aux juifs a longtemps souffert d’une propagande mielleuse reprenant les conditions des juifs de cour servant les intérêts des princes arabes et éclipsant la réalité sordide des juifs des sociétés musulmanes considérés comme des sous hommes corvéables et constamment humiliés.
La relation aux chrétiens est toute aussi destructrice, l’Afrique du Nord était en partie chrétienne et romanisée avant l’arrivée de l’islam, où sont passées ces communautés chrétiennes qui ont donné Saint Augustin, un des pères de l’Église ?

Qui peut nous parler du supplice de Parfait de Cordou accusé de blasphème sous Al Andalus ?

La condition des femmes dans les pays musulmans est parmi les pires au monde avec celle des femmes des castes hindous, et cela n’est possible qu’avec les hommes de ces sociétés et la complicité des mères qui reproduisent ces schémas culturels et qui éduquent leurs enfants en ce sens.

L’argument consistant à affirmer que l’islamisme n’a rien à voir avec l’immigration musulmane reposant sur le cas des convertis, est juste risible. L’islamisme est un appel à l’islam des conquêtes arabes qui reposait sur l’épée et la prédication prosélyte intensive, on imposait la langue arabe et la religion musulmane que ce soit par la terreur ou par la séduction. Les convertis sont bien convertis par des musulmans.

L’islamisme est présent dans tous les pays musulmans et dans les pays occidentaux à fortes communautés musulmanes.

On ne connaît pas d’islamistes suite à des conversions ex nihilo dans des contrées où l’islam est absent.

Le peuple français est le produit de 2000 ans d’histoire et de 1000 ans d’un travail de pacification, de stabilisation et de sécularisation. Ce peuple pacifié et sécularisé ne s’est pas fait en un an, en dix ans ou un siècle mais en 10 siècles.

On ne peut pas passer de l’esprit tribal à la communauté nationale laïque et universaliste en restant enfermé dans le fonctionnement clanique de la tribu de quartier importée du Maghreb ou du Sénégal. Cela ne peut se faire que par l’imprégnation culturelle au contact de la majorité historique française.

Pour toutes ces raisons, il est urgent de décriminaliser le débat sur l’immigration car la puissance du mouvement migratoire extra européen ira en augmentant et nous risquons de potentialiser la partition des territoires perdus de la République et de créer d’autres foyers communautaires avec les mêmes fonctionnements tribaux dans des espaces encore préservés de la France dite périphérique.

Plutôt que de régler le désastre que nous avons encouragé par un humanisme et un antiracisme dévoyés, nous encourageons à reproduire les mêmes catastrophes ailleurs.

Il est temps de sortir du déni et du terrorisme intellectuel et idéologique sur cette question, il faut convoquer le réel et non les fantômes de l’Action Française, sinon ce serait non assistance à peuple en danger, les Français ont aussi le droit en tant que peuple à disposer de leur avenir. »

David Duquesne.

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